Qualité de l'air en Belgique
Par Ramy • 7 Décembre 2018 • 3 033 Mots (13 Pages) • 629 Vues
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Indicateurs de la qualité de l'air
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Au niveau communal
L'indicateur communal est calculé selon quatre polluants, mesurés en continu dans différentes stations en Wallonie. Il prend la valeur régionale comme référence "0" et indique si la commune est au-dessus ou en dessous de la moyenne. Il permet avant tout de pouvoir comparer la qualité de l'air d'une commune par rapport à la région dans laquelle elle se trouve, ou de comparer les communes entre elles. [1]
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Au niveau national
Les indicateurs BelAtmo et BalAqi sont pris en charge par les régions belges.
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BelAtmo
BelAtmo est lui aussi basé sur quatre polluants qui sont:
- O3 - Ozone,
- NO2 - dioxyde d'azote,
- SO2 - dioxyde de soufre,
- PM10 - Particules dont le diamètre est inférieur à 10 microns.
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BelAqi
BelAqi est quant à lui un indice basé uniquement sur les effets que provoque une mauvaise qualité de l'air sur la santé. Il mesure l'impact à court terme des PM2,5 sur la santé.
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Au niveau européen :
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CiteAir
Il s'agit d'un indice permettant de comparer en temps réel et annuellement la qualité de l'air entre les différentes régions et villes d'Europe. Il est disponible pour tous sur le site www.airqualitynow.eu. Il reflète autant que possible les niveaux d’alertes européens ou les valeurs limites journalières. Pour mieux comparer les villes, deux indices ont été définis :
- l'indice de fond, représentant la situation ambiante de l'agglomération concernée (à partir des mesures des stations de fond),
- l'indice trafic, représentatif de la situation à proximité des rues où le trafic est intense (à partir des mesures des stations à proximité du trafic).
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AEE
L’agence Européenne pour l’Environnement vient de mettre en ligne un nouvel indice européen de la qualité de l’air. Celui-ci porte sur 5 polluants qui sont l’ozone, le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre, les particules PM10 et PM2,5.
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Au niveau mondial
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Aqicn
C’est un site internet qui montre une carte visuelle du monde en temps réel se basant sur l’AQI (air quality index), qui mesure le niveau de pollution de l’air allant de bon à dangereux. Il nous permet de savoir instantanément quel pays est sain ou non au niveau de la pollution.
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Concentration moyenne annuelle en particules fines de pollution de l'air :
L’OMS et l’UE ont tous deux établis des normes d’indice de concentration moyenne annuelle en particules fines de pollution de l’air qui diffèrent : l’UE a fixé cette norme à 25µg/m3 tandis que l’OMS l’a fixé à 10µg/m3. Un tel écart provoque un questionnement, par exemple Bruxelles dont la concentration annuelle a été mesurée à 15µg/m3 rentre dans la norme européenne mais pas dans celle de l’OMS.
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EPI:
L’Environmental Performance Index (EPI) a été créé pour évaluer, comparer et encourager une amélioration de l’efficacité des politiques environnementales des pays du monde. Il classe la performance des pays dans 2 domaines : la protection de la santé humaine et la protection des écosystèmes. Il évalue la performance des pays au moyen de 20 indicateurs tels que : la qualité de l’air, la pollution de l’air, les émissions de CO2 , l’efficacité énergétique, etc,….
Qualité de l'air intérieur
Aujourd’hui, un belge passe en moyenne 85%[2] de son temps à l’intérieur. Si les études ainsi que les instruments de mesurent de la qualité de l’air se concentrent essentiellement sur l’air extérieur, on comprend très vite que mesurer la qualité de l’air intérieur peut s’avérer primordial. En effet, que ce soit dans les écoles, les crèches, les lieux de travail, les habitations, etc., l’être humain inhale constamment la pollution intérieure lorsqu’il respire.
Celle-ci est due à de nombreux facteurs :
- La pollution extérieure qui entre dans les maisons,
- Les dégagements de gaz dus à l’activité des personnes dans les espaces intérieurs,
- Les substances se dégageant de tous mobiliers et matériaux présents dans les intérieurs,
- Le manque d’aération,
- Les produits d’entretien utilisés.
Selon le Service Public Fédéral, on y retrouve donc de nombreuses substances telles que de la moisissure due majoritairement au manque d’aération, du formaldéhyde souvent présent dans le milieu médical, des COV (composés organiques volatiles) présents dans les matériaux et les produits d’entretien. L'air à l'intérieur est d'ailleurs bien souvent plus pollué que l'air extérieur.
Toutes ces causes ont des effets sur l’homme. En effet, on peut par exemple observer des somnolences et maux de têtes lorsque les pièces ne sont pas assez aérées, mais aussi l’apparition de maladies telles que le cancer lors de l’exposition prolongée à certaines substances.
Néanmoins, il existe aujourd’hui des outils permettant de mesurer la qualité de l’air en temps réel. Certains ne mesurent que la concentration en CO2, d’autres arrivent à mesurer des substances telles que le formaldéhyde, d’autres encore font une moyenne de certaines composantes. Ces instruments
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