Assistante de vie, rapport de stage
Par Raze • 27 Juin 2018 • 1 452 Mots (6 Pages) • 678 Vues
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Toujours assise sur son fauteuil, nous lui enfilons les chaussures, le manteau, le bonnet, positionnons le fauteuil à la porte d'entrée, actionnons les freins. Posons la canne du coté mobile, et gentiment l'aidons à se lever tout en soutenant son bras gauche afin qu'elle ne perde pas l'équilibre.
Puis nous avançons doucement, tenant toujours son bras et en faisant attention à marcher en synchronisant nos pieds, pour une marche harmonieuse et sécurisée.
Après une bonne ballade, nous rentrons, ouvrons la porte, et la positionnons afin qu'elle puisse se rasseoir sur le fauteuil roulant en toute sécurité (puisque nous avons laissé le fauteuil à l'entrée, les freins mis en place).
Nous passons l'après-midi à faire les tâches ménagères qu'elle ne peut plus réaliser, tout en la faisant participer (dans la limite de ses possibilités), en lui demandant souvent son avis.
ÉTUDES DE DIFFÉRENTS CAS :
Au cours de mes différentes interventions j'ai pu constater que les personnes aidées voulaient garder leur autonomie. Il arrive que la personne se sente dévalorisée, cela peut provoquer parfois un repli sur elle-même ou une forte agitation.
Je suis arrivée à la conclusion qu'elles avaient besoin d'être rassurées. C'est pourquoi j'associe toujours le plus possible la personne aidée à ce que je fais, et l'encourage.
J'ai donc trouvé important, à travers mon action au domicile, de faire en sorte qu'elle se sente le mieux possible. Passant non seulement par son bien être physique (propre et soignée) mais aussi son apparence (coiffure, maquillage, tenue correcte…) donnant ains libre cours à l'échange verbal.
Conclusions :
C'est la capacité et / ou le droit d'une personne de choisir elle-même les règles de sa conduite, l'orientation de ses actes. L'autonomie consiste à gérer ses dépendances, à vivre avec sans pour autant leur être asservie.
Notre rôle est de favoriser l'autonomie
- Prendre en compte les souhaits les envies de la personne
- Prendre en compte et respecter les capacités de la personne et son rythme
- Faciliter
- Encourager
- Proposer des objets usuels appropriés au handicap
- Avoir le souci des postures du confort et de l’accessibilité des objets et des lieux.
Nous ne devons en aucun cas :
- Faire trop ou pas assez à la place de la personne
- Considérer que la personne est « incapable de faire »
- Faire pression sur la personne
- Ne pas se soucier de la bonne adaptation des objets et des lieux.
Définition de la déficience du handicap et dépendance:
La déficience est synonyme d'infirmité. Elle concerne l'atteinte, l'altération d'un organe ou d'un système par rapport au fonctionnement normal de cet organe. Elle peut être temporaire ou permanente.
Les déficiences physiques peuvent être :
- Organiques : ex. déficience rénale ou cardiaque
- Motrice : en rapport avec les mouvements (atteinte musculaire, osseuse, articulaire ou nerveuse.)
- Parole : cordes vocales abîmées, traumatismes etc.
Les déficiences sensorielles
- (auditives et équilibration, oculaires)
Les déficiences intellectuelles
- (atteinte de la mémoire, la pensée…)
Les déficiences psychiques
- (atteinte de la conscience, la perception, fonctions émotives, troubles du comportement)
Les déficiences esthétiques
- (déformation congénitale du visage ou consécutive à un accident)
Tous ces facteurs peuvent conduire à diverses incapacitéInsert Formula ds :
- Locomotion,
- communication,
- soins corporels,
- comportement.
Et amène la personne à une situation de dépendance.
C'est la situation d'une personne qui en raison d'un déficit anatomique ou d'un trouble psychologique, ne peut remplir des fonction ou effectuer des gestes de la vie quotidienne sans le recours d'une autre personne.
Les gestes de la vie quotidienne concernent les occupations habituelles, l'entretien du ménage la préparation des repas, les besoins élémentaires tels que se nourrir, se vêtir, assurer son hygiène et sur le plan mental s'orienter dans l'espace.
La dépendance est un risque pour l'autonomie, car elle induit des limites à notre action.
Le sentiment de ne plus pouvoir faire telle ou telle chose sans aide extérieure, peut donner à la personne l'impression qu'elle n'a plus de prise sur cet environnement, qu'elle n'a plus sa liberté et son choix d'action. Ce sentiment s'accompagne souvent d'une détresse morale et dévalorisation de soi.
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