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Le marché est-il garant de l'efficacité économique?

Par   •  8 Juillet 2018  •  2 098 Mots (9 Pages)  •  692 Vues

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Pour approfondir cette idée de concurrence, les économistes néoclassiques ont distingué deux structures de marché, le monopole et la concurrence pure et parfaite. La concurrence pure et parfaite est une théorie qui, si elle serait appliqué, permettrait une concurrence pure et parfaite ... Pour que cette dernière soit appliquer, il faut qu’elle respecte les règles suivantes : L’atomicité, l’offre et la demande doivent être important de telle sorte qu’un vendeur ou qu’un acheteur puisse influencer le prix du marché. L’homogénéité des produits : tous les produits doivent être identiques, un produit de qualité supérieur, ou proposant des fonctionnalités supplémentaires constitue un autre marché. Le marché doit également être fluide, c’est à dire que quiconque voulant entrer ou sortir du marché doit pouvoir le faire sans barrière à l’entré. Les autres entreprises déjà en place doivent le laisser entrer. La libre circulation des facteurs de production, capital et travail. Ces derniers doivent pouvoir se déplacer là où la demande est supérieure à l’offre. Enfin, il faut une transparence de l’information, tous les acteurs du marché doivent pouvoir avoir connaissance de tous les facteurs significatifs du marché. Il ne doit pas avoir d’asymétrie d’information.

SI toutes ces conditions sont respectées, le marché est parfaitement équilibré, et est le plus efficace possible.

On peut également étudier la mondialisation, qui est une résultante du capitalisme. Le fait d’ouvrir les marchés permet d’augmenter la demande, mais également d’avoir accès aux innovations et aux découverte des autres pays.

Pour terminer sur les facteurs du marché qui influence l’efficacité économique, nous pouvons nous intéresser à l’Etat. Celui-ci peut intervenir plus ou moins sur les marchés. De manière générale, l’Etat intervient sur les marchés qui ne peuvent se réguler d’eux même. Le plus fréquemment, on trouve les marchés difficilement rentable, ou les biens et services collectifs. L’Etat va subventionner certaines entreprises pour qu’elle propose des prix abordables aux ménages. C’est le cas par exemple pour les services de transport public. Ils sont gérer par des entreprises privées mais subventionner par l’Etat. Sans l’aide de l’Etat, les prix seraient plus élevé et la demande faible. Pour inciter les gens à prendre les transports en commun il faut donc des bas prix, et l’Etat doit donc intervenir. L’Etat intervient également pour la protection de l’environnement, en effet, via un système de taxes, du marché des quotas, ou alors du bonus/malus pour les véhicules neufs, l’Etat incite les acteurs à moins polluer. L’Etat peut également intervenir pour réguler la concurrence. Et pour limiter les ententes ou cartel.

Ce qui nous emmène directement aux limites du marché. Il n’est pas nécessaire de revenir complètement sur le communisme car ce système n’est à l’heure actuelle, pas envisageable. Cependant, l’un des principaux défauts du communisme c’est que ses acteurs travaillait pour l’Etat, et non pas dans le but de tirer des avantages économique pour eux même. De ce fait, les « travailleurs » étaient moins productifs car ils n’avaient aucune motivation. En outre, l’innovation n’était pas encourager, ce qui a eu pour effet un énorme manque à gagner pour les États adoptant ce système. Le capitalisme est aujourd’hui le système économique principal, adopté par la plupart des pays. Nous parlerons donc ici des limites des marchés, sous un système capitaliste.

A commencé par la concurrence. En théorie, elle permet d’équilibrer les marchés, cependant dans la réalité, la concurrence pure est parfaite n’a pratiquement jamais lieux. On trouve de plus en plus de marché en situation de monopole, duopole ou oligopole, c’est à dire que peut d’acteurs se partage le marché. Ce qui n’est pas sans poser problème. En effet, il s’avère que les quelques entreprises qui se partage le marché risque de s’entendre sur les prix, et donc de ne plus profiter au consommateur. De plus, les entreprises ne seront donc plus motivé à innover car elles n’auront plus à sortir de cette concurrence. Cependant l’Etat à trouvé une parade assez astucieuse qui consiste à dédouaner le premier qui dénonce l’entente.

Le capitalisme est aussi victime des rendements décroissants. En effet, les producteurs chercherons à descendre au coût moyen maximum de production, au delà duquel l’entreprise gagne moins d’argent par unité produite (coût marginal croissant), cela pose comme problème le fait qu’un marché arrivera à un moment à saturation. Le seul moyen de se sortir des rendements décroissants, c’est de réaliser une révolution industrielle. Révolution qui se fait, aujourd’hui, attendre.

La limite la plus importante au capitalisme, c’est en partie l’ouverture des marchés qui l’apporte. C’est l’inter-dépendance des marchés et des agents entres eux. Nous l’avons vu ces dernières années, en cas de crise économique, même si celle-ci cible au début un marché bien précis (le marché immobiliers américain en 2008), elle a eu des répercutions sur le monde entier.

Cela est du à la monté en puissance des marchés financiers. Ces derniers sont en possession de 95% de la monnaie mondiales. Des milliers de produits financiers, avec pour chacun d’entre eux, leurs avantages et inconvénients circule dans les grands pôles financiers. Et si l’un d’eux s’avère défaillant, tout le système est touché. Cette limite rejoint directement la précédente.

Enfin, une ultime limite qu’on pourrait relever, c’est ce qu’on pourrait définir comme étant des mouvements de foule, de masse. Effectivement, même si un maximum de conditions sont réunies pour permettre une croissance, une bonne efficacité des marchés, si les agents économique n’ont pas confiance en l’économie, ils ne s’investiront pas et les marchés ne seront donc pas efficace car ils manqueront de productivité. On dit souvent que la croissance apporte la confiance, mais, même si cela n’entraine que mon avis personnel, je pense que la confiance apporte, à l’inverse la croissance.

Pour conclure sur ce sujet, le marché est un facteur très important pour avoir une économie efficace. C’est le marché qui effectue la rencontre entre l’offre et la demande, et ce, peut-importe le système en place. De ce fait, de base, il assure l’échange entre les acteurs, et donc, fait vivre l’économie. Néanmoins, malgré ça, il est présent dans tellement d’endroit qu’il est impossible que chacun d’entre eux

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