ALAIN :""Quiconque pense commence toujours par se tromper"
Par Raze • 4 Octobre 2017 • 882 Mots (4 Pages) • 1 009 Vues
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Prenons l’exemple d’un jeune enfant qui ne sachant pas nager tombe sous nos yeux dans une piscine. Sans aucun doute, la personne qui sait nager va plonger pour extraire l’enfant rapidement de l’eau.
Après réflexions, cette même personne pourrait nous dire qu’elle n’aurait rien changé dans son mode opératoire pour sauver l’enfant comme elle pourrait soutenir qu’elle aurait agi différemment et de manière plus efficace si elle avait eu le temps de la réflexion.
Quoiqu’il se passe, il me semble que nous n’avons nécessairement pas tort de juger dans la hâte et la précipitation si toutefois nous sommes dotés de « bon sens » dicté par notre éducation, la morale, les règles, la réflexion, etc.
8/Ordinairement, l’expression « l’erreur est humaine » signifie que l’Homme étant imparfait, il peut donc se tromper et commettre des erreurs
9/ A mon sens, pour Alain, l’homme étant imparfait, sa pensée peut l’être tout autant et peut donc aboutir à des erreurs excusables.
De plus, à travers cette expression, Alain met en exergue le fait que pour commettre des erreurs, encore faut-il être capable de juger. Une machine qui ne juge pas n'en commet pas et seul l'homme peut donc en être la source.
10/ La sottise vise l’Homme qui se trompe et/ou l’Homme qui répète des vérités sans s’être trompés.
Cette définition est en décalage avec ce qu’on dit habituellement de la sottise .En effet, est communément considéré comme sot celui qui ne détient pas la vérité, qui ne sait pas juger. Or Alain nuance cette définition en nous montrant qu’est également sot celui qui détient la vérité pris pour agent comptant, l’appliquant ou la répétant sans avoir pris le temps de la réflexion, d’analyser toutes les détails la composant, sans commettre d’ erreurs et les rectifier. Cette dernière démarche, si elle avait été, effectuée lui aurait en effet, permis d’arriver par lui-même à cette vérité en en maitrisant l’essence.
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