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Droit de vote des femmes

Par   •  13 Février 2018  •  3 224 Mots (13 Pages)  •  825 Vues

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En effet une opposition se crée entre deux visions de la société :

D’un coté il y a les suffragistes, qui pensent que les femmes ont un droit légitime et doivent être a égalité avec les hommes. Mais le fait que le droit des femmes soient présent dans d’autres pays ne fait pas avancé les choses en France.

De l’autre coté il y a les anti suffragistes, qui eux ne voient pas la femme faire autre chose que de s’occuper du foyer familial. Lui donner un rôle dans l’espace publique, donc masculin, apparait comme une transgression des normes. Et d’après certains anti suffragistes, les femmes n’auraient pas l’intelligence nécessaire pour se mêler des problèmes de la société.

Hubertine Auclert déploie une véritable stratégie médiatique : affiches, manifestations, pétitions,… Beaucoup de journaux font écho de ses actions. Elle lance part la suite son journal «La citoyenne».

En 1885, des candidatures organisées par Louise Barberousse et Jules Alix ont un écho médiatique assez large, et la question commence enfin a interpeller l’opinion.

A partir de la, les initiatives ne se comptent plus :

-Marguerite Durant, comédienne, chroniqueuse au Figaro, fonde le journal La Fronde « entièrement dirigé, administré, rédigé, composé par des femmes »

Mais par la suite il reçoit le surnom de « Temps en jupons ».

-Le conseil national des femmes françaises (CNFF) est créé en 1901, il regroupe plus de 160 associations dans les années 1920 et plus de 150 000 adhérentes. Et en 1913 le président de la république accepte de recevoir les déléguées du Xe Congrès international des femmes a l’Élysée.

Et en 1910, les féministe décident de passer a l’action, pendant les élections législatives, elles votent avec des bulletins portant le nom de femmes (4 à 27% selon les circonscriptions) mais sont comptabilisés comme nul, mais leur action était juste symbolique.

En 1914, un demi-million de femmes répondent positivement à un referendum sur le vote des femmes organisé par les suffragistes avec le soutient d'un grand quotidien : Le journal. Par la suite, des propositions de lois circulent. Le parti de gauche est le plus actif a soutenir la cause.

La Grande Guerre interrompt mais ne brise pas le mouvement qui est en plein essor.

Les efforts des féministes ne sont toujours pas récompensés alors que les anglaises en 1918, les allemandes en 1919 et les américaines en 1920 obtiennent le droit de vote.

En 1922, le Sénat refuse de discuter la réforme alors que celle ci avait été votée 3 ans plus tôt par l'Assemblée national (344 pour et 97 contre). L'agitation reprend alors de plus belle, sur le modèle des anglaises. Maria Vérone se montre la plus active, elle est la présidente de la Ligue française pour le droit des femmes (créé en 1882). Toutes les occasions sont bonnes, campagne électoral, meeting politiques ou discours parlementaire, les suffragettes font parlées d'elles. Le Sénat refuse toujours en 1932,1935 et 1936. Les militantes enchaînent les attaque au sénat : elles perturbent leurs séances, font les cents pas en brandissant des pancartes ; menacent de révélés la vie privé de certains élus,… En 1925, 80 candidates se présentent aux élections municipales à Paris et 10 seront élus mais invalidées par le Conseil d'état.

Au total de bien modestes victoires :

-La justice est ouverte aux femmes en 1899

-Les épouses peuvent disposer de leurs salaires depuis 1907.

-Pas a pas, les femmes, deviennent électrices puis éligibles au sein des chambres de commerce ou d'agriculture, des prud'hommes, des syndicats.

Elles deviennent des institutrices en 1919, des postières 20 ans plus tard, et obtiennent l'égalité des salaires.

-Un baccalauréat féminin est créé en 1919 et en 1924, il ne se différencie plus de celui des hommes.

-En 1938, les femmes mariées gagnent leur capacité juridique.

Malgré toutes ces petites victoires les femmes n’ont toujours pas acquit leurs but principal : être citoyennes.

Apres la seconde Guerre mondial le changement de président permet enfin de faire avancer les choses.

Et le 21 avril 1944, le droit de vote est enfin accordé aux femmes par Charles de Gaulle après le vote de l'assemblée consultative d'Alger (51 voix pour, 16 contre), il pensait qu’il fallait rompre avec la IIIe république et prouver aux alliés qu’il était attaché à la démocratie.

Les femmes votent donc pour la 1ère fois aux municipales le 29 avril 1945, puis pour l'élection de la Constituante.

Les élues, toutes issues de la Résistance, poussent plus loin l'avantage : la magistrature s'ouvre aux femmes, les abattements légaux sur les salaires féminins sont abrogés ainsi que la prostitution réglementée. Le préambule de la Constitution de 1946 précise : « La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme. »

Pour certain c'en est assez et proclament la mort du féminisme, qui n'aurait plus lieu d'être.

Pourtant les principales associations d'avant-guerre se reconstituent à la Libération et reprennent leur travail de propagande. Elles réclament davantage de candidatures féminines, et les réformes du régime matrimonial légal et de la puissance paternelle.

Mais leurs troupes ne comptent plus assez de membres et elles ne parviennent pas à renouveler leurs arguments et a attirer les jeunes.

III- Un changement de la société

- Avant 1944

La femme était considérée comme un être faible, inférieure, incapable de réflexion, de logique ou de maturité. En effet, dans la société française les femmes sont marginalisées, dépendante du mari, elles n'ont pas le droit de vote puisqu'elles ne sont ni élire ni être élue et n'ont aucun droit social. Ces inégalités sont en parti dû au Code de Napoléon qui réprime les femmes, les prive de droits sociaux

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