Dissertation SES : Sources de croissances économiques
Par Plum05 • 21 Mai 2018 • 2 567 Mots (11 Pages) • 761 Vues
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Le mode de production fordiste durant les Trente Glorieuses, a diminué les coûts unitaires de production à cause de rendements croissants. Cela correspond à une croissance intensive. En d’autres termes, les facteurs de production sont mieux « utilisés », le doc.2, nous montre une augmentation importante de la productivité globale des facteurs entre 1991 et 2003. On constate que la croissance annuelle de la productivité globale des facteurs est supérieure à la croissance annuelle des facteurs de production (capital et travail). C’est donc une meilleure utilisation des facteurs. L’efficacité et la qualité des facteurs de productions (travail ; capital) influence la croissance économique, par exemple l’amélioration de la qualité du travail ou de son efficacité, hausse des qualifications, modifications de l’organisation au travail, exemple : toyotisme (augmentation de la productivité du travail) permet la croissance intensive en augmentant l’efficacité du capital humain (qualification, diplôme). Un net progrès dans l’éducation ou dans la formation continue participe à l’amélioration du capital. Pour les tenants de la croissance endogène c’est un important facteur de croissance. Pour produire plus on peut aussi améliorer la qualité du capital, son efficacité. La répartition des gains de productivité influence l’offre et la demande et donc la croissance.
La hausse de la croissance due à l’efficacité des facteurs de production est appelée croissance intensive, elle est mesurée par la productivité globale des facteurs. On peut considérer qu’en effet c’est en investissant dans les équipements, dans la recherche et dans les brevets (document 4) que les entrepreneurs vont améliorer l’efficacité de leurs facteurs de production. Par exemple, une entreprise qui investit pour créer une nouvelle machine agit en interne sur sa productivité future, sans attendre que le progrès technique vienne de la société. Si l’investissement mène à une invention performante, la productivité de l’entreprise sera améliorée et le capital augmentera, ainsi que la qualité du travail, puisque la main-d’œuvre sera formée pour s’adapter aux fonctionnalités de la nouvelle technologie. Ce mécanisme est appelé croissance endogène.
Les facteurs de production (capital + travail) sont donc source de croissance économique à la fois par l’augmentation de leur quantité et par l’amélioration de leur qualité. Les facteurs travail et capital sont donc à l'origine d'une croissance extensive. Mais cependant, d’autres éléments nous montrent qu’ils ne sont pas les seules sources de croissance économique...
- Nous avons vu dernièrement que la croissance économique s’expliquait grâce à la présence des facteurs travail et capital, cependant même si la majeure partie de la croissance économique s’explique par la présence de ces facteurs. La décomposition de la croissance laisse apparaître un « résidu » qui explique une très large partie de la croissance économique : c'est le progrès technique. Par ailleurs, pour que l'activité économique puisse se développer, les institutions ont un rôle essentiel à jouer…
Le progrès technique, qui se manifeste notamment par des innovations de procédé, permet d’augmenter la productivité des facteurs et donc créer de la croissance intensive. Le progrès technique c’est, l’ensemble des innovations entraînant des transformations des moyens et méthodes de production, de l’organisation du travail, des produits et de la structure de l’économie. Le progrès technique est mesuré par la Productivité Globale des Facteurs. Pour Solow, la progression de la PGF est liée au progrès technique. Celui-ci trouve son origine dans les innovations, de produits, qui améliorent l’efficacité des facteurs de production.
Dès les années 1940, l'économiste autrichien Schumpeter explique les phénomènes cycliques de longues durées de l’économie par l’innovation. Selon cet auteur, l’absence d’innovation coïncide avec les périodes de crises et au contraire l’existence d’une innovation qui est donc la manifestation du progrès technique permettant l’amélioration des méthodes de production et l’accroissement de la productivité, est à l’origine d’une phase de croissance.
L’analyse de Schumpeter sera vérifiée statistiquement dans les années 1960 par les études de Solow. L'économiste américain montre en effet que l'augmentation à long terme de la production d'un pays ne résulte pas uniquement de l'augmentation de la quantité de travail et/ ou de capital mobilisé, mais aussi (et surtout) par l'influence d'un « résidu », qu'il apparente au progrès technique. Cette croissance intensive semble vérifiée dans le cas de pays du document.2 comme l'Allemagne, la Finlande, la France, le Royaume-Uni ou encore la Suède, dans lesquels la productivité globale des facteurs expliquait plus de la moitié de la croissance économique sur la période 1991-2003 (doc.2). Le progrès technique se distingue des deux autres facteurs de production dans la mesure où il n'est pas soumis aux rendements décroissants. Au contraire, il permet d’obtenir des rendements croissants : l’augmentation de la quantité de facteurs utilisés entraîne une augmentation plus que proportionnelle de la production. Cette caractéristique du progrès technique est d'autant plus importante qu'il est également porteur d'externalités positives et non rival, c'est-à-dire un bien collectif. Le progrès technique permet d'ouvrir de nouveaux marchés et génère des gains de productivité, qui vont se traduire par la baisse des coûts de production unitaires, augmentant les revenus des agents économiques, stimulant la demande globale (consommation, investissement, exportation), ce qui est source de croissance économique. L’augmentation de la PGF a donc une influence forte sur la croissance, (doc.2). Le progrès technique permet, de produire plus qu’avant l’investissement en utilisant autant de facteurs de production qu’avant. Ce qui revient à dire que le PT a pour conséquence directe d’augmenter la production grâce à une utilisation plus efficace des facteurs de production existants, et donc de générer, par la même, de la croissance intensive. Le progrès technique permet donc, de relancer l’offre notamment par le biais de l’augmentation de la productivité, mais également de relancer la demande grâce à la répartition des gains de cette productivité. La répartition des gains de productivité a des effets directs et indirects sur la croissance.
La croissance est aussi endogène, la croissance et le progrès
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