Analyse de la pratique de la réanimation

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pas à ce que j’ai pu effectuer auparavant. Lors de mon premier stage en réanimation, j’ai pu apprendre que les catécholamines et les sédatifs devaient passer sur une voie séparé et unique à chacun. Ainsi, lorsque Léa me signifie qu’elle veut les passer ensemble, je ne comprend pas au début. Le réanimateur qui a prescrit est en accord avec le choix de Léa. Je décide d’avoir plusieurs avis afin d’être sur de ce que pense savoir.

D’un point de vue des compétences de chacun, il s’agit du médecin pour les prescriptions mais du rôle de l’infirmière quant à l’application de celle-ci. La responsabilité en cas d’erreur revient ainsi en particularité à l’infirmière, en tant qu’étudiante et en passant au futur, je ne me contente pas d’appliquer une prescription.Je tente d’affiner mon côté critique quant aux prescriptions et aux modalités d’administration afin de ne pas avoir un rôle d’exécutante. Je reste sûr de mes connaissances concernant les modalités d’administrations des catécholamines et des sédatifs, dans cette situation le dosage est ainsi calculé en fonction de Moussa. Ainsi, en cas de changement de débit d’un des trois médicaments, cela entraine donc des « bolus » des autres médicaments qui se trouvent dans cette même tubulure. Le risque de bolus de catécholamine dû à l’augmentation dans la plupart du temps des sédations est important.

Cette situation m’aura permis de me remettre en question concernant mes connaissances des médicaments utilisés essentiellement en réanimation/urgence, je me rend compte qu’à travers mes différents stages j’acquiers des connaissances afin de pouvoir remettre en question les prescriptions médicales. Les propositions que j’ai pu faire à Léa quant à l’application de la prescription n’était pas fausse mais ne correspondait pas à la manière à laquelle elle voulait procéder.