Le sous-développement

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Chapitre 1 : la croissance et le développement

Section 1) le développement :

- Le développement : est l’ensemble des transformations socioculturelles, économiques, politiques mentales qui affectent positivement le niveau de vie des citoyens. C’est un phénomène durable, qualitatif et complexe (difficile à mesurer et à modéliser)

- La croissance : c’est l’augmentation durable de la production d’une nation (PIB ou PNB). C’est un phénomène quantitatif mesurable par le taux de variation de la production entre deux périodes successives.

Remarque : après la crise mondiale (2009), certaines pays développés européens et les Etats-Unis, enregistrent des taux de croissance faibles et décroissants (récession=baisse du taux de croissance). Alors que certains pays en voie de développement (PVD) marquent de taux de croissance relativement important nous laisse à dire que la croissance n’engendre pas un développement. C’est une condition nécessaire mais insuffisante à avoir un développement, et que le PIB présente certains inconvénients :

- Le non prise en considération des effets des externalités (l’effet d’un agent sur un autre agent qui n’a pas mesurable, il peut être positif ou négative)

- Le PIB ne tient pas en compte l’autoconsommation et la production informelle

- Le PIB ne mesure pas la production non marchande correctement car cette dernière est évaluée seulement au coût de production.

Section 2) les causes de la croissance :

La croissance économique est le fruit de plusieurs facteurs complémentaires :

- Le rôle de l’Etat : l’Etat participe à la croissance économique à travers :

- Le financement public des infrastructures (ports, aéroport, routes, les écoles…)

- Subvention des entreprises, des exportations

- La mise en place des politiques économique efficace : politique de relance budgétaire.

- La croissance démographique : ce facteur est objet de controverse pour certains économiste comme Thomas Malthus, la croissance démographique est un facteur de blocage économique, car la population croit selon un rythme géométrique, tandis que la richesse croit selon un rythme arithmétique, d’où la nécessité de bloquer la croissance démographique par des moyens comme la contraception. D’autre économiste trouve que la croissance démographique constitue une richesse économique, comme Ibn Khaldoun, Montesquieu, Adam Smith, car cette croissance démographique augmente le capital humain

- L’amélioration de la technicité : c.-à-d. la mécanisation, l’organisation scientifique du travail (OST), l’accumulation du savoir faire. Ce facteur améliore la productivité des facteurs de production.

- Investissement humain et intellectuel : c.-à-d. l’ensemble de dépenses consacrées à la formation, l’éducation, la santé, la culture …également, ce facteur améliore la productivité du travailleur

Section 3) les facteurs de développement :

Le développement est un facteur qualitatif structurel qui s’explique également par des facteurs structurels :

- Ressources naturelles : c.-à-d. le sursol et le sous-sol. Ces ressources naturelles constituent une matière première pour l’industrie, elles sont nécessaires mais insuffisantes, car certains pays développés comme le japon n’ont pas suffisamment de ressources. D’autres riches en ressources (Kango, moyen orient) mais sous développés

- La population : c’est une richesse et un capital humain s’elle est bien éduquée et bien formée

- Le capital : c.-à-d. le capital financier et physique (mesuré par la FBCF). Le capital intervient dans le développement par son effet de modernisation (progrès technique), mais également par l’amélioration des infrastructures.

Section 4) la théorie de la population (Thomas Malthus) :

Selon cette théorie, la population croît plus vite que la richesse économique, d’où la nécessité de bloquer cette croissance démographique, par les obstacles préventifs, comme la chasteté, mariage tardif, contraception, pour éviter les obstacles destructifs : la famine et la guerre.

Selon Malthus : « chaque pauvre doit savoir qu’il est lui-même la cause principale de ces souffrances… le seul moyen de hausser réellement le prix de travail (salaire) est de diminuer le nombre des ouvriers »

Section 5) le capital humain :

C’est la capacité des individus à innover, à créer de la richesse. Cette capacité s’améliore par l’éducation, la formation, la recherche et le développement, l’amélioration des conditions de travail, la santé publique (couverture sanitaire importante), la sécurité du travail.

- La théorie du capital humain :

L’investissement au sens financier est une dépense faite aujourd’hui pour avoir de revenues futures. Alors en ce sens, on peut considérer les dépenses d’éducation, formation, les soins médicaux… comme des investissements. C.-à-d. un investissement dont le capital humain qui améliore la productivité des travailleurs

Section 6) les étapes de croissance (théorie de take-off de Rostow)

Selon Rostow, la croissance est un processus qui se décline en 5 étapes successives :

- La société traditionnelle ou archaïque : c’est une société privée de toute condition de croissance, c.-à-d. souffre des obstacles de croissance. Donc l’agriculture et l’artisanat sont des secteurs prépondérants

- Les conditions préalables au décollage : cette étape est caractérisée par un changement de mentalité, la valorisation de travail (organisation, code de travail…) apparition de nouvelle méthode de production, naissance de l’esprit de l’entreprise, des réformes politiques et sociales.

- Le démarrage ou le take-off : c’est une étape qui nécessite une puissance et une énergie motrice. Elle se caractérise par des investissements importants (colossaux), mais également se caractérise par des sacrifices sociaux. (cette étape correspond à la révolution industrielle en Europe)

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