Analyse de pratique en EHPAD

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J'ai effectué par la suite plusieurs recherches sur le potassium, car ma patiente avait une prescription pour un prélèvement au niveau du ionogramme sanguin et plus particulièrement du taux de potassium. Le ionogramme est le dosage des principaux constituants ioniques du sang. Le potassium agit en collaboration avec le sodium. Tous deux sont chargés de maintenir l'équilibre acido-basique du corps et des fluides. Le potassium, seul, permet la transmission d'impulsions nerveuses, la contraction musculaire , le bon fonctionnement de la fonction rénale. Lors d'une prise de sang, le ionogramme sanguin est principalement le tube qu'il faut remplir en premier, car en laissant le garrot pendant un certain temps, les résultats surtout au niveau du potassium sont altérés. Pour que le prélèvement soit idéal, il faut si cela est possible laisser le garrot moins d'une minute avant le prélèvement. Quand le garrot est laissé serrer trop longtemps, ça fait éclater certaines cellules sanguines ce qui libère donc du potassium.

L'insuffisance rénale est une maladie qui entraîne la détérioration graduelle et irréversible de la capacité des reins à filtrer le sang et à excréter certaines hormones. Il y a diverses causes à la pathologie d'insuffisance rénale comme la déshydratation, les infections sévères, ou dû encore à une exposition trop importante à des produits toxiques. Les signes de l'insuffisance rénale sont une enflure des jambes et des pieds, des douleurs à la miction avec une diminution du volume des urines et urines plus fréquentes, ou encore des urines mousseuse, trouble ou de couleur foncée. L'insuffisance rénale provoque souvent une hypertension artérielle. Lors d'une insuffisance rénale, on a une surveillance clinique (prise des constantes et surtout de l'hypertension artérielle) mais aussi biologique (surveillance avec le ionogramme).

Phase analytique :

Ai-je respecter les règles d'asepsie exigée lors de ce soin ?

Je peux dire que je n'ai pas respecté les règles d'asepsie lors de ce soin car j'ai retouché le bras de ma patiente après l'avoir désinfecté, alors qu'après avoir désinfecté la peau lors d'un prélèvement sanguin, on ne doit plus la retoucher, de plus après avoir désinfecté j'aurais dû changer de paire de gants, afin de ne pas remettre les germes avec lequel j'ai retouché la peau. Pour éviter de refaire une telle faute d'asepsie j'aurais dû retoucher le bras avant de mettre les gants et de désinfecter la peau de ma patiente. Le stress de savoirs que le laboratoire attendait le prélèvement et que ma patiente s'agiter m'a aussi beaucoup perturbée lors de ce soin. Avec le fait d'avoir fait plus de prise de sang, je serais en mesure d’éviter ce genre de faute afin d'avoir un soin le plus aseptique possible. Avoir redésinfecté ma peau après avoir touché le bras de la résidente m'a par ailleurs permis de rectifier la faute d'asepsie précédemment faite. Afin de ne plus faire ce genre de faute il faut que j'apprenne à surmonter mon stress et que j'arrive a me concentrer totalement sur mon soins afin que je ne perde pas la veine dans laquelle je veux piquer.

Ai je eus une bonne organisation lors de ce soin ?

Je pensais avoir une bonne organisation lors de ce soin car j'avais préparé tous les éléments avant de faire le prélèvement, or j'aurais dû aussi rapprocher les éléments près de moi et de plus préparé mon tube afin d'éviter de le faire tomber, et avoir besoin l'aide de l'infirmière. Je pense que le peu de dextérité que j'avais lors de cette première prise de sang m'a aussi désavantagé. Avec plus d'expériences, ma prise de sang aurait certainement été meilleure, et m'aurait permis de faire moins de fautes. Afin d'améliorer mon organisation je dois organiser tout d'abord le soin dans ma tête avant de prendre les éléments dont j'ai besoins et de les installer tous à porter de mains.

Avais-je les connaissances nécessaires afin de réaliser ce soin ?

Avant cette prise de sang je pensais que les connaissances nécessaires pour savoir réaliser une bonne prise de sang se résumer au fait de connaître le protocole et le déroulement de celle-ci. Or le fait d'avoir laissé le garrot avec le peu de connaissance que j'avais m'a aussi posé problème car sans l'intervention de l'infirmière, les résultats de potassium auraient été erronés à cause du peu de connaissances que j'avais. Le fait d'avoir attendu avant de faire ma prise de sang due à mon erreur de laisser le garrot m'a aussi perturbé, de plus que j'étais stressée de savoirs que le laboratoire était entrain d'attendre le prélèvement. Afin de ne plus faire ces erreurs je sais que maintenant je dois connaître pourquoi je fais une prise de sang ainsi que les effets que peut avoir la prise de sang sur les résultats. Maintenant lors de prochains prélèvements je ferais bien attention à desserrer le garrot pendant le temps que je prépare mon matériel. Il faut que je me renseigne donc sur la conduite à tenir en fonction de la raison du prélèvement à faire. Et que je connaisse les différents prélèvements et leurs utilités.

Comment mes différentes erreurs auraient pu porté préjudice au patient ?

Mes différentes erreurs auraient pu porter préjudice car avec la faute d'asepsie j'aurais pu introduire dans l'organisme de ma résidente des germes extérieur, donc lui déclencher une infection ou autres. Si l'IDE n'avait pas été là pour me donner un nouveau tube et m'aider à introduire mes tubes dans le corps de pompe. J'aurais dû dépiquer ma patiente afin de reprendre un nouveau tube et j'aurais donc dû recommencer le soin à zéro. Par ailleurs si j'avais essayé de rattraper le tube l'aiguille aurait pu se dépiquer par elle-même ou la résidente aurait toucher ce qui aurait un problème car le garrot était encore serré puis la patiente n'aurait pas désinfecté ses mains avant de toucher ce qui aurait pu introduire des germes. Voilà ce qui m'a fais comprendre qu'une bonne organisation est primordiale lors d'un soin. Mon manque de connaissances lors de ce soin aurait pu aussi porter préjudice à ma résidente, en effet en ayant des taux erronés, le médecin aurait pu mettre un traitement en place qui n'était pas adapté à