Études de Cas : Des Frontières à Franchir
Par Orhan • 16 Avril 2018 • 2 608 Mots (11 Pages) • 913 Vues
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administratif et US Med.
Il faut donc remettre en contexte les moyens de formé un groupe de travailleurs heureux de leur situation. Ici nous allons devoir étudier ce qui a été fait par Angelica et son groupe.
Identification des causes du problème :
Les gestionnaires de US Med n’ont pas de politique sur l’importance du capital humain et aucun accent n’est mis sur le travail d’équipe. Ils n’ont aucune stratégie organisationnelle pour la gestion des ressources humaines et les relations entre les groupes des Ressources Humaines est quasi absente. (« Les relations étaient pratiquement inexistantes entre Angélica et les cadres aux RH des autres installations d’US Med aux États-Unis ou au Mexique. Selon elle, US Med n’avait aucune politique générale en matière de gestions des RH »). Leur directive pour la gestion de la diversité n’est qu’un mot dans les fonds de tiroir administratifs, car ils n’ont jamais élaboré ou instruit de plan pour intégré les travailleurs de différentes cultures.
Les Gestionnaires utilisent les méthodes de gestion économique ou bureaucratique, avec une orientation à court terme. Il n’y a aucun effort pour former le personnel on a une main-d’œuvre éjectable au moindre désagrément, ils la remplacent (« Au moindre faux pas c’était la porte »). Le régime instauré ne laisse que peu de marge de manœuvre au groupe des ressources humaines pour élaborer une tactique positive. Les conflits culturels d’un côté et les risques de congédiement de l’autre rien pouvant aider la cause, pour que les employés Mexicains suivent les règles pour une stratégie d’amélioration de la situation au travail. Il n’y a pas de « congruence des valeurs »p.37, ou les personnes travaillent avec d’autres qui partagent des valeurs similaires. À défaut de ce rapport, le risque de conflit est imminent. Cette extrait nous montre l’importance de ne pas assumé que tous ont des valeurs similaires, les mexicains sont beaucoup plus axés vers un travail collectif et les américains sont réputés pour préférer faire du travail individuel. « Les Mexicains sont méfiants et difficiles à convaincre du bien fondé des procédures et des protocoles ».
Ils ont mal évalué la différence de culture et les valeurs des Mexicains par rapport aux Américains. Comme leur nouvelle intervention est fait au niveau de l’entreprise de Tijuana, au Mexique leur objectifs sont fondés sur de la planification pour une usine américaine avec des gens qui ont des valeurs et une culture différente. Les Gestionnaires de US Med ont manqué d’intelligence culturelle (« capacité de reconnaître et de comprendre les traits propres à une culture, et d’agir efficacement en situation interculturelle » p. 40) en utilisant une personne qui n’avait pas complètement les même valeurs et cultures que les personnes en place. En catapultant Angélica dans ce groupe ils créent de la méfiance des employés administratifs, cela ayant pour effet de déstabiliser les décisions de la gestion ressources humaines. En extrait « Mais elles m’en voulaient de leur retirer une partie de leurs tâches. Pour elles, c’était comme si on avait estimé qu’elles ne travaillaient pas bien et qu’on nous envoyait là pour leur ôter des responsabilités. Alors, moi, en tant que femme parachutée là, j’étais d’autant plus surveillée par ces deux collègues mexicaines. »
Pour pallier au problème de culture des Mexicains et de leurs valeurs ils ont mis en place une responsable des ressources humaines mexico-américaines, Angela Garza. L’autre réalité est que même si Angélica est Mexico-Américaine elle perpétue l’image de l’américaine et crée la méfiance des ses collègues américains avec des idées et suggestions différentes. Les Mexicains la considèrent comme une autre américaine venu probablement pour dictée les nouvelles façons de faire sans se soucier de leurs valeurs cultivant le ressentiment négatif et l’incompréhension. Dans cette extrait on voit la distance hiérarchique qu’il y a avec les mexicains face aux américains. « J’ai découvert que mes collègues mexicaines, deux femmes qui travaillaient à la comptabilité depuis cinq ans, m’en voulaient. Ce qui m’a sauvée, c’est le fait d’être Américaine, parce que les femmes mexicaines considéraient les Américains comme supérieurs. »
Mise en place par US Med, comme responsable des ressources humaines, Angélica Garza est la pour résoudre leurs problèmes à Tijuana. Angélica remplace leur manque de vision et d’intelligence culturelle. Elle gère Chulsa Vista le groupe de RH responsable de l’usine de Tijuana. La diversité culturelle n’est qu’un mot pour US Med, car son groupe est composé de 34 Américains (« 12 du côté Mexicain et 22 du côté Américain et près de 1100 Mexicains »), et ils pensent que la présence d’Angélica pavera au manque de cultures organisationnelles constructives de la compagnie. Au contraire ici, nous avons une situation ou on a un rapport de force, un climat conflictuel une culture plutôt agressive-défensive. P.13
Les travailleurs Mexicains viennent souvent des milieux ruraux, des ‘ranchitos’ sans toilettes et ni douches. Tijuana n’a beaucoup d’infrastructures, les gens sont pauvres et viennent souvent de milieu rural du Mexique. « À l’époque, on allait travailler en empruntant des chemins de terre qui traversaient des arrière-cours, et les cadavres de chiens servaient de repères pour se souvenir de l’itinéraire! » Ici, les gestionnaires ont omis la caractéristique sociodémographique (‘variable qui reflètes la situation sociale d’un individu et qui influe sur son devenir’ p.53). les Mexicains sont de race et d’origine ethnoculturelle différente des Américains. L’omission des gestionnaires à ne pas vouloir comprendre le peuple Mexicains et utilisé la pensée magique avec un cadre mexico-américaine peu en frustré plusieurs et favorisé la méfiance.
On approche les Mexicains avec une façon à l’américaine, pour le travail, on offre des emplois mais ils sont éjectables au moindre échec, au moindres faux pas. On favorise la peur, l’ambigüité, le ressentiment et l’intolérance. Mais le seul rapport commun est un échec envers les origines culturelles des individus dans des secteurs régionales. (‘ Angélica finira par comprendre que les attitudes des individus à l’égard du travail étaient avant tout d’origine culturelle et qu’elles prenaient racine dans les conditions locales.’)
« D’autre part, ce n’était pas facile d’être la seule femme dans un environnement et parmi des réseaux constitués uniquement d’hommes. À cela s’ajoutait le milieu mexicain, et les hommes à qui
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