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"Essais sceptique" Russell

Par   •  2 Avril 2018  •  890 Mots (4 Pages)  •  552 Vues

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inventions, ainsi que les associations de victimes ou de consommateurs : lutte contre le nucléaire, associations écologiques etc. Il parait de plus en plus évident que les réussites mêmes des sciences conduisent les sociétés à des dangers pour elles-mêmes. Mais les sciences et technologies conduisant aussi à des améliorations pour les sociétés, « il n’y a pas de moyens de sauvegarder le côté agréable de la science sans en accepter le côté désagréable ».

Toutefois, pour ce qui est des sciences humaines – la psychologie par exemple, Russell précise « qu’elle va affermir cette conclusion ». Il est certain que les sciences demandant l’intervention de la main de l’homme peuvent présenter des faiblesses et des limites non anticipées. En ce qui concerne les sciences humaines impliquant la connaissance de l’homme par l’homme, il parait encore plus évident que cette science ne peut être considérée comme vraie. L’évolution des populations, des sociétés et même des technologies influent incontestablement sur la véracité des sciences. Tout est contesté : les limites du genre humain, le statut citoyen responsable de l’enfant, la reconnaissance de certains comportements sociaux, les valeurs morales et sociétales.

L’évolution des recherches dans ces sciences ne cessent de remettre en cause la nature humaine elle-même… satisfaisant les demandeurs, révoltant les conservateurs.

Russell soulève dans cet extrait une problématique d’actualité. Peut-on au nom de la science, au nom du côté agréable de la science accepter tout ce qui se passe dans la société ? Doit-on pour se protéger des désagréments de la science dénigrer et limiter l’utilisation de la science, ou plutôt des sciences ? La science se positionne comme générateur d’amélioration de la vie sociétale. Elle permet de résoudre bien des problèmes et d’anticiper des besoins de confort pour l’homme. C’est son côté agréable, l’aspect commercial que l’on accepte volontiers de communiquer et partager. Mais elle génère aussi des problèmes et des dangers pour l’homme lui-même. Et affirmer ou mettre en évidence cet aspect dérange, affaiblit le pouvoir du scientifique. Sachant que tous les domaines scientifiques ont au cours du XXè siècle été exposés aux contestations de détracteurs ou de conservateurs ou de moralisateurs, ne peut-on considérer que c’est de manière objective et en pleine conscience de ses effets désagréables et agréables que l’homme, en majorité, continue à croire dans les bienfaits de la science ?

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