Optimisation du transport
Par Raze • 15 Mars 2018 • 3 387 Mots (14 Pages) • 750 Vues
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Le stage demeure l’un des moyens les plus efficaces : il permet ainsi de découvrir le monde du travail afin de faciliter l’intégration du stagiaire et de concrétiser ses acquis théoriques.
C’est pour cette raison, et à la fin de la formation que tous les stagiaires de l’ISTL doivent passer un stage au sein d’une entreprise qui les accueillera sous l’encadrement d’un formateur de l’école.
Ce rapport de stage sera divisé en deux parties : la première traitera une présentation avec la structure et l’activité de la société, la deuxième traitera la gestion d’un parc de véhicule.
PARTIE I : Présentation
Les échanges de biens, de personnes et d’informations jouent un rôle considérable dans la société humaine, et ont constitué un véritable souci pour l’Homme.
Ces échanges s’appuient sur des systèmes et des infrastructures techniques qui n’ont cessé d’évoluer depuis les premiers âges de l’humanité.
- Présentation du secteur des transports au Maroc
Le secteur du transport joue un rôle important dans le développement économique et des échanges marocains. Le transport est un des éléments fondamentaux de l’activité économique par les services qu’il assure et les échanges qu’il permet.
Il contribue pour environ 6% du produit intérieur brut, emploie 10% de la population active urbaine, participe à raison de 25% de la consommation nationale d’énergie et génère 15% de recettes du budget de l’Etat et représente 9% de la production[1].
Les quatre branches du secteur présentent des caractéristiques très différentes qu’il convient d’étudier distinctement.
- Transport aérien
Le développement du secteur du tourisme est essentiel au Maroc. Il s’est fixé comme objectif d’accueillir 10 millions de touristes en 2010. Il lui faut pouvoir disposer d’une capacité d’accueil aéroportuaire et aéronautique performante et compétitive.
Le gouvernement marocain entend donc améliorer la compétitivité du secteur aérien en libéralisant progressivement les activités pénalisant le coût de la « destination Maroc ».
Une série de mesures ont été prises au lendemain des événements du 11 septembre 2001 :
- Contrat signé avec la Royal Air Maroc début 2002 prévoyant une recapitalisation de l’Etat (principal actionnaire à hauteur de 94%) et la réorganisation de son activité autour de six pôles de croissance (vols réguliers, charter, fret, maintenance, services et hôtelleries).
- Encouragement à la création de compagnies charter : 3 compagnies, à savoir Mondair, Air Atlas et Morocco Airways ont obtenu en 2002 les autorisations nécessaires.
- Réorganisation de certaines dessertes aériennes (ouvertures de lignes avec les pays arabes et avec certaines capitales régionales européennes).
- Transport maritime
C’est un secteur qui manque aujourd’hui de compétitivité au niveau des ports. En effets, la gestion portuaire inadaptée, les sureffectifs en matière de main d’œuvre ainsi que les équipements vieillissants constituent de réels freins au développement de ce secteur.
D’un autre côté, le plus grand problème reste la manutention dont la mauvaise productivité explique le manque de compétitivité : il faudrait 31 heures pour le chargement/déchargement d’un porte-conteneurs à Casablanca, contre 7 heures à Rotterdam pour le même porte-conteneurs.
Toutefois, la voie maritime est la plus utilisée pour le transport de marchandises, vu ses coûts relativement intéressants par rapport aux autres types de transport, pour ce qui est du transport massif.
Pour l’instant, les solutions proposées restent la mise en compétitivité des différents ports pour pallier à la mauvaise répartition de l’activité, car si le port de Casablanca se voit engorgé (ce qui crée des temps d’attente trop longs), les ports voisins (Mohammedia, Jorf Lasfar, …) sont largement sous-exploités.
Enfin, le secteur du transport maritime présente d’endormes potentialités : de nos jours, 90% du fret maritime marocain est assuré par des entreprises étrangères.
- Transport ferroviaire : l’O.N.C.F
- IL assure la gestion de l'ensemble du trafic ferroviaire au Maroc sur un réseau de 1907 km. C'est un établissement qui occupe une place importante dans l'économie marocaine étant donné l'effectif des employés qui s'élève à 11.102 personnes et ses recettes financières au-dessus de 1 000 000 dirhams par jour.
- Outre les voyageurs, cet office assure principalement le transport des phosphates (près de 70 % du trafic de marchandise), des autres minerais, des produits chimiques, des engrais etc.
- L'ONCF entretient également des relations avec l'extérieur conformément aux conventions internationales du transport ferroviaire[2].
- Transport routier :
Actuellement, c’est transport le plus utilisé sur le niveau national par excellence. Son importance se situe au niveau des échanges marchands et non marchands qu’il permet.
Le transport routier assure :
- Un chiffre d’affaire entre 5 et 6 milliards de dirhams.
- Un parc total des véhicules dédiés aux marchandises atteint près de 56.600 unités :
– 38.800 unités, soit 55%, opèrent pour le compte d’autrui et le reste pour le compte propre.
A la veille de sa libéralisation, le transport routier souffre d’un parc hautement vétuste et atomisé, d’une lourde pression fiscale, d’une organisation imparfaite due au manque totale de professionnalisme de la plupart des acteurs du secteur et de la domination de l’informel.
Ce dernier, étant toujours au rendez-vous, profite du vide immense au niveau de la réglementation (toujours au cours d’une reforme assez tardive !)
Tout ceci constitue de réels obstacles devant le développement de ce secteur, d’autant plus, c’est ce qui est à l’origine de plusieurs autres problèmes :
- Insécurité.
- Pollution (le secteur du transport
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