Commentaire: discours métaphysique.
Par Plum05 • 9 Avril 2018 • 603 Mots (3 Pages) • 580 Vues
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suite à la réception du sommaire du Discours de Métaphysique et finit en soulignant
l’importance de sa thèse introduite dans l’article XIII du même discours : la notion
individuelle de chaque personne enferme une fois pour toutes ce qui lui arrivera
jamais. Cette proposition éclaire sous un jour nouveau le problème de la nature et de la
substance individuelle, ou plus précisément de la nature de l’âme, et le problème du
commerce des substances entre elles, et particulièrement de l’union de l’âme et du
corps. L’extrait étudié démarre après que Leibniz nous ait rappelé que « la proposition
dont il s’agit est de très grande importance et mérite d’être bien établie, car il s’ensuit
que tout âme est comme un monde à part... », ainsi il s’agit d’exposer les conséquences
d’une telle thèse. Ici Leibniz nous parle des « âmes », certes si ces dernières sont dites
« immortelles et pour ainsi dire impassibles » elles ne sont pas immuables : la
substance de l’âme garde des traces de tout ce qui lui arrive. Or, si elle est comme un
monde à part, comment « quelque chose » peut-il lui arriver si ce n’est qu’il provient
d’elle-même ? Dès lors, comment expliquer que tout se passe dans le monde comme si
les substances s’influençaient réellement mutuellement ? En quoi consiste le
commerce des substances ? Plutôt que d’adhérer à la thèse des causes occasionnelles
de Malebranche ou des influences physiques, Leibniz explique le rapport entre les
substances par une harmonie universelle entre tous les êtres.
Leibniz n’introduit pas ici de « nouveautés » dans sa pensée, il ne cherche pas à
exposer des points inédits mais il s’agit plutôt de répondre aux objections
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