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Le robot, un objet pas comme les autres?

Par   •  27 Août 2018  •  1 583 Mots (7 Pages)  •  683 Vues

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Non seulement le robot regroupe de nombreux avantages pour l’être humain mais en plus, il ne représente aucune menace pour lui[e].

- Le robot : les avantages d’une technologie sans menace :

Les robots aident les humains, ils exécutent de nombreux travaux, ils dépannent, réparent, construisent (doc 3) mais ne représentent jamais une menace pour l’homme (doc 1). Le robot est une machine plus ou moins perfectionnée qui n’a ni cœur, ni âme, qui ne possède aucune conscience personnelle et donc aucune éthique d’ordre morale, artistique ou spirituelle (doc 1 lignes 16 et 18 à 20).

Un robot n’atteindra jamais la complexité d’un être humain, il reste donc inférieur et limité (doc 3, lignes 9 à 14)

Il ne pourra jamais s’élever au-dessus de la matière. Pour un robot, absolument tout est matériel (doc 2, lignes 5 à 9) il ne ressent donc aucune émotion et n’est doué d’aucune qualité humaine (doc 2, lignes 4 et 5).

Le[f] robot est un objet utilitaire qui rend de multiples services et qu’il est facile de se procurer. Utile et accessible, il est également sans menace car le robot reste une machine qui ne peut dépasser l’être humain. Cependant, certains experts aimeraient le doter d’une forme d’éthique qui lui permettrait une certaine autonomie. Aussi certains scientifiques et chercheurs s’inquiètent de voir apparaitre de plus en plus de robots autonomes qui apporteraient avec eux un grand nombre de risques.

II/. Les risques et faille consubstantielles à tout système informatique :

- Les risques d’une perte de contrôle et de désobéissance :

Doc 2, lignes 4 et 5 : La volonté de donner de plus en plus d’autonomie aux robots les rendra de moins en moins contrôlables. Si nous perdons le contrôle des robots, ils deviennent dangereux et menaçant pour l’être humain (doc. 2, lignes 12 à 14) car une totale autonomie leur permettrait de prendre eux-mêmes leurs décisions, au risque de désobéir aux ordres donnés par l’homme.

Au-delà d’une perte de contrôle de la machine, le système informatique comporte en lui-même un risque de défaillance consubstantielle à son fonctionnement informatique[g].

- La faille consubstantielle à tout système informatique :

En effet, tout système informatique comporte en lui-même un risque inhérent à sa fabrication qui provient de sa nature même : « le bug » (doc 2, lignes 19 à 21). Il s’agit d’un disfonctionnement grave et imprévisible, apparenté à une folie soudaine qui peut conduire à l’acte meurtrier. Dans cette perspective, le robot devient un objet menaçant et dangereux dont la crainte est légitime (doc 2, lignes 20 à 24).

Après lui[h] avoir laissé une trop grande autonomie, le robot peut alors désobéir et l’homme peut craindre que la machine prenne le dessus sur son créateur. Non seulement, l’homme peut perdre le contrôle de la machine mais il n’est pas non plus à l’abri d’un disfonctionnement informatique qui peut conduire le robot à la folie meurtrière. Cette crainte légitime d’une certaine humanisation de la machine est sans compter l’invasion même de la machine dans la vie intime de l’être humain.

III/. Un monde version robotique ou la fin de l’humanité :

- Le meilleur des mondes version robotique :

Doc 3, lignes 14 à 15 + titre de l’article. Peu à peu l’homme se rend dépendant de ses propres créations et bientôt il ne peut plus se passer des robots. Ainsi les robots envahissent nos vies dans un espace-temps qui ne nous laisse plus la liberté d’entreprendre. Le robot, fait tout, peut tout, règle tout jusqu’à la vie intime de l’être humain (doc 3. Lignes 9 à 10). Très peu de chose le diffère de l’homme (doc 3, lignes 9 à 14).

Après[i] une humanisation du robot, l’être humain, à son tour, semble se robotiser peu à peu en se laissant envahir par la robotique.

- La fin de l’humanité

Cette course vers un monde idyllique habité de robots causera notre perte et la fin d’une humanité à son âge d’or (doc 3, lignes 14 à 16).

CONCLUSION

Comme[j] nous le comprenons…..

Comme nous l’avons compris à travers la lecture comparée des documents de ce corpus, les robots rendent de multiples services. Ils sont très performants et apportent une aide considérable aux êtres humains dans leur quotidien. Simples objets de consommation, le robot reste une machine, une mécanique inhumaine dépourvue de toute qualité ou éthique humaine tels que le sens du beau, de la morale, du spirituel. La peur du robot et de sa nuisance est bien injustifiée. Cependant, si le robot n’est pas doué du libre arbitre, les études scientifiques actuelles cherchent désormais à obtenir une plus grande autonomie du robot afin qu’il puisse prendre lui-même ses décisions. Ainsi, la crainte d’un cerveau artificiel qui prendrait ses décisions en toute autonomie semble légitime. En effet, le risque de décision arbitraire et sans nuance associé à une faille du système informatique tel que le « bug » apparaît inévitable. Nous pouvons donc perdre le contrôle de nos machines. Enfin, l’intégration de robots en trop grand nombre dans notre vie quotidienne aboutit à un monde idéal « version robotique ». Et pour notre plus grand malheur, l’être-humain ne peut plus se passer de robots et y perd, peu à peu, l’essence même de l’humanité.

Au[k] centre de tous ces objets qui nous envahissent et à la lumière des craintes, des risques et des menaces d’une robotique omniprésente, le robot ne semble pas être un objet comme les autres.

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