Commentaire sur les Méditations de Descartes de Maine de Biran
Par Orhan • 19 Août 2018 • 1 090 Mots (5 Pages) • 619 Vues
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Après le point de vue de l’auteur sur la pensée humaine et de son lien avec la vie, je me permets de donner mon avis.
L’humain est né avec les mêmes bases qu’aujourd’hui, c’est à dire un corps normalement constitué et doté d’un cerveau permettant de réfléchir et d’évoluer grâce à la pensée. Si aujourd’hui notre espèce est autant évoluée, et qu’elle va continuer cette ascension, c’est parce que justement elle pense à soit, à son bien et à se qu’il lui faut pour survivre. La pensée rejoint le besoin car tout deux sont reliés au cerveau. Ainsi lorsque l’être humain avait un défauts à combattre ou quelque chose à surmonter par besoin, c’est la pensée qui lui a permit d’avancer en trouvant des solutions. Mais par la suite le problème est que lorsque l’on pense trop, on remet tout en question et la pensée vous tue car votre corps ne réagit plus. Vous devenez « une chose » comme Maine de Biran le dit et non plus un être pensant. Vous êtes maintenu en vie par une partie de votre pensée qui vous l’ordonne, mais le reste remet tout en cause et occupe la grande partie de votre esprit et de votre capacité à être lucide.
En revanche, lorsque l’on pense pas, nous ne mourrons pas, car il y a toujours cette pensée sur les besoins vitaux qui vous maintient en éveille. Mais vous devenez alors une marionnette qui est manipulable et sans libre arbitre. A ce moment là vous êtes à nouveau une « chose ». Pour que l’humain soit maintenue en vie il faut comme pour toute chose trouver le juste milieu, une dose de pensée et de lâché prise qui mène à un point d’équilibre et d’harmonie permettant d’être « un être pensant ». Cette pensée peut être comparé à beaucoup de choses, comme la nourriture, où lorsqu’on en mange trop cela est néfaste pour la santé, et quand on en mange pas assez on s’expose à des risques importants. Mais au moment du juste milieu de nourritures digérées, alors l’être humain va bien.
Ainsi donc, nous pouvons constater que le texte de Maine de Biran est une critique de la célèbre phrase de René Descartes « Je pense, donc je suis. » où l’on voit que penser permet d’exister en tant que personne qui se revendique être un être pensant, mais à l’inverse que le fait de trop penser nous fait disparaître et donc ne plus être. Du coup il montre son accord avec le philosophe Descartes en suivant un point de vue étant pratiquement sur une même idéologie, et cependant critique cette citation mythique avec des arguments de tailles que je soutiens aussi.
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