PSYCHOLOGIE : CONCEPTS DE BASE EN PSYCHOLOGIE

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fonction psychique ayant pour rôle d’interdire l’accès des désirs inconscients au système préconscient-conscient. La censure serait à l’origine du refoulement et elle peut se relâcher dans les rêves. Elle est liée avec le surmoi. Elle sera plus tard englobée dans les mécanismes de défense.

9/Comment se manifeste celui qui souffre d’un complexe d’exclusion ?

« L’abandon est l’une des causes les plus courantes du mal-être et du mal de vivre ». Une personne souffrant d’un complexe d’exclusion se raidit à la moindre froideur et tire argument de ce qu’on n’apprécie pas chez lui pour s’isoler d’avantage. Cette personne pense ne pas pouvoir être aimée, appréciée et s’interroge sur ce que son entourage pense de lui par peur de déplaire ou de ne pas être accepté.

10/ Quel est le lien entre le psychodrame et le sociodrame ?

Le psychodrame est une technique dans laquelle le thérapeute met en scène les conflits mentaux d’un patient pour les faire jouer afin d’aider à leur rétablissement. Les malades sont invités à monter sur une scène de théâtre et à jouer un rôle qu’ils doivent imaginer et dans lequel ils sont censés « se projeter ».

Le psychodrame individuel, généralement réservé à des personnes ayant des difficultés plus prononcées, est un lieu de découvertes et d’inventivité qui peut réussir là où d’autres démarches thérapeutiques ont échoué.

Le sociodrame est un mode de jeu dramatique, inventé par Moreno s’adressant à un groupe qui vise à une catharsis collective. Le public devient le patient. Les acteurs incarnent des rôles et transforment leurs caractères singuliers pour devenir des types, des symboles, des individus en relation (les élèves d’une classe et un maître, des ouvriers et leur chef d’équipe). Il s’agit de dégager, grâce aux attitudes inconscientes et automatiques devant le jeu, la nature et l’intensité des conflits sociaux et affectifs à travers cette catharsis.

Au lieu d’être comme le psychodrame, centré sur l’individu, la démarche sociodramatique concerne des problèmes collectifs. Mais ces deux techniques sont basées sur des jeux de rôles, des mises en scène qui permettent aux patients de se délivrer.

11/ Vers quoi le complexe d’infériorité pousse-t-il celui qui en souffre ?

Le complexe d’infériorité désigne une perception de soi exprimée comme inférieure. Ce sentiment peut survenir lors d’une infériorité réelle ou imaginaire chez l’individu affecté qui créer un problème d’estime de soi et même une surestimation d’autrui. L’individu se sent inférieur physiquement, ou même intellectuellement ; ce complexe est à l’origine d’un événement passé dans l’enfance ou en société qui le pousse à rester en retrait.

L’être ressent une peur d’autrui, un repli sur soi, des angoisses, et peut engendrer des troubles mentaux, des troubles de la personnalité et des troubles de l’humeur (les actes asociaux comme les attentats, les crimes, les violences). Ces sentiments s’intensifient à travers des échecs, mais peuvent être vaincus : pour s’en débarrasser, il faut en comprendre les causes.

12/ Que pouvez-vous conclure sur le complexé ?

Tout homme est profondément marqué dans la formation de sa personnalité par la manière dont il a surmonté le réseau tissé autour de ses parents. Le complexe est une réalité psychique qui oriente à son insu les activités du sujet. Dans le complexe, l’individu cherche à compenser l’infériorité de manière hallucinatoire. Il réagit en fuyant dans l’imaginaire ou bien en se livrant à des actes asociaux qui seront une manière pour lui de prendre revanche sur la vie.

Le complexe peut avoir des répercussions sur son psychisme, son milieu social. Comme par exemple de la jalousie agressive (complexe de Caïn), pouvant aller jusqu’au meurtre.

Le but pour le complexé est d’être le « meilleur », c’est l’esprit de compétition qui prend le dessus.

Le complexé, au contraire de l’homme sain, se conforte dans son dogmatisme.

Ces complexes peuvent avoir de graves répercussions dans la vie de l’individu. Le but est de passer d’une technique de défense faite de refus, à une prise de conscience progressive, permettant de maîtriser ces complexes