Santé mentale- analyse des cas clinique
Par Matt • 24 Avril 2018 • 4 521 Mots (19 Pages) • 682 Vues
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sa façon de penser, toujours pour éviter des conflits éventuels. Une fois, cependant, a mentionné à une amie le fond de sa pensée et a, par la suite, retiré ses propos en voyant la réaction de son amie. . « … elle se met à m’engueuler…j’ai rien dit , oublie ça…… » (11, 3,03-3,09 )
Cela a pris un an avant de se décider pour faire un programme, le fait conditionnellement à un support de la part d’une autre personne.
Souffre d’anxiété, préfère que les autres viennent vers elle. Évite lorsqu’il y a beaucoup de personnes.
Victime d’un abus sexuel lorsqu’elle était jeune, elle craint maintenant de rencontrer des hommes, elle est convaincue que l’homme veut juste de la sexualité.
Il lui faut un signe de l’autre avant de s’ouvrir pour avoir la preuve qu’elle peut faire confiance et aussi la preuve que l’autre l’aime réellement. Pour sortir avec un homme, celui-ci doit faire la preuve de son sérieux, la peur d’être rejetée est trop importante.
Cela prend beaucoup de temps avant de prendre un risque au niveau relationnel, à moins qu’elle connaisse une personne.
Est consciente aussi, qu’elle est utilisée, compte tenu de sa bonne écoute, Par contre, elle décide toujours d’aider les autres et s’attend à une fermeture de la part de l’autre dès que la difficulté est réglée.
Troubles affectifs
Personne très anxieuse, sensible aux remarques des autres mais ne le démontre pas. D’une façon générale on parle de grande sensibilité. Sensible aux remarques des autres mais ne le fera pas voir.
Elle donne l’exemple suivant… ( sic ) « ..Mettons qu’on est trois, ils vont discuter et moi je vais écouter, …ils vont me demander mon avis … là je donne mon avis,..(silence ) puis là ils vont dire non, ton avis est pas bon,…cela va me faire quelque chose..je vais passer par-dessus, cela me fait de quoi… » (ll, 06,34- 7,20)
Sensible aussi au sentiment d’abandon, évoque le mal qu’elle a lorsque ses amis l’abandonnent après avoir apporté de l’aide. Elle justifie ce comportement, en disant « je ne trouve pas cela correct mais en même temps, je me dis… je me parle. Ils ont leur vie à faire pis tout ça... » (ll, 8,08- 8,15 )
A de la difficulté à exprimer ses émotions même avec une personne qui est près d’elle , en fait tout dépend de son niveau d’écoute et de compréhension. Avec les amis, certaines choses ne sont pas dites, car considérés comme lourdes, mais il y a une peur d’être ridiculisée qui fait que le sujet s’abstient de livrer le fond de sa pensée. Avec son père a peur de livrer ses émotions car il n’est pas d’accord avec ce qu’elle peut dire. Elle mentionne qu’il est borné.
L’ ennui lui donne matière à réflexions avec aggravation pour des pensées morbides, comme l’envie de disparaître, la dépréciation de soi, se pose des questions en lien avec le vide de l’existence. Les pensées suicidaires sont très présentes lorsqu’elle s’ennuie. Se sent inapte à résoudre ses difficultés.
Troubles cognitifs
Ne croit pas nécessairement à la télépathie mais s’invente une raison de vivre.
A le sens de l’exagération lorsque tout va mal, entre autres, et n’arrive pas à contrôler sa pensée, trop dans sa tête, trop dans l’émotion.,selon ses dires. N’entend pas des voix, mais croient que les gens rient d’elle et se moquent d’elle.
A imaginé aussi, que la petite fille décédée lui a donné un guide, à savoir son chat, ce guide devenu un ange gardien. Peut proposer certaines choses au travail, mais quelquefois a besoin de l’appui des autres, Peur de rester inactive, tendance à la déprime. Tendance à remettre à plus tard, certaines choses, par peur d’affronter les autres. Aime faire le ménage lorsqu’elle est seule et le remet à plus tard si ce n’est pas le cas.
Troubles du comportement
Impulsive mais contrôlée selon ses dires, s’est mis à dépenser, a acheté des vêtements mais n’en avait pas besoin. Impulsive aussi pour la consommation de médicaments, mais a arrêté de consommer de l’alcool, car il y a avait un mélange alcool et médicaments, consciente, par contre, de s’enfoncer. Ne consommait pas de l’alcool tous les jours, sauf durant les derniers mois, mais un jour a pris conscience de son intoxication. A pris aussi de la drogue.
Ne sait plus tellement la ligne entre la réalité et la fiction, l’objet possible de violence physique et sexuelle lors de sa consommation trop intense.
Pas de période de grande sexualité, au contraire, a eu une relation sexuelle, avec un homme, cela s’est bien passé mais s’est fait embarquer sans s’en rendre compte. Se dit victime de manipulation. Un ami, qui a attendu seulement chez lui de lui dire la réalité.
A fait plusieurs tentatives de suicide, ne peut pas dire les raisons cependant. Toujours avec des médicaments. N’a pas tendance à jouer ou consommer de la nourriture à outrance, ni menacer ni agression, ni automutilation sauf à l’adolescence,
Histoire de la condition actuelle
Née avant terme, a manqué d’oxygène à la naissance. Dans sa famille, on lui mettait des limites compte tenu de ses difficultés de coordination et autres. Problèmes de spasmes, problèmes d’orientation, la main gauche pas tellement mobile, enfant surprotégé. Se faisait dire qu’elle était incapable et peu compétente
Mentionne qu’elle aurait pu apprendre plus vite si on avait été positif à son égard.
On disait d’elle qu’elle était « braillarde » lorsqu’elle était enfant. Mentionne qu’elle achetait ses amis. Un père alcoolique et une mère surprotectrice étaient sa vision des choses dans l’enfance. Ne se sentait pas aimée. Elle suivait sa mère lors des sorties mais, plus tard, négligence de la part de la mère. Mère possessive. Il y avait de la chicane à la maison, des disputes, sans être violentée par les parents.
Plus jeune de la famille, a trois frères, une différence de quatre ans avec le plus jeune.
Plus jeune, elle s’entendait bien avec un de ses frères. Parle de sa famille comme d ‘une famille dysfonctionnelle. Un père alcoolique et une mère égocentrique et égoïste. Une mère pas heureuse et critiquait tout. Des promesses non tenues.
Un
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