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Dossier projet personnel de l'édudiant cosmétologie

Par   •  10 Janvier 2018  •  7 686 Mots (31 Pages)  •  748 Vues

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jour, les français achètent en moyenne 525000 shampoings, 309 000 produits de soin spécifiques et 157000 flacons de parfums dont 45000 seulement pour les hommes !

Aujourd’hui, on note deux nouvelles tendances très porteuses :

le marché de l’homme qui représente 10 % du marché total des cosmétiques et parfumerie

le marché du bio, représentant 3 à 4 % du marché des cosmétiques en France pour l’année 2007 et suivant une augmentation de 40 % par an.

C’est sur cette dernière tendance que nous allons nous attarder, afin d’introduire au mieux l’étude de l’entreprise Phyto’aromatica, l’un des acteurs du secteur des cosmétiques naturels et biologiques.

« Ce que l’on met sur sa peau est aussi important que ce que l’on met dans son assiette. Notre peau, organe sensible, reliée à l’ensemble des fonctions vitales de notre corps, a besoin d’une nourriture saine, de l’intérieur comme de l’extérieur. »

Jean- Philippe Naboulet, (Pharmacien, Responsable Qualité et Affaires Réglementaires chez Weleda France)

Cette citation résume en une phrase la cause de cette nouvelle tendance, de cet attrait grandissant pour tout ce qui est naturel et/ou biologique.

On note, ainsi, la volonté de revenir à des produits issus de la nature davantage rassurants, car dépourvus d’agents chimiques ou méconnus qui effraient. A l’heure où ont lieu des événements tels que les scandales autour de la composition de certains produits alimentaires, des plantes OGM imposées par Monsanto (compagnie américaine) aux agriculteurs ou encore des mises en garde contre le paraben, qui serait impliqué dans le développement de certains cancers, nombre d’entre nous ont pour seul objectif de s’ assurer une vie en bonne santé avec une consommation, essentiellement, de produits sains.

2) Les cosmétiques naturels : nouvelle tendance

a) Quelques définitions

La définition d’un « produit cosmétique naturel » est donnée par le Comité d’Experts sur les produits cosmétiques du Conseil de l’Europe :

On entend par « produit cosmétique naturel », tout produit qui se compose de substances naturelles (toute substance d’origine végétale, animale ou minérale, ainsi que les mélanges de ces substances), et qui est produit (obtenu et traité) dans des conditions bien définies (méthodes physiques, microbiologiques et enzymatiques).

« Un produit fini ne peut être qualifié de « naturel » que s’il ne contient aucun produit de synthèse (à l’exception des conservateurs, parfums et propulseurs) ». Les ingrédients des cosmétiques naturels sont principalement des composants utilisés en Phytothérapie et Phytocosmétologie.

La Phytocosmétologie et la Phytothérapie se fondent sur l’énergie vitale des plantes ; leur potentiel de régénération et d’adaptation, leurs systèmes de protection et leurs fragrances. Il s’agit donc pour la première, d’une cosmétique utilisant les plantes et les mettant, notamment, au service de la peau et pour la seconde, d’une thérapie par les plantes. La création de produits se fait par sélection de la meilleure espèce de plante dans sa catégorie, de la partie de la plante la plus efficace pour le problème à traîter, du pays ou de la région où cette plante est la meilleure et enfin par récolte de la plante au moment où elle donne les principes actifs les plus performants..

Au sein de cette tendance « au naturel », c’est le marché du bio qui prend le plus bel envol.

On entend par « produit cosmétique biologique » , une famille de produits contenant un maximum d’ingrédients naturels, issus du règne végétal, comme l’huile d’olive, d’amande ou d’argan, le karité ou les extraits de fruits, les huiles essentielles et les eaux florales. Les fabricants s’interdisent par ailleurs d’utiliser des substances indésirables comme les silicones synthétiques (non biodégradables), les parfums de synthèse, les colorants et pigments de synthèse, les conservateurs trop puissants, les matières premières non renouvelables comme les huiles minérales qui sont des résidus de la pétrochimie, les ingrédients obtenus par des procédés de fabrication non respectueux de l’environnement, et les matières premières supposant la mort d’un animal.

Le pourcentage d’ingrédients naturels est très variable en l’absence de réglementation spécifique. Les certifications peuvent cependant donner une idée de ce pourcentage. En dehors de cette définition, les cosmétiques biologiques s’entourent de valeurs éthiques et écologiques telles que le commerce équitable ou encore la sauvegarde des écosystèmes.

b) Evolution du marché des produits cosmétiques naturels et biologiques

Au niveau mondial :

En 2007, le marché du cosmétique conventionnel représentait 200 milliards d’euros de chiffre d’affaire alors que celui du cosmétique bio représentait 4,75 milliards d’euros soit un peu plus de 2 % du secteur des cosmétiques au niveau mondial.

Depuis, ce marché ne cesse d’évoluer et possède désormais deux moteurs de croissance : l’Europe (28%) et les Etats-Unis (65%). Ce marché est caractérisé par son dynamisme avec, pour l’année 2007, 350 lancements en Europe.

Au niveau européen :

En 2007, tous secteurs confondus, les ventes des produits cosmétiques et des parfums étaient d’environs 50 milliards d’euros. En 2008, le segment des cosmétiques bio dépassait les 3 % du marché des cosmétiques en Europe.

La croissance des cosmétiques bio est d’environs 20 % par an. Cette croissance est la conséquence de l’apparition de nombreux nouveaux produits et nouvelles entreprises.

Au niveau de la France :

Le marché des cosmétiques naturels et biologiques s’affiche comme le deuxième marché le plus important après l’Allemagne.

En

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