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Questions sur le texte d’Alain Béraud

Par   •  5 Janvier 2018  •  1 538 Mots (7 Pages)  •  419 Vues

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11) Keynes a tenté de construire une branche particulière pour la science économique dans les 30’s. Avant on se basait sur des postulats. Les économistes n’éprouvaient pas le besoin de créer une branche particulière de la science économique avec ses propres postulats pour expliquer les cycles des affaires. Keynes crée une branche macro-économique avec son analyse. Il pensait que l’explication des caractéristiques des cycles des affaires était impossible si on restait dans le cadre de la théorie économique, car celle-ci insiste sur deux postulats :

-les marchés s’équilibrent immédiatement (classiques)

-les agents économiques suivent leurs propres intérêts, ils cherchent la manière la plus efficace d’utiliser leurs ressources (classiques)

La théorie keynésienne est donc une révolution macro-économique.

12) Cette courbe représente la relation entre le taux de chômage et l’inflation.

!courbe de philips!

Friedman

13) Il affirme que la consommation ne dépend pas du revenu courant des agents. La consommation dépend du revenu permanent, les individus se projettent aussi sur le long terme. Si le revenu augmente faiblement, le surplus sera probablement utilisé pour l’épargne.

Friedman dit qu’une augmentation du salaire à court terme peut tromper les agents. L’arbitrage inflation/chômage est impossible pour Friedman contrairement à Keynes.

Keynes réfute la théorie quantitative de la monnaie contrairement à Friedman.

Les conséquences de ces désaccords (on a un désaccord sur le revenu, sur l’arbitraire chômage/inflation, sur la théorie quantitative de la monnaie). Ça pose un problème sur l’efficacité des politiques économiques.

Pour Keynes, les politiques budgétaires et monétaires sont efficaces. Mais pas pour les classiques notamment Friedman.

14) L’analyse de Friedman et la réfutation de l’arbitrage inflation/chômage repose sur le rôle des anticipations des agents qui sont considérés comme adaptatives. Dans la nouvelle économie classique (notamment Robert Lucas et Muth), les économistes vont aller plus loin en considérant que les anticipations des agents sont rationnelles. Il est impossible de tromper les agents.

15) La première ccl des classiques : la variation des prix, les fluctuations économiques ont des causes réelles (ex : pénuries de matières premières, catastrophes naturelles…).

2è ccl : les politiques m² et budgétaires sont sans effet sur la pdt° et l’emploi, elles ont inefficaces.

3è ccl : il importe peu que les dépenses de l’État soient faites par l’impôt ou l’emprunt.

Ces trois conclusions sont remises en causes avec la crise de 2008.

1) Conforme aux idées à un groupe dominant.

2) On encourage le « laissez-faire », on a une réflexion sur la rareté/l’utilité, la monnaie est vu comme neutre.

3) Les hétérodoxes sont ceux qui ont des opinions contraires aux orthodoxes (ex : Keynésiens, Socialistes, Marginalistes, Institutionnalistes…). Chaque courant à un point de discorde ce qui crée une pluralité.

Les mercantilistes prônent le développement économique par l’enrichissement des nations au moyen d’un commerce extérieur organisé (Étatique) en vue de dégager un excédent de la balance commerciale. Ils défendent l’idée d’une politique protectionniste et industrielle volontaire.

Les historicistes rejettent la possibilité d’un système théorique universel arguant qu’il n’existe pas dans le monde social de lois absolues régissant les comportements au contraire, les phénomènes économiques et sociaux doivent être considérés comme contingents au contexte culturel, historique et institutionnel.

Les socialistes, dont les travaux méthodologiques sont proches de ceux de Ricardo mais dont les conclusions diffèrent largement. Le plus célèbre d’entre eux est Karl Marx. Pour eux, le capitalisme est un état transitoire et temporaire. Il fonde son analyse sur l’évolution historique des sociétés mais également économique en soulignant le caractère non immuable des profits.

Voir les autres courants dans le texte.

4) 1er élément :

2ème élément : les classiques affirmaient que la sc éco est une science universelle mais les autres affirment que la sc éco est une science sociale. Les comportements économiques ne seraient pas régis par la nature.

3ème élément : les classiques considèrent que les fluctuations dans l’économie avaient des causes réelles. Les hétérodoxes rejettent cette idée de dichotomie entre le secteur réel et monétaire. Les deux variables sont liées entre elles.

4ème élément : chez les classiques l’agent économique est rationnel (homo economicus) et qui cherche à satisfaire ses interêts. Chez les hétérodoxes, l’agent éco est un etre social avec une rationalité limitée.

5ème élément : chez les institutionnalistes, les institutions conditionnent les agents économiques qui ne peut etre pensé comme un etre isolé et rationel.

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