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Les sociétés Atos et Bull, deux acteurs majeurs du marché informatique

Par   •  5 Mars 2018  •  1 748 Mots (7 Pages)  •  464 Vues

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Si l’entreprise connaît depuis une croissance constante, c’est notamment grâce à ses multiples rachats, ses contrats d’externalisation ainsi qu’à l’augmentation de ses effectifs. En 2001, Atos Origin fait l'acquisition de KPN Datacenter pour 163 millions d'euros. En 2004, Atos Origin achète le groupe Sema à Schlumberger pour 1,4 milliard d'euros, donnant ainsi naissance à l’un des leaders internationaux des services informatiques. Atos renforce ainsi sa place en Europe. L'effectif du groupe est quasiment doublé, le chiffre d'affaires de la nouvelle entité est multiplié par 1,5. La même année, Atos Origin crée une nouvelle filiale : Atos Worldline. En 2006, Atos Origin acquiert Banksys et Bank Card Company (BCC), deux sociétés spécialisées dans les solutions de paiements. Atos Origin poursuit son développement par l’acquisition de Siemens IT Solutions and Services, pour 850 millions d'euros, fin 2010.

Le 4 juillet 2011, Atos Origin est renommé en Atos, à la suite de l'acquisition de Siemens IT Solutions and Services. Atos signifie désormais Atos Origin to SIS et constitue une nouvelle marque avec de nouvelles ambitions.

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Historique des différentes acquisitions du groupe Atos

Atos, un acteur majeur au niveau international :

Atos devient le leader européen et l’un des principaux acteurs internationaux dans les services informatiques. Actuellement dirigé par Thierry Breton, ex ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, la société est implanté dans 40 pays et compte plus de 50 000 collaborateurs, avec un chiffre d’affaires annuel de près de $7 milliards.

La société propose à ses clients de nombreux services de conseil et d’intégrations de système, d’opérations Cloud, de sécurité et de Big Data, ainsi que transactionnels (Worldline).

Il est le partenaire informatique mondial des Jeux olympiques depuis 1992 et compte parmi ses clients de grands comptes internationaux dans tous les secteurs d'activité.

- Le rapprochement de Bull et d’Atos synonyme d’une vraie complémentarité

Après s’être fait devancer par Sopra pour l’acquisition de Steria, la société Atos lance, en mai 2014, une OPA amicale sur Bull de 620 millions d’euros. Partageant les mêmes visions du marché, cela faisait plus d’un an que les deux français réfléchissaient à des idées de partenariats. Plusieurs facteurs les ont poussé jusqu’à cette alliance.

Dans un marché des SSII en plein essor, il n’est pas avantageux d’être une société de petite ou moyenne taille, dans la mesure où ces dernières peuvent constituer une cible et embrasser le risque de se faire avaler par les plus gros. Le rapprochement entre Atos et Bull permettrait de donner naissance à un leader de l’informatique européen, qui serait de taille à affronter la concurrence mondiale. L’idée de devenir le numéro un européen dans le Cloud, le Big Data et la cybersécurité est l’objectif principal que les sociétés se donnent.

Chacun voit en l’autre des avantages stratégiques forts :

Les intentions d’Atos :

PDG d’Atos, Thierry Breton connaît bien Bull. En effet, il en avait été le vice-président de 1993 à 1996 aux côtés de Jean-Marie Descarpentries lors du redressement de la société. S’il a choisi cette société, c’est qu’il est conscient des atouts que Bull pourrait apporter.

Bull possède comme point fort une expertise unique au monde en matière de supercalculateurs. Dans la mesure où l’entreprise souhaite devenir un acteur majeur sur le marché de l’informatique, les compétences de Bull dans l’infogérance, le Cloud, le Big Data et la cybersécurité lui procureraient des capacités complémentaires et seraient un bon moyen de l’aider à ancrer son leadership en Europe.

Une opération bénéfique pour Bull :

Si l’affaire relève d’un succès pour Atos, elle s’avère aussi avantageuse pour Bull. En effet, la société qui a connu d’importantes phases de déclin et de douloureuses restructurations industrielles, a fini par s’en sortir. Sauvé une ultime fois de la faillite en 2002, il est redevenu bénéficiaire presque chaque année depuis, au point de susciter des convoitises dont celle d’Atos en 2014.

Bull voit en cette acquisition des intérêts de s’adosser à Atos qui pourraient lui permettre de revenir dans la course mondiale. « Nous allons pouvoir bénéficier de son réseau commercial qui est sans commune mesure avec le nôtre », se réjouit d'avance Philippe Vannier. Et à plus longue échéance, « nous aurons plus de moyens pour nous renforcer par croissance externe dans le "big data" et la sécurité ».

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