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ANALYSE DE PRATIQUE

Par   •  2 Janvier 2018  •  1 484 Mots (6 Pages)  •  712 Vues

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Après recherche[2] : le cannabis est détectable dans le sang de 0 à 24 heures dans le sang, de 3 à 5 jours dans les urines pour la consommation occasionnelle et jusqu’à 35 jours pour une consommation régulière.

Est-ce que MR L. s’est senti blessé ?

Etant donné que la patient avait déjà avoué au médecin avoir fumé, le fait d’aller avec lui jusqu’au toilette a été mal vécu. Est-ce que l’IDE avait pris en compte ce paramètre ?

J’ai vu des patients amener jusqu’au bureau des soins leur urine, ils n’étaient pas accompagnés. Etait ce justifié de me demander de l’accompagner ?

Le manque de confiance a dû le déstabiliser, c’est un patient qui va sortir bientôt, et le fait qu’une personne de l’équipe n’est pas confiance en lui l’a contrarié.

MR L. est peut être pudique ?

Etant donné qu’il voulait faire le recueil d’urine devant tout le monde, je dirais que non.

Ai-je eu peur ?

Non, même si j’emploie le mot peur dans mon explication, et que quelque part, cela m’a traversé l’esprit, je sais que MR L. ne s’en prend pas aux gens, mais plutôt à lui-même et aux objets. Je l’ai vu casser ses lunettes de rage.

Difficultés et points à approfondir :

La difficulté réside dans la communication à l’autre, quand l’autre à une autre perception de la communication. Son mode de communication n’est pas la « norme », il faut donc que le personnel soignant s’adapte, mais aussi que le personnel soignant aide le patient a retrouver un mode de communication « normal ».

Dans ce cas, il faut que MR L. puisse entendre ce qu’on lui dit sans pour autant mal interpréter les propos.

MR L. a pu parler de ce passage à une autre IDE, et pour lui, nous étions (l’IDE de l’événement et moi) dans le manque de confiance. Ce manque de confiance l’a contrarié de façon assez violente, et il a donc répondu par de la violence.

Dans ce cas pratique, c’est la compétence 6 qui est mise en évidence : Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins.

Il n’est pas facile de communiquer avec des patients en psychiatrie sans avoir la sensation de mettre en échec un processus mis en place avec l’équipe soignante, sur un mot ou un geste. Dans ces services de soins, où la communication mise en place est primordiale, il faut un temps d’adaptation pour entrer en communication avec les malades, mais une fois que cela est fait, c’est une grande satisfaction de voir qu’ils vous parlent ou on envie de vous parler, ils vous reconnaissent et cherche a parler avec vous, ils ont envie de raconter des choses, de se confier. J’ai pu apprendre des jeux à certains d’entre eux, et dans les jours suivants ils me parlaient de ces jeux et du plaisir qu’ils avaient à y jouer. La communication en psychiatrie est un soin. J’ai pu aller en ergonomie avec les patients, on apprend beaucoup sur eux dans un contexte différent.

La communication est également très importante au sein de l’équipe soignante, les transmissions sont d’une importance capitale (Placement en chambre d’isolement, comportements, visites etc).

Je n’ai pas encore eu l’occasion de voir d’autre équipe soignante dans d’autre service, mais ce que je retiens de la psychiatrie, c’est l’importance de la disponibilité de l’écoute et d’avoir une équipe soudée.

Vous sentez-vous suffisamment autonome sur l’ensemble de ces activités pour les assurer seul ?

Oui.

Je pense qu’en connaissant le patient, en consultant son dossier sur ses antécédents, son histoire, en parlant avec l’équipe, il est possible d’entrer en communication avec un patient même difficile. Il faut savoir respecter ses refus quand cela est possible, respecter ses silences, l’écouter ou pouvoir lui expliquer que l’on doit imposer un soin dans son intérêt.

Le jour où MR L. a refusé son soin, je n’aurais pas dit que j’étais prête à cela, mais aujourd’hui, en prenant le recul, et en ayant été confrontée à d’autre situation de la même nature, je m’en sens capable.

Le malade ne doit pas sentir que l’on est mal à l’aise, ou que l’on a peur. Il doit également se sentir respecté et compris.

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