Le marché financier
Par Ninoka • 1 Novembre 2018 • 1 179 Mots (5 Pages) • 542 Vues
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- le NYSE revient à 9 209 Mds $
- Euronext rétrograde à 2 102 Mds $
Mais le coup de frein n’était que temporaire, puisque les cours repartaient à la hausse en 2009 et dès 2010, ils dépassaient leur niveau d’avant crise (atteint en 2005)
Quelques évolutions sont à noter, qui tranchent sur le cours général des marchés boursiers :
- la capitalisation de la bourse de Tokyo a été affectée par la crise asiatique de 1997, conduisant à un montant plus faible en 2000 (3 194 Mds $) qu’en 1990 (3 667 Mds $), pour ensuite repartir à la hausse, avec un chiffre de 4 573 Mds $ en 2005, avant la crise de 2008, qui affectera le Japon comme les autres pays
- en Allemagne, la bourse a moins souffert de la crise de 2008 que dans les autres pays, ne perdant que 10 % de sa valeur, là où d’autres chutaient de 50 %
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4 – Evolution du marché français
Rem : étant donné que l’on vous demande une « note argumentée et structurée », vous devez aboutir à une conclusion ; cela exige que vous sachiez dès le début de la rédaction votre « chute ». Vous devez aussi faire des parties. Par ailleurs, vous avez des informations intéressantes (car relatives au marché financier français) dans les annexes 1, 3 et 4, dont vous devez tenir compte.
Le développement du marché financier français intéresse l’économie toute entière, puisqu’il assure une partie du financement des agents économiques essentiels que sont l’état et les entreprises. Mais s’il attire des montants toujours plus importants d’épargne, ceux-ci ne bénéficient pas toujours aux éléments les plus dynamiques de l’économie française.
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Un développement financier sans précédent
Comme les autres marchés financiers, le marché français s’est accru dans des proportions considérables. La capitalisation boursière de la place de Paris est ainsi passée de 55 petits Mds $ en 1980 à 1 490 Mds $ en 2005.
Les transactions ont explosé, à la faveur des hausses des titres, comme pour les baisses (les spéculateurs pariant alors sur des achats à terme). Les montants des émissions obligataires ont connu le même chemin que les marchés actions, passant de 80 Mds $ par an dans les années 80 à 200 Mds $ et plus dans les années post-crise.
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Mais une faible efficacité économique
L’essentiel des capitaux est allé dans les titres existants (le marché secondaire), alimentant les hausses des cours et la spéculation, tandis que les émissions de titres (le marché primaire) se portait surtout sur les obligations publiques, venant gonfler la dette de l’état. Les émissions d’actions (augmentations de capital des entreprises) stagnent autour de 10 à 15 Mds $ par an, là où l’état collecte jusqu’à 20 fois plus (notamment après la crise de 2008).
L’usage fait par les épargnants du marché financier français n’est donc pas à la hauteur des enjeux et des besoins de l’économie nationale.
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