Quelles sont les sources de la croissance?
Par Andrea • 2 Octobre 2018 • 1 820 Mots (8 Pages) • 456 Vues
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La productivité (remplacer par une machine plus performante)
La capacité (remplacer une machine par deux ou trois)
16/ Il apparaît que les investissements de productivité visent spécifiquement à augmenter cette productivité. En revanche, en considérant les investissements de remplacement, ce n’est pas le cas.
17/ Voire feuille.
1.2 Un processus auto-entretenu mais non harmonieux :
1.2.1 La croissance peut être endogène :
18/ Selon Moses ABRAMOVITS, le progrès technique est défini comme la « mesure de notre ignorance » car celui-ci découle du retranchement des facteurs de production aux rendements. Il n’est donc pas inclus dans les facteurs de production.
19/ CROISSANCE ENDOGENE : Théorie selon laquelle la croissance apparaît comme un phénomène auto-entretenu sous l’effet de l’accumulation du capital (humain, physique, publique, technologique).
20/ Illustrations des modèles de :
Romer : La recherche – développement est considérée par Romer comme une activité à rendements croissants du fait que la connaissance est un bien non rival et que le coût de son appropriation est assez minime. La croissance économique résulterait d’une activité d’innovation engagé par les agents économiques qui espèrent en tirer profit.
Lucas : L’accumulation du capital peut être volontaire (accumulation des connaissances) ou involontaire (LEARNING BY DOING= apprendre en faisant). En outre, la productivité du capital
a une externalité positive car en augmentant son niveau de formation et d’éducation, chaque individu augmente le stock de capital humain de la nation et peut améliorer la productivité.
Barrot : L’importance des infrastructures financés par l’Etat qui facilite la circulation des biens, des personnes et des informations.
1.2.2 Le processus de destruction créatrice :
22/ INNOVATION : Nouvelle combinaison (procédé) de facteur (produit). (Taylorisme)
23/ DESTRUCTION CREATRICE : Le neuf remplace l’ancien : les anciennes activités peu innovantes déclinent et disparaissent pendant que de nouveaux systèmes de production se mettent en place (Diligence remplacée par le chemin de fer)
24/ Conséquence destructrice : destruction d’emploi à court terme, création d’emplois à long terme (Exemple : L’innovation numérique bouleverse la structure économique)
Les enjeux portent sur les effets du progrès technique en matière d’emplois. Les transformations sont structurelles : quantitative (nombre d’emplois créés) et qualitative (type d’emplois).
25/ Les pouvoirs publics peuvent investir en matière de recherche et développement, infrastructures, et éducation et ainsi favoriser la croissance économique. Ils peuvent également protéger la propriété intellectuelle et physique (droit de propriété). Cela créé un climat de confiance[a].
II - Comment mesurer la croissance économique :
2.1 Du PIB à ses limites :
26/ En sciences éco, les notions de valeurs nominales (prix courant avec effet d’inflation) et réelles (prix constant sans effet d’inflation) sont utilisées pour étudier des variations temporelles.
Lorsqu’on étudie les variations d’une quantité entre deux dates (taux de variation), cette quantité étant mesurée au moyen de sa valeur monétaire, ses variations sont perturbées par l’inflation (diminution de la valeur de la monnaie). Si on ne corrige pas la valeur entre deux dates, ça veut dire qu’on résonne à prix courant et donc on calcule une valeur en variation en valeur nominale. Si on corrige l’impact de l’inflation, on résonne donc en valeur réelle à prix constant.
27/ Si on calculait la production en agrégeant les valeurs des productions de chaque entreprise, le calcul serait faux puisqu’on compterait plusieurs fois le même bien. Pour éviter cela, il faut donc utiliser la formule de la valeur ajoutée : Valeur de production- Consommations intermédiaires.
28/ Intérêts du PIB :
Indicateur de la croissance économique ayant la capacité de mesurer les productions marchandes et d’évaluer la production non marchande. Le PIB donne le revenu du PIB.
Limites du PIB :
Il n’intègre pas certaines sources de bien-être (travail domestique non comptabilisé dans le PIB car pas de transferts d’argent). A l’inverse, le PIB procrée des effets inverses au bien-être (Vente d’armes), il n’intègre pas les variations de stocks naturel, et les externalités négatives.
En divisant le PIB, on obtient le PIB/ habitant qui est inégalement représenté.
29) Bien que le revenu augmente le bien-être reste stagne, il n’y a donc pas de corrélation.
2.2 Vers d’autres indicateurs :
30) Le PIB désigne l’ensemble des richesses produites en 1 an sur le territoire. Il se calcule en agrégeant les valeurs ajoutées de toutes les organisations productives résidantes du pays. Le PIB est donc un indicateur quantitatif alors que l’IDH est davantage qualitatif, il a été élaboré par le PNUD (programme des Nations Unis pour le développement) dirigé par Amartya SEN.
L’IDH est calculé à partir de trois composantes : le taux d’alphabétisation et de scolarisation, l’espérance de vie à la naissance, le revenu par habitant. Le résultat se situe toujours entre 0 et 1. Plus un pays a un IDH proche de 0, moins il est développé.
31) Non, le PIB n’est pas assez suffisant pour calculer les performances d’un pays :
Le PIB ne mesure pas un stock de richesses mais un flux sur une année, il correspond à l’ensemble des revenus des ménages, des entreprises mais aussi de l’Etat sur une période.
Les trous noirs du PIB : en effet, le PIB n’offre pas une vision complète de l’activité économique d’un pays puisque certains éléments ne sont pas pris en compte. Le travail au noir, l’économie souterraine, le bénévolat et le travail domestique ne sont pas prise en compte. De plus, les externalités négatives ne sont
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