Cas IKEA
Par Matt • 12 Septembre 2018 • 3 644 Mots (15 Pages) • 743 Vues
...
d’IKEA. Les policiers recevaient de beaux cadeaux contre des informations personnelles.
L’ex directeur du service de gestion du risque Jean-François Paris a fait appel à Eirpace, un cabinet de détectives privés dirigé par Jean-Pierre Fourès, ancien policier aux RG. Tous deux correspondent par courriels. Des centaines de courriels ont été retracés à ce sujet. M. Fourès identifiait les présumés coupables par les numéros de ligne sur la liste des noms à vérifier. Groupe Synergie globale, spécialiste de l’infiltration, et avec le cabinet Sûreté-International, spécialisé, lui, dans la sécurité et dirigé par Christophe Naudin faisaient aussi partie des informateurs.
Jean-François Paris et Sylvie Weber, son ancienne adjointe ont tous les deux été trouvés coupables d’infraction à la législation sur les fichiers informatiques.
Dans cette affaire, autant les dirigeants et cadres d’IKEA ainsi que les différentes personnes agissant comme informateurs étaient fautifs. Selon la législation, il est interdit d’entrer dans la vie privée des gens sans leur consentement. Selon le principe de loyauté du contrat de travail, un employeur n’a pas le droit de surveiller ses salariés à leur insu et selon la Commission, l’employeur doit au préalable consulter les représentants du personnel et informer les salariés concernant ces outils de contrôle des salariés.
DILEMME ÉTHIQUE
Les dirigeants d’une entreprise ont à faire plusieurs choix au cours de leur carrière, mais parfois l’option choisi n’est pas toujours la meilleure décision et peut avoir un impact positif ou négatif sur l’image de l’entreprise. Pour avoir un dilemme éthique, un individu doit répondre à quatre critères :
Tableau 1.1 Le dilemme éthique des dirigeants d’IKEA
Critères Analyse des critères
1. Un choix à faire Option possible :
- Demander la permission aux employés d’enquêter sur eux.
- Arrêter toutes enquêtes concernant les employés
- Continuer les enquêtes sans en parler aux employés
2. Pouvoir décisionnel Les dirigeants de l’entreprise IKEA ont le pouvoir de la prise de décision.
3. Impact d’une option Si les dirigeants décident de continuer les enquêtes sans demander l’autorisation des employés, il y auras violation de la vie privé et cela créera une frustration de la part des employés.
4. Considération éthique Les dirigeants doivent tenir compte de la dimension éthique dans leur décision, à fin de maintenir une relation harmonieuse.
ÉCART DE CONDUITE
Il y a un écart de conduite lorsque la situation observée n’est pas la situation désirée.
Travailleurs
Climat de travail : Selon l’école des droits et des devoirs, les travailleurs ont le droit d’œuvrer dans un milieu sain et sécuritaire. De plus, selon l’école de la sollicitude, forme d’harcèlement.
Fin d’emploi : Certain employés
Discrimination : Avant l’embauche
Investisseurs
Conflit d’intérêt : Il y a conflit d’intérêt dans une entreprise lorsque l’intérêt d’un ou plusieurs de ses membres l’empêche de respecter ses engagements. On peut donc identifier que la source du conflit d’intérêt dans le cas des gestionnaires d’IKEA est le désir de favoriser son propre intérêt au détriment de celui de l’entreprise.
COMPORTEMENT DÉVIANT ?
Les employés d’IKEA pourraient qualifier le comportement de leur employeur comme étant un comportement déviant pour plusieurs raisons. Il s’agit en effet d’un écart de conduite, car le département des ressources humaines de la compagnie IKEA auraient probablement de la difficulté à justifier leur comportement face à l’utilisation des données confidentielles sans autorisation de leurs employés.
Une grande entreprise comme IKEA avait préalablement adopté un système de valeurs à maintenir dans son entreprise. Parmi ceux-ci, figurait sans aucun doute le respect, l’intégrité et la transparence. En adoptant un tel comportement, il y a certainement une détérioration de la relation entre les travailleurs, les investisseurs et les gestionnaires.
Il s’agit d’un comportement déviant dans la mesure où l’employé doit consentir aux demandes de l’employeur face aux informations qui sont demandés aux salariés de fournir. Les informations qui sont demandés doivent être de mise en fonction de l’emploi occupé par cette personne, on doit être en mesure de justifier l’utilisation de tel informations. Par exemple, pour un employé qui est en contact constant avec d’importantes sommes d’argent il serait de mise de savoir si cet employé a un dossier criminel dans le but de protéger son entreprise de toute éventualité de vol. Pour les employés dont il n’y pas d’enjeux important face à leur emploi, il n’est pas de mise d’effectuer des vérifications à ce niveau, car l’intégrité de cette personne est compromise même si la personne est apte à effectuer les tâches requises de cet emploi. La pratique utilisée par l’entreprise, en plus d’être non éthique, cette pratique est régie par des lois et est considéré illégale sans en informé l’employer et sans son accord. L’intrusion dans la vie privée des employés est passible d’amende dans des cas d’atteinte à l’intimité et à la vie privée d’autrui.
En accord avec la source ,«certains employeurs comme IKEA faisait de telles recherches sur leurs travailleurs dans le but d’obtenir des preuves contre leurs employés avant de prendre des mesures disciplinaires et même avant de le licencier» . Cependant ces pratiques s’inscrivent comme un écart vis-à-vis les parties prenantes que sont les travailleurs, et considéré comme de la discrimination à leur égard.
En outre, il s’agit en effet d’un comportement déviant car il y a eu utilisation sans préavis d’information importante et ce par une obtention illégale. Comme cité dans le journal Capital, «IKEA France avait passé un accord afin d’obtenir illégalement des informations issues du fichier policier Stic, ou celui des cartes grises, concernant des salariés avant embauche» . Cette source confirme l’obtention
...