Quelles sont les sources de la croissance économique ?

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la qualité de vie.

3. Vers d’autres indicateurs

Face aux limites du PIB, les économistes réfléchisse à d’autres indicateurs qui soit aussi qualitatif, le plus connus est l’indice de développement humain (IDH) mis au point par Amartya Sen en 1990. Le développement humain est défini comme le processus d’élargissement du choix des gens mettant en avant la liberté de jouir d’une bonne santé, d’être éduqué et de profiter d’un niveau de vie décent. C’est un indicateur composite qui repose sur 3 éléments :

- Le revenue national brut (RNB) par tête en PPA

- Niveau d’instruction : - Durée moyenne de scolarisation ; - Durée attendu de scolarisation

- L’espérance de vie

L’IDH permet d’avantage que le PIB par habitant d’approcher le bien-être de la population en mettant le curseur sur les aspects qualitatif. Le score d’un pays (note de 0 à 1) permet de savoir indirectement si les richesses crée profite au plus grand nombre à travers la mise en place d’infrastructure éducative et sanitaire. Dans certains pays, le classement au niveau du PIB par habitant et de l’IDH sont similaires (par exemple, la Norvège avec le meilleur IDH, se retrouve 5ème au classement du PIB par habitant en PPA). On peut conclure que les richesses n’en profite qu’a une minorité (par exemple, le Koweït est le numéro 8 au niveau du PIB par habitant en PPA mais est le 46ème au niveau de l’IDH).

C- Une croissance économique inégale dans l’espace et dans le temps

Revoir le document 6 et 7

II- Les sources de la croissance économique : travail, capital et progrès technique

A- Le rôle du travail et du capital

Si une entreprise souhaite augmenter sa production il est nécessaire qu’elle augmente les facteurs de productions dont elle dispose c’est-à-dire le nombre de travailleur (facteur de travail) ou son stock de machine (facteur capital) pour un pays c’est exactement la même chose, l’augmentation de la production nécessite l’augmentation de travailleur disponible et au stock de capital dont dispose les entreprises.

Elle dépend de travailleur disponible, de la croissance démographique, du taux de natalité, de migration, de mortalité, la durée des études, de l’âge de la retraite ou encore du temps de travail. Mais aussi du stocks de capital disponible dans un pays dépendant du niveau d’investissement par les entreprises. L’investissement (formation brut de capital fixe, FBCF) correspond à l’achat de bien de production, c’est-à-dire de bien durable (min. 1 ans) qui permette la production d’autres biens et services.

À partir de ce constat, on peut mettre au point une fonction de production : Y=f(K,L) ; Y --> production ; K --> capital ; L --> travail.

Cependant, on sait que selon la loi des rendement décroissants lorsqu’on augmente la quantité d’un facteur de production sans faire augmenter la quantité de l’autre (exemple : augmenter la quantité de travailleur sans augmenter celles des machines) la production augmente d’abord, puis stagne, puis diminue, on dit que la productivité marginale c’est-à-dire la production supplémentaire généré par le dernier facteur de production ajouté est décroissante. Cela signifie que si l’on veut obtenir une croissance économique à long termes il faut que les deux facteurs de production augmentent parallèlement or la population n’est pas extensible à l’infini et d’ailleurs dans les pays développer elle a tendance à diminuer comme en Allemagne. On peut dire que de périodes marquantes pendant laquelle la croissance a été permise par l’augmentation de la population. Par exemple les 30 glorieuses en France a été possible grâce au flux migratoire ou pendant la 2nd Guerre Mondial aux U.S grâce au travail des femmes. La croissance obtenu grâce à l’augmentation des facteurs de production est appelé croissance extensive grâce à l’extension des facteurs de productions mais la plupart du temps la croissance est intensive c’est-à-dire qu’elle est supérieur à l’augmentation des facteurs de production.

Productivité : mesure l’efficacité des facteurs de production, c’est le rapport entre les quantité produite et les moyens mise en œuvre pour les obtenir. On s’interresse sur la productivité par tête c’est à dire : quantité produite/ nombre de travailleur

Ou

À la productivité horaire du travail c’est-à-dire : quantité produite/ nombre d’heures nécessaire.

L’augmentation du PIB a été obtenu grâce à l’augmentation de la productivité de travail, on a produit d’avantage parce que les facteurs de production sont devenu plus efficace, c’est donc une croissance intensive.

Généralement l’efficacité des facteurs de productions c’est ce qu’on appel le progrès technique.

B- Le rôle central du progrès technique

1. La contribution des facteurs de production et la productivité global des facteurs (PGF)

En étudiant les sources de la croissance, Solow constate qu’on ne peut pas expliquer la croissance économique uniquement par la variation des facteurs de production. Il existe souvent une part de la croissance économique qui n’est pas expliquer ni par la variation du facteur capital ni par la variation du facteur travail, on parle alors de résidu de Solow et cette part de la croissance s’explique par la variation de la PGF.

PGF = croissance - contribution travail - contribution capital

La PGF mesure l’efficacité de la combinaison productive c’est-à-dire de l’association du facteur travail et du facteur capital. Solow n’explique pas la présence de ce résidu "c’est comme ci tombé du ciel". On considère qu’il est exogène c’est-à-dire extérieur aux décisions des agents économiques.

La PGF correspond à de nombreux facteurs comme la qualification de la main d’œuvre, les changements technique et organisationnel ainsi qu’au innovation.

2. Le progrès technique

Le progrès technique est l’ensemble des innovations (applications concrète d’une invention) permettant d’améliorer l’efficacité du système productif, de crée de nouveau