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Les associations phénotypiques

Par   •  30 Octobre 2018  •  1 241 Mots (5 Pages)  •  410 Vues

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mon camarade vous montrer comment celle-ci influent le phénotype des espèces sans en modifier le génotype.

Pour ce faire, il va prendre en exemple les associations symbiotiques présentes dans les documents fournis pas notre professeur.

Premièrement nous avons le couple fabacée/rhizobium (mes camarades vous ont déjà expliquer la relation entre les deux espèces). Je rappelle donc La plante accueille les bactéries dans des structures symbiotiques visibles à l’œil nu sur le système racinaire, appelées nodules ou nodosités. Dans les nodules, la plante créé un environnement favorable aux bactéries, qui se multiplient et fixent l’azote de manière intensive. Pour cela elle met à disposition des bactéries une grande quantité d’ATP issu de la photosynthèse, et elle maintient dans le nodule un microenvironnement anoxique grâce à ses molécules de leghémoglobine qui fixent l’O2. On voit donc que le phénotype de la plante associé au rhizobium est différent sur au moins 2 caractères sur le phénotype macroscopique : la croissance, ainsi que la formation de nodules sur ses racines. Les bactéries quant à elle présente un changement de phénotype comportementale et moléculaire car elles ne produisent que la protéine de nitrogénase qu’en présence d’une fabacée

L’association des cnidaires et des zooxanthelles quant à elle influe sur la couleur du corail. Il présente en général une couleur jaune brune due aux zooxanthelles et devient blanc quand il en est dépourvu donc on a une différence sur le phénotype macroscopique des cnidaires. Les zooxanthelles quant à elle sont beaucoup plus efficace à la photo synthétisations lorsqu’elle est en présence de broyat de corail (cnidaires donc), on a un changement sur le phénotype comportemental.

On voit que pour l’association végétal/mycorhizes un dispositif expérimental simple permet de mettre en évidence l’effet de la présence des champignons sur la croissance d’un végétal. Ici, des plants de basilic sont divisés en deux lots, un lot planté dans une terre stérilisée et enrichie en champignon à mycorhizes et un lot planté dans une terre stérilisée. La taille des plants de basilic est mesurée. Plus le temps de croissance augmente et plus la différence entre les plants mycorhizés et les plants non mycorhizés augmente ; les plants mycorhizés ont une croissance plus importante. Des observations des racines à la loupe ou au microscope permettent de visualiser le mycélium en association avec les racines. Donc nous avons une majeure différence de phénotype macroscopique entre les deux plantes, celle en présence de mycorhizes est bien plus grande et possède des filaments mycéliens sur ses racines.

Le couple algue/champignon (lichen) le champignon seulement en présence d’algue forme une structure dite lichénique ainsi qu’un pigment jaune. On a donc un changement dans le phénotype macroscopique (pigment) et comportementale/moléculaire car ces structures ne sont créées par le champignon qu’en présence d’algue.

Finalement nous avons l’association algues/anémone. On voit que les anémones associées aux algues se déplaces vers la lumière tandis que celle étant seul ne bouge pas nécessairement vers la lumière. On peut donc conclure que l’algue influe sur le phénotype comportemental de l’anémone

On pourrait conclure en disant que : Les associations entre êtres vivants peuvent : – Modifier la croissance des partenaires ; c’est le cas des plants de basilic et des champignons à mycorhizes. – Entraîner la production de nouvelles molécules ; c’est le cas des substances lichéniques produites par des champignons associés à des algues dans des lichens. Le champignon ne produit ces substances qu’en présence de l’algue. – Entraîner la production de nouvelles structures ; c’est le cas des champignons qui vivent en symbiose avec des fourmis. Ces dernières taillent le champignon. Ce faisant, elles favorisent sa croissance et provoquent l’apparition de nouvelles structures : des boules riches en éléments nutritifs pour les fourmis. – Entraîner la production de nouveaux comportements ; ainsi, les anémones en symbiose avec des algues se déplacent vers des sources de lumière alors que ce comportement n’existe pas chez les anémones

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