Théorie de l organisation
Par Raze • 13 Avril 2018 • 1 897 Mots (8 Pages) • 557 Vues
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Les FC sont localisées presque partout au Canada et dans certains pays. Voici un bref aperçu de leur localisation géographique selon les éléments. La MRC est partagée principalement dans deux régions. Une base à Halifax en Nouvelle-Écosse pour assurer la protection de l’Atlantique ( FMA )., et une autre à Esquimalt en Colombie-Britannique pour la protection du Pacifique ( FMP ). La réserve navale est répartie dans plusieurs régions qui ont accès à un port. L’Aviation royale du Canada ( ARC ) a utilisé le même genre de principe que la MRC pour disperser ces escadrons. Le meilleur exemple est la répartition des escadrons de surveillance maritimes. Un escadron est basé en Nouvelle-Écosse, et l’autre en Colombie-Britannique. Une qui surveille les eaux de l’Atlantique, l’autre les eaux du Pacifique. Chacun a une fonction principale à jouer dans leur région. Les deux escadrons de CF-18 ont comme mandat de garder une présence de sécurité dans le ciel canadien. La base de Bagotville qui est situé à Québec, vole dans l’est du pays. et Cold Lake, en Alberta, vole l’ouest. Les escadrons d’hélicoptères tactiques sont sous le commandement de l’ARC, mais leur tâche principale est de supporter l’Armée canadienne ( AC ) dans leurs activités. Dû à cette fonction, on les retrouve dans les bases principales de l’AC. L’AC est séparée en quatre secteurs. La BFC Gagetown ( Nouveau- Brunswick) et Halifax ( Nouvelle-Écosse ) appartiennent au secteur de l’Atlantique ( SAFT ). La seule unité majeure dans ce secteur est le 2 RCR, une unité d’infanterie. Au secteur du Québec ( SQFT ), il y a trois bases majeures. La BFC St-Jean qui est le centre d’instruction pour les recrues. La BFC Montréal est la base de support pour l’est du Canada. On y retrouve un des deux dépôts d’approvisionnement des FC. La BFC Valcartier est la maison mère du 5e Groupe Brigade Mécanisé du Canada ( GBMC ).[8] La 5e GBMC est l’une de trois brigades ( unité militaire de 8000 soldats ) de l’AC. Elle accueille toutes les unités majeures francophones dont le fameux Royal 22e Régiment ( R22R ). Le secteur du Centre de la Force terrestre ( SCFT ) est la même formule que le SQFT. Par contre, au lieu du 5e GBMC c’est le 2e GBMC et il est en anglais. Quant au secteur de l’Ouest ( SOFT ), il a la plus grande superficie à couvrir. Les quartiers généraux de la Défense nationale ( QGDN ) sont situés pas loin du parlement à Ottawa. C’est l’endroit où les chefs des trois éléments y siègent.
Les Forces armées canadiennes vue comme une culture:
Le Center for Strategic and International Studies (CSIS) de Washington décrit la culture militaire comme un amalgame de valeurs, de coutumes, de traditions et de leurs bases philosophiques, qui crée avec le temps une façon de voir commun à toute l’institution. Cette culture engendre un cadre de référence commun chez ceux et celles qui portent l’uniforme et suscite des attentes communes en ce qui a trait aux normes de comportement, à la discipline, au travail en équipe, à la loyauté, au sens altruiste du devoir ainsi qu’aux coutumes qui appuient ces éléments.
Il est clair que la notion de culture militaire recoupe l’essence de l’éthique et du professionnalisme militaires et qu’elle façonne également les comportements de ses membres. Elle est tout à la fois théorique et pratique et doit avoir une applicabilité dans la vie quotidienne des soldats, des marins et des aviateurs qui sont les composants moraux, intellectuels et physiques de la force de combat. Depuis le tout début de sa création, ses valeurs et cultures ont été longtemps influencées par ceux de l’armée britannique. Aujourd’hui, encore, nous pouvons retrouver une certaine influence. La cohésion et l’esprit de corps en font partie. Elles sont essentielles à l’efficacité au combat. Dans l’Armée, la cohésion et de l’esprit de corps sont deux des facteurs principaux qui engendrent un moral élevé. Cependant, elle doit se débarrasser de certaines pratiques hiérarchisées de son passé. Par exemple, il est inacceptable dans une armée moderne que des soldats servent de garçons de table lors d’activités sociales dans les mess d’officiers ou de sous-officiers. Avec les nouvelles générations dans les FAC, elles ont dû adopté une approche et un style qui soit en accord avec le caractère accueillant et diversifié de la société canadienne. Prenons par exemple le système régimentaire, il a pour but de favoriser la cohésion et l’esprit de corps au niveau de l’unité, en fonction d’une bonne hiérarchisation: d’abord, envers le Canada, puis les FC, ensuite l’armée et, enfin, envers le Régiment. Il est essentiel pour l’efficacité au combat que la confiance règne à tous les échelons de la chaîne de commandement, et c’est le rôle des autorités régimentaires de renforcer cette confiance non seulement au sein de la « famille », mais aussi à l’échelle de la voie hiérarchique de l’Armée et des FC. Malheureusement, le déroulement historique nous a démontré qu’à chaque fois, il a fallu qu’un incident regrettable arrive pour que les FAC s’adaptent aux changements de valeurs de son environnement. Avant les années 90, l’armée était un milieu composé majoritairement d’homme «macho» de peau blanche. Avec les scandales tels que la Somalie et les initiations, les FAC devaient revoir ses valeurs. Il ne faut pas oublier que les militaires ont le devoir de représenter les valeurs canadiennes. Dans les dernières années, les dirigeants ont été largement influencé par les celles-ci.
Femmes
Autochtones
Minorités visibles
Personnes handicapées
Buts pour l’EE dans les FC
25,1 %
3,4 %
11,8 %
N/A
Taux de représentation – l’EE dans les FC
Par élément constitutif
Force régulière
14,1 %
2,2 %
4,4 %
1,2 %
Première réserve
16,6 %
2,1 %
6,6 %
1,2
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