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Montrez que les inégalités ont un caractère cumulatif dans nos sociétés

Par   •  8 Mars 2018  •  1 666 Mots (7 Pages)  •  492 Vues

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ont besoin de patrimoine pour travailler.

Seconde partie

Les inégalités économiques ne sont pas uniquement sources d’inégalités économiques elles engendrent aussi des inégalités sociales. Les inégalités sociales étant : des inégalités en termes de pratiques culturelles, d’accès aux soins et au logements ainsi qu’inégalités scolaire et face à l’emploi. En effet, on peut constater une inégalité quant aux logements ayant plusieurs retombées sociales. Tout d’abord par un phénomène de gentrification qui poussent les ménages les moins favorisés vers les banlieues, zones considérées comme marginalisées. Par ailleurs, le prix des logements en centres-villes ne cessent d’augmenter, creusant l’écart d’accès aux logements.

Désormais seuls les ménages les plus aisés ont la capacité financière de vivre en centres villes et quartiers résidentiels. Cette relégation des plus pauvres vers la banlieue entraîne de nombreuses difficultés quant au travail, ils sont plus loin de leurs lieux de travail généralement en ville, ils ont donc un temps de transport supplémentaire qui engendre un coût supplémentaire. De plus, la surface occupée augmente avec le revenus, les ménages les plus pauvres sont plus enclin au surpeuplement que les autres.

La part que consacre les ouvriers à leur logement est près de 20 % ce qui représente un tiers de leur budget. Or les prix de l’immobilier ne cessent d’augmenter depuis 2000 alourdissant encore un peu plus le poids des dépenses pour les ménages les plus pauvres.

Les inégalités économiques entraînant des inégalités de consommation expliquent aussi les inégalités d’espérance de vie. Les inégalités lèsent les ménages les plus pauvres dans de nombreux secteur de la consommation, le logement, l’alimentation … Mais ces inégalités causes aussi une inégalité quant à l’accès aux soins. En effet, les soins coûtent cher même avec la mise en place de la sécurité sociale, qui ne rembourse que faiblement certains des soins. Les coûts des soins médicaux sont un frein pour les ménages les moins riches qui ne fréquentent donc que très peu les cabinets médicaux et hôpitaux. Le coût des soins médicaux n’est pas la seule raison de cette inégalité. En effet, un logement dégradé et de mauvaises conditions de vie sont aussi la cause de ces différences. Les produits de qualités, notamment alimentaire, coûtent cher mais une mauvaise alimentation a des conséquences sur la santé. Les ouvriers mangent plus gras et moins équilibré. Ils pratiquent moins de sport que les catégories favorisées or le sport est source de bonne santé, mais la pratique du sport à un coût que les ménages défavorisés évitent. De plus ce sont les plus pauvres dont le travail est le plus dangereux notamment dans le cadre professionnel où des risques d’accident sont plus élevé et où les expositions au produit dangereux est plus répétée.

Les inégalités économiques et notamment de revenus ont aussi une influence sur la réussite scolaire. Le revenu des parents et donc le niveau de vie du ménage crée des conditions plus ou moins favorable à la réussite scolaire. Notamment par les conditions matérielles comme un bureau personnel pour travailler, la possibilité d’un suivi en dehors de l’école, l’achat de matériel, l’accès à internet... Ce sont ces conditions qui déterminent une situation plus ou moins favorable à la réussite scolaire de l’individu.

Selon Boudon, les inégalités de réussite scolaire sont le résultat de stratégies familiales différentes. En effet, les familles réaliseront un calcul coût avantages quant à la poursuite d’étude de leurs enfants. Par exemple, une famille ouvrière peut ne souhaiter pour ses enfants que des études à bac + 2, le diplôme obtenu par les enfants seras supérieur à celui des parents ce qui permettra à l’enfant de monter dans l’échelle sociale. Les familles cherchent à éviter que la poursuite d’études soit un trop grand sacrifice. Tandis que les familles de classes aisées voient en les études un plus grand avantage à long terme que les familles des classes populaires. En effet le coût des études n’est pas un frein à la poursuite d’études pour les familles aisées contrairement aux familles des milieux les moins aisés.

Troisième partie

Les inégalités sociales, elles aussi engendre de nombreuse autres inégalités notamment d’un point de vue économique est sociale. La thèse de Pierre Bourdieu tend à démontrer que les inégalités sociales jouent sur la réussite solaire de l’individu et donc peu produire différentes inégalités notamment de revenus (inégalité économique) mais aussi influer sur la réussite sociale (inégalités sociales). Pour Bourdieu, la réussite scolaire dépend de son milieu d’origine et donc des capitaux possédés. L’ensemble de capitaux détenus par les familles est alors plus ou moins favorable à l’école. Tout d’abord le capital culturel, il est composé de quatre éléments : le diplôme de parents, le savoir des parents, la bibliothèque possédée et les sorties culturelles. Les enfants ayant des parents avec un capital culturel élevé auront plus de chances de réussite scolaire car l’école demande de la culture générale. Le capital culturel est complété par l’habitus selon Bourdieu ; ensemble des manières de voir, sentir et comprendre le monde, il est transmis inconsciemment par la famille ; l’habitus varie

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