Svt, Structure du coeur
Par Plum05 • 14 Juin 2018 • 1 662 Mots (7 Pages) • 767 Vues
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du sang oxydé venant des poumons (= capillaires pulmonaires) il entre dans l’oreillette gauche puis passe par la ventricule gauche et sort par l’artère aorte, puis passe dans les artères qui mène aux organes, cellules et capillaires . Les organes sont alors nourris de ce sang et le sang deviens bleu a sa sortie. Il passe alors dans les veines pour arriver dans l’oreillette droite (dans le cœur droit), le sang arrive dans le ventricule droit et en ressort (toujours bleu) puis passe dans les veines pour revenir aux capillaires pulmonaire. D’autre part, le sang oxydé et désoxydé est apporté au cerveau aux muscles et vise-versa. Ce circuit se répète comme cela.
Expliquer pourquoi on parle de la double circulation du sang.
Comment l’organisation du cœur permet elle une circulation indépendante entre le sang riche provenant des poumons et le sang pauvre en O2 revenant des organes ?
Car il y a la circulation dite générale qui propulse le sang dans tout l’organisme grâce à l’aorte et l’autre dite pulmonaire c’est la circulation pulmonaire et la récupération du sang veineux. Cela permet au sang de se recharger en dioxygène dans les poumons et de le distribuer a tout les organes. Sachant que les organes de la circulation « générale » sont disposés en parallèle, grâce a cet agencement, ils reçoivent tous du sang venant directement du cœur avec la même teneur en dioxygène. Le débit sanguin reçu dépend de l’organe et des ses besoins.
A l’aide de l’animation, rappeler les échanges qui se produisent :
1- entre les alvéoles pulmonaires et le sang
2- entre les replis intestinaux (villosités)
3- entre le muscle et le sang
1- Echanges alvéoles pulmonaires – sang :
L’air inspiré arrive dans les alvéoles pulmonaires. Il s’appauvrit en dioxygène et s’enrichit en dioxyde de carbone avant d’être expiré. La finesse de la paroi des capillaires et des alvéoles pulmonaires, la grande surface d’échange et l’importante irrigation sanguine des parois des alvéoles pulmonaires, permettent les échanges entre le sang et l’air contenu dans les alvéoles pulmonaires. Une partie du dioxygène contenu dans l’air des alvéoles, passe dans le sang en traversant la paroi des alvéoles et des capillaires sanguins. Mais le dioxyde de carbone passe du sang dans l’air.
2- Echanges villosités – sang :
Lors de la digestion des aliments, des échanges nutritifs ont lieu entre les systèmes circulatoire et digestif. Ils se produisent au niveau de l’intestin grêle, seul organe qui communique avec le système circulatoire. Les échanges entre l’intestin et le sang sont rendus possibles par la présence de capillaires sanguins dans la paroi de l’intestin grêle (villosités). Les nutriments qui passent ainsi dans le sang sont transportés vers tout le corps.
Image tirée du livre
3- Echanges muscles – sang :
Les organes effectuent en permanence des échanges avec le sang : ils y prélèvent des nutriments et du dioxygène ; ils y rejettent des déchets dont le dioxyde de carbone. La consommation de nutriments et de dioxygène, le rejet de dioxyde de carbone par les organes varient selon leur activité, cela s’accompagne de modifications au niveau de l’organisme (augmentation de la température, des rythmes cardiaque et respiratoire). Les muscles reçoivent du sang par les vaisseaux sanguins : ils sont richement irrigués. Les muscles prélèvent en permanence dans le sang du glucose (et du dioxygène ; ils y rejettent du dioxyde de carbone . A l’effort, les muscles prélèvent encore plus de glucose et de dioxygène et rejettent encore plus de dioxyde de carbone . A l’effort, le débit sanguin augmente principalement dans les muscles (x10 environ), ce qui facilite les échanges entre le muscle et le sang.
PROBLEMATIQUES :
Pourquoi la consommation d’O2 augmente-t-elle au cours d’un effort ?
A quoi cet O2 supplémentaire est-il nécessaire ?
A quoi est-il utilisé ?
Lors de l’exercice physique, l’organisme a besoin d’énergie produite par la dégradation des nutriments en présence de dioxygène, c’est la respiration. Au cours d’un exercice physique, la consommation de dioxygène augmente car on y tire notre énergie. L’énergie produite est utilisée pour la contraction musculaire et dissipée sous forme de chaleur. Lors d’un effort physique, le muscle a besoin d’un apport d’énergie plus important et plus le volume d’O2 consommé est important. Au delà d’une certaine puissance d’exercice, la consommation de dioxygène n’augmente plus elle est maximale, c’est la VO2 max. En conclusion, lors d’un effort physique, l’organisme s’adapte en faisant pénétrer plus d’air dans les poumons, ce qui lui permet de prélever une plus grande quantité d’O2 en un minimum de temps.
Comment cette plus grande quantité de nutriments et de dioxygène est-elle amenée efficacement aux muscles lors d’un effort physique ?
Les nutriments et dioxygène libèrent de l’énergie utilisable pour le fonctionnement des organes. Le dioxygène permet de brûler les nutriments pour fournir de l’énergie à l’organisme et produire de la chaleur (sueur, rougeurs etc..)
La quantité de sang éjectée par le cœur augmente-t-elle aussi pendant l’effort ?
Le volume d’éjection systolique est plus élevé lors d’un effort physique qu’au repos. Par contre, il est le même quelle que soit l’intensité de l’effort. Ce paramètre est strictement dépendant de la morphologie du cœur de l’individu. Il peut lui aussi être amélioré par l’entraînement.
Ainsi, le débit cardiaque augmente fortement lors d’un effort physique jusqu’à atteindre une valeur maximale. Cette augmentation du DC va être à l’origine de l’augmentation de la pression artérielle. Une plus grande quantité de sang va quitter le cœur en direction :
- des poumons où
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