Adm 3005 tn3, essai
Par Junecooper • 23 Octobre 2018 • 1 671 Mots (7 Pages) • 585 Vues
...
de la technologie; émergence de nouveaux marchés et changements dans la répartition mondiale de la richesse. Lorsque l’environnement évolue, il pose de nouveaux problèmes aux gestionnaires. Les nouvelles connaissances peuvent alors contribuer à invalider les connaissances qui prévalent dans toute industrie et constituer un obstacle au changement. La plupart des organisations ont du mal à faire face aux changements de l’environnement. La technologie est un important facteur environnemental qui ne cesse de menacer les structures existantes. Les technologies qui évoluent rapidement, tel que la technologie de l’information, imposent des exigences très lourdes.
Les organisations influent directement sur la technologie de l’information; en prenant des décisions quant à la manière dont celle-ci sera utilisée et au rôle qu’elle jouera au sein de l’entreprise; en déterminant les personnes qui concevront, construiront et exploiteront cette technologie au sein de l’organisation. Ces décisions déterminent les services d’information qui seront mis en place. Les facteurs environnementaux sont des facteurs externes qui influent sur l’adoption et la conception des systèmes d’information par l’entreprise. L’environnement procure également aux organisations des occasions qui font augmenter la demande de leurs produits.
Du point de vue économique, on considère la technologie des systèmes d’information comme un facteur de production qui peut remplacer le capital et la main d’œuvre. Elle permet aux entreprises de réduire leur taille puisqu’elle fait diminuer le coût des transactions. Elle peut aider l’entreprise à réduire les coûts liés à sa présence sur le marché. Elle permet également de contribuer à réduire les coûts internes de gestion. Enfin, elle permet d’abaisser les coûts d’agence car il est plus facile pour les gestionnaires de superviser un plus grand nombre d’employés. Les systèmes d’information ont un rôle politique puisqu’ils sont renforcés par la concurrence à laquelle se livre des sous-groupes de l’organisation pour déterminer qui sera en mesure d’influer d’avantage sur les règlements, les procédures et les ressources de l’organisation. Ils sont aussi associés à la politique organisationnelle car ils ont une influence sur l’accès à l’information. Ils peuvent modifier les tâches des employés, le moment et l’endroit ou elles sont exécutées et la manière dont elles sont accomplies dans l’organisation. C’est pourquoi on rencontre souvent une forte résistance au moment de leur implantation.
Au quotidien, les systèmes d’information servent à améliorer la communication, améliorer la prise de décision, améliorer l’utilisation des connaissances, améliorer les opérations et enfin améliorer les produits.
La première raison qui motive l’élaboration des systèmes est le rapport qui s’établit entre les forces externes de l’environnement et les forces internes inhérentes à l’organisation. Plusieurs systèmes échouent à cause de forces externes ou internes qui s’opposent entre elles. L’implantation ou la modification d’un système d’information a une grande influence sur les comportements ou sur l’organisation. Un système transforme la performance d’un grand nombre de personnes et de groupes ainsi que leurs interactions. Les changements dans la manière dont on définit l’information, dont on accède et dont on l’utilise pour gérer les ressources mènent à une nouvelle répartition de l’autorité et du pouvoir. Ce changement organisationnel interne entraîne de la résistance et de l’opposition et peut provoquer l’échec d’un système qui serait autrement efficace. Une des principales caractéristiques de la plupart des systèmes d’information est que l’on demande aux utilisateurs de changer de comportement pour faire fonctionner le système.
Il est évident que sans le soutien des cadres supérieurs ou de la base d’une organisation, tout projets de système d’information risquent d’être voués à l’échec. Il faut prendre des mesures organisationnelles clés pour que l’implantation soit efficace à long terme. Toutes mesures prises en vue d’améliorer le niveau d’apprentissage au sein de l’organisation et de surmonter les résistances à l’acquisition de nouvelles connaissances et pratiques sont utiles. Il faut que les acteurs en présences qui évoluent au sein de l’organisation puissent faire preuve de souplesse et d’esprit d’innovation sans s’enfermer dans des rôles prédéfinis. Il n’y a pas de raison qui puisse expliquer à elle seule le succès ou l’échec d’un système mais les facteurs suivants pourraient déterminer l’issue de l’implantation; le rôle des utilisateurs dans le processus d’implantation; le niveau de soutien de la direction dans l’effort d’implantation; le niveau de complexité et de risque du projet d’implantation; la qualité de la gestion du processus d’implantation. Il s’agit en grande partie de questions reliées aux comportements et à l’organisation.
En conclusion, les systèmes d’information et les organisations sont interdépendants. Les progrès techniques entraînent des changements sur le plan des personnes et les systèmes d’information modifient considérablement la vie de l’organisation. Tout progrès technique rencontre beaucoup de résistance. L’environnement évolue plus rapidement que les organisations et pose de nombreux problèmes aux gestionnaires. Les organisations influent sur la technologie de l’information. Les systèmes d’informations servent à améliorer la communication, la prise de décision, l’utilisation des connaissances, les opérations et les produits. Sans le soutien des cadres supérieurs ou de la base d’une organisation, tout système d’information est voué à l’échec. L’implantation d’un système d’information remet donc en question les valeurs de l’organisation mais si tous participent à l’effort collectif il y aura inévitablement des résultats positifs.
...