La Terre dans l'espace

...

Un même gène peut exister sous différentes versions ; ce sont les allèles. Les différents allèles présentent des séquences nucléotidiques très proches. Ces différences ont pour origine des mutations : modification de l’information génétique responsable de l’apparition de caractères héréditaires nouveaux.

[pic 3]

[pic 4]

Biodiversité actuelle et passée

Bilan :

La biodiversité se définie à trois niveaux qui sont emboités les une dans les autres. La biodiversité des écosystèmes correspond à la biodiversité des milieux de vie (forêt tropical, désert, océan, lac…). Cette biodiversité inclut la biodiversité des espèces : diversité des espèces vivantes. La biodiversité génétique correspond aux différences entre les individus d’une même espèce lié à l’existence des allèles.

Au cours des temps géologiques, les espèces peuplant les différents écosystèmes terrestres ont changé ; des espèces sont apparues et d’autres ont disparu.

Les variations de l’environnement sont une des principales causes de modification de la biodiversité au cours du temps. Ces variations sont notamment dues aux changements climatiques.

L’Homme est en grande partie responsable de la baisse de la biodiversité avec la destruction des habitats (déforestation…) et la surexploitation par la pêche, la chasse…

[pic 5]

Diversité et parenté au sein des vertébrés

Bilan :

Les vertébrés sont des êtres vivants qui possèdent un squelette osseux interne organisé autour d’un axe vertébrale. On distingue 5 groupes : les reptiles, les amphibiens, les poissons, les oiseaux et les mammifères.

On reconnaît :

- Un axe antéro-postérieur qui organise le corps d’avant en arrière et qui se divise en trois parties : tête, tronc et souvent queue.

- Un axe dorso-ventral qui organise le corps du dos au ventre

- Un axe droite-gauche qui détermine une symétrie bilatérale présente pour de nombreux organes (2 poumons, 2 reins…)

L’organisation commune de tous les vertébrés et les différences entre les groupes sont le résultat d’une origine commune et de l’évolution au cours de laquelle des caractères nouveaux sont apparus.

[pic 6]

Une première approche de l’évolution

Bilan :

La présence d’un allèle au sein d’une population peut augmenter ou diminuer voir disparaitre.

La dérive génétique est une variation aléatoire de la fréquence des allèles au cours du temps dans une population. Elle est une conséquence de la reproduction sexuée qui conduit à l’augmentation ou la diminution de la présence d’un allèle dans une population. L’effet de la dérive génétique est d’autant plus important lorsque la population est petite car elle est très vite appauvrie génétiquement alors qu’elle tend à rester stable lorsque la population est plus importante.

La sélection naturelle est une variation non aléatoire de la fréquence des allèles. Dans un milieu donné, certains allèles donnent un avantage aux individus qui le portent. Ceux-ci ont donc plus de chance de survie et donc de se reproduire. Au fur et à mesure des générations, la fréquence des allèles avantageux augmente dans une population. La sélection naturelle explique l’adaptation génétique des populations à leur milieu de vie.

Sous l’effet combiné de la sélection naturelle et de la dérive génétique, les populations d’une même espèce peuvent se transformer. Lorsque les différences génétiques deviennent importantes entre deux populations, les individus issus de chacune des populations ne peuvent plus se reproduire entre elles. Dès lors, les deux populations forment deux espèces distinctes et nouvelles.

[pic 7]

[pic 8]