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La Philosophie et ses Commencements

Par   •  14 Février 2018  •  1 472 Mots (6 Pages)  •  546 Vues

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Pour Kant, la raison est une force émancipatrice. Ainsi, quiconque possède une raison peut, selon lui, se diriger vers la majorité et se doit de le faire.

Aussi, le jugement des autres n’est pas toujours faux et il se peut même que l’individu en ai besoin pour évoluer dans ses propos. De ce fait, on suppose que chaque critique ou jugement doit être soumise au “Tribunal de la Raison” afin de savoir s’il est assez rationnel pour être pris en compte.

Bien que les Hommes fassent, à priori, leurs propres règles lorsqu’ils raisonnent afin d’avoir les pensées plus claires; Kant explique que qui ne suit pas sa raison n’est pas libre. Ce qu’il faut comprendre c’est que tout le reste, n’étant que perception, change à la différence de tout ce qui est certain. Par exemple, un arbre dont on sait l’existence car on le voit peut disparaître d’ici quelques années alors que les chiffres et les formes resteront toujours.

Enfin, Kant est certain que le Savoir n’est pas transmissible car il n’est, en aucun cas, une marchandise. Il explique son propos comme le fait qu’il est impossible de contraindre un individu a penser d’une certaine façon plutôt qu’une autre, par contre, on peut lui montrer notre vision des choses pour qu’il fasse évoluer sa pensée avec plus de précision: “comme une étincelle entre deux silex).

Il faut aussi savoir que chaque philosophes se doit de convaincre autrui par l’expérimentation du réel et la certitude, non pas de persuader comme le faisaient les Sophistes.

♦ Allégorie de la Caverne, La République de Platon.

IV) La figure de Socrate.

Socrate n’a jamais écrit quoi que ça soit nous permettant aujourd’hui de l’étudier. Fort heureusement, son disciple, Platon, reporta beaucoup de passage de la vie de son maître dans ses oeuvres, retraçant alors ses idées et sa manières de discourir.

Avec l’Allégorie de la Caverne, Platon ne veut pas juste accuser les politiques manipulatrices mais bien nous montrer que nous sommes prisonniers de nos moeurs. Il veut nous faire comprendre que derrière nous se trouve le réel et que nous devrions tous souhaiter le saisir. Même si son accès est rendu complexe et demande de l'entraînement, Platon voit en le réel un mal nécessaire. Ainsi en sortant de la caverne, le prisonnier sera d’abord éblouis et va devoir se laisser du temps pour s’habituer.

Il faut comprendre qu’il y a un rapport important avec la vision, puisque c’est un regard sur soi-même. On jette un coup d’oeil à son âme (intériorisation).

L’intuition, elle, serait la connaissance supérieure car elle est une certitude immédiate (qui ne demande pas de longues réflections).

Platon va aussi détailler dans son allégorie que celui qui philosophie et touche la vérité brise les liens qui l’unissent à autrui et ainsi se retrouve relativement isolé de la société mais peu lui importe car il est heureux de connaître la Vérité et s’en contente. On peut le comparer avec l’Albatros de Charles Baudelaire dans Les Fleurs du Mal.

Il faut aussi se souvenir que les philosophes réfléchissent de manière rationnelle et vont donc éviter de mêler leur foi à leurs raisonnements.

Pour d’autres philosophes comme Alexis de Tocqueville, l’opinion rationnelle permet une réflection plus claire et organisée. Il fera donc partit des rares a revendiquer l’opinion pour accéder à la Vérité. Pour lui, c’est une “servitude salutaire”.

Alors, atteindre la Vérité consiste a ne jamais croire trop fermement, accepter la réalité et pourtant, être déterminé, c’est-à-dire “marcher le plus droit possible, sans changer de côté”.

Pour ses hypothèses, Socrate sera convoqué à un procès en 398 avant Jésus Christ. Lycan, Mélétos et (principalement) Anytos, reprochent au philosophe de ne pas croire et respecté les Dieux de la cité. En réalité, on peut surtout dire que Socrate critiquait la superstition et donc la relation entre les Athéniens et les Dieux sans pour autant nier leur existence. On imagine plus tard, que les attaques contre Socrate était surtout un prétexte pour qu’Anytos puisse venger son nom en des raisons politiques ou sociales.

Socrate est alors condamné à boire du poison ce qu’il fait pour des raison politiques et de convictions : “mieux vaut subir une injustice que la faire”.

La dernière idée évoquée en cour est l’idée d’une pensée cyclique évoquée par Socrate lors de son discours avec Criton et reporté par Platon. Car, si on tentait de ne rien penser du tout, c’est cette idée même qui deviendrait notre pensée. Il inclut alors aussi, que le Savoir doit être, à la manière d’une fausse couche, capable de réaliser que ce qu’il croyait vrai s'avère être faux.

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