Dissert philo cas

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Nous allons maintenant voir qu’il y a des limites à contribuer au bonheur des autres. En effet, par exemple, au plus nous aidons les personnes en difficulté, au plus ces personnes en attendront de nous, et arrivera alors à un moment où nous ne pourrions plus aider ces personnes, contribuer à leur bonheur et donc les rendre malheureuses. Tous les efforts que nous aurions alors faits seraient donc rendu vains à force de trop vouloir en faire. Une des limites à vouloir faire le bonheur des autres est que si nous avons un problème de santé ou autre, nous rendrons malheureuses toutes les personnes auxquelles nous étions proches, alors qu’au contraire si nous ne contribuons pas au bonheur des autres, le jour où l’on aura un problème, cela rendrait beaucoup moins de personnes malheureuses. De plus, le fait d’aider un ami dans le besoin retardera juste ses problèmes, alors qu’en réalité ils seront toujours présents, on le rendra juste heureux pour quelques brefs moments et il restera tout de même dans l’ennui. Comme le dit Epicure dans Lettre à Ménécée, tous les désirs ne sont pas bons pour l’homme, il y a certains désirs dont la satisfaction va entraîner plus de souffrances que de plaisirs, c’est pour cela qu’il faut contribuer un peu au bonheur des autres mais qu’il faut éviter de trop le faire.

Nous avons donc vu dans cette dissertation qu’il était compliqué de faire le bonheur des autres car c’était avant tout un épanouissement personnel et un accord avec soi-même où plus aucun manque n’était ressenti, mais qu’il était possible d’y contribuer à condition de ne pas trop en faire.