UFR06: Monnaie, inflation
Par Junecooper • 26 Novembre 2018 • 1 363 Mots (6 Pages) • 616 Vues
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- La théorie quantitative de la monnaie
- Equation des échanges de Fischer (1911) ⇨ lien entre quantité de monnaie et volume des transactions sur une période donnée
- Vitesse de circulation de la monnaie ⇨ nombre de fois en moyenne où les actifs monétaires sont utilisés au cours de la période
L’équation de Fischer des échanges se définit par :
Mv = PT .T
M : masse monétaire
v : vitesse de circulation
T : le volume agrégé des transactions
PT : prix agrégé de toutes ces transactions
L’équation de Cambridge ⇨ lien entre quantité de monnaie demandée (Md) et PIB (Y) :
Md.v = P.Y
P : indice de prix agrégé du PIB
L’équilibre sur le marché de la monnaie (v et Y constants) est donc :
Md = ME ⬄ PY/v = ME
⬄ P* = ME.v/Y
En résumé :
- Le niveau général des prix est proportionnel à la masse monétaire
- Neutralité de la monnaie et dichotomie (= séparation) entre la monnaie et l’économie réelle
⇨ Politique monétaire expansionniste ne peut avoir que des effets inflationnistes (lutte contre l’inflation)
[pic 5][pic 6]
- Analyse keynésienne du rôle de la monnaie
Keynes va ajouter à la demande de monnaie classique une composante fonction du taux d’intérêt. Le taux d’intérêt influence le choix de placement du patrimoine (W) : monnaie ou titres ?
⇨ Monnaie désirée pour elle-même notamment parce qu’elle est liquide
Keynes définit :
- L1 ⇨ demande de monnaie pour motif de transaction et précaution
- W-L1 ⇨ richesse pouvant être placée ou détenue sous forme de monnaie
- L2 ⇨ demande de monnaie pour motif de spéculation (L2 = W – L1 ou L2 = 0)
Le motif de spéculation s’explique par la demande de monnaie (liquidités, sans rendement) de préférence aux placements financiers (obligations) ⇨ Taux d’intérêt : prix de la renonciation à la liquidité (préférence pour la liquidité et aversion au risque).
1ère explication du motif de spéculation
Il y a deux types d’actifs monétaires et placements financiers (au taux r). Les coûts de transaction (transformation des actifs financiers en monnaie)
⇨ Rc : taux d’intérêt critique jugé minimum pour placer notre monnaie en titre. Les Rc ne sont pas tous les mêmes pour chacun des agents. [pic 7]
Si r > Rc ⇨ L2 = 0
Si r
2e explication du motif de spéculation
On a une relation inverse entre le taux d’intérêt et le cours des titres. Plus les taux sont élevés plus les cours des obligations sont bas : les agents anticipent un retournement des cours à la hausse ⇨ rachat des titres à bas prix (gain en capital)
Dans le cas opposé, on a Rc le taux d’intérêt critique. Si l’agent anticipe une hausse des taux (r une baisse des taux (r > Rc), il achète des titres car il anticipe un gain en capital (L2 diminue).
Les agents se distinguent par leur anticipation sur l’évolution du taux d’intérêt, pour leur préférence pour la liquidité et l’aversion au risque, et pour leurs coûts de transaction ⇨ Rc différent.
Histogramme Courbe linéarisée
[pic 8][pic 9]
La demande de monnaie keynésienne est la demande de monnaie pour motif de transaction + la demande de monnaie pour motif de spéculation. On a alors :
Md = L1(Y) + L2(r)
L’équilibre sur le marché de la monnaie est :
ME/P = L1(Y) + L2(r)
⇨ La politique monétaire permet d’accroître le revenu (lien entre M et Y)
⇨ A un taux d’intérêt donné, L2 demeure inchangé : augmentation de Y (pour augmenter L1)
[pic 10]
LM relie le taux d’intérêt au taux d’équilibre
Effet d’une politique monétaire expansionniste → translation de la courbe LM vers la droite.
1er cas ⇨ r1 compatible avec Y1 (A)
2e cas ⇨ r1 compatible avec Y2 (A’)
3e cas ⇨ r2 compatible avec Y1 (A’’)
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