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Le financement des biens publics est-il problématique ?

Par   •  12 Septembre 2018  •  1 432 Mots (6 Pages)  •  588 Vues

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ont peut caractériser quatre types de bien selon qu'ils sont caractérisés ou non par les principes d'exclusion et de rivalité.

Il y a tout d'abord le bien public pur c'est un bien dont l'utilisation est non-rivale ( la consommation du bien par un agent n'a aucun effet sur la quantité disponible de ce bien pour les autres individus, par exemple, le fait que je respire ne prive pas les autres d'air ) et non-exlusive ( une fois que le bien public est produit, tout le monde peut en profiter. Exemple d'exclusion le prix demandé peut interdire l'accès à une plage privés, à des vacance ou à des produits alimentaires ).

Un bien privatif (ou bien privé) est un bien divisible dont il est possible d'établir un prix couvrant au moins le coût de production. Il s'oppose à la notion de bien public.

Ainsi, les personnes ne désirant pas acquérir un bien privatif sont exclues de sa consommation. Exemple tout bien divisible échangé sur un marché.

Un bien de club est un type particulier de bien collectif dont la consommation respecte le principe de non-rivalité mais qui a la possibilité d'être rendu exclu-able.

Un exemple de bien de club est la télévision cryptée : il faut payer pour accéder à la chaîne en clair, mais le fait de la regarder n'empêche pas les autres utilisateurs abonnés à faire de même.

Autre exemple : une autoroute, avec son péage, exclut un certain nombre d'agents de son usage,mais ceux qui ont payé l'entrée peuvent y conduire sans rivalité avec les autres automobilistes sur l'autoroute (sauf quand on arrive à saturation de l'autoroute ce qui est un autre cas particulier).

Un bien public est dit « impur » (par opposition à « pur ») quand il peut être dégradé par sa consommation (quand il y a rivalité pour l'accès à ce bien) par exemple une route lorsqu'elle devient devient trop fréquentée.

En raison du principe de non-exclusion, les biens publics engendrent des comportements opportunistes de passager clandestin, C'est a dire qu'aucun agents n'a intérêt à exprimer son besoin, espérant bénéficier gratuitement du bien. C'est alors l’État qui en assure la production ou le financement par le biais des impôts, redevances et autres prélèvement permettant un financement par la collectivité.

Plus généralement, dans les nombreux domaines ou l’intérêt général est en jeu, l’État intervient directement et se substitue au marché pour assurer la fonction d'allocation des ressources:défense, éducation, justice, logement, protection de l’environnement.

3-conséquences des différents bien publics pour les agents économique.

Certains biens publics offriraient l’avantage de la gratuité, pour le consommateur (éducation, justice, sécurité….) cette gratuité est évidemment complètement illusoire puisqu’en dernier lieu c’est le contribuable qui la paye via l’impôt ou les prélèvements sociaux ou indirectement via la dette publique : il s’agit que d’une redistribution par l’extorsion des actifs avec les effets pervers qui en découlent : irresponsabilité, surconsommation … à l’évidence, la production des biens publics présente des intérêts collectifs , mais aucun agent privé n’a intérêt à s’engager dans la production de ces biens, dans la mesure ou l’impossibilité d’en faire payer l’usage interdit de rentabiliser l’investissement consenti. Chaque agent privé a intérêt à adopter un comportement de> (ou de free rider dans la terminologie de Mancur OLson) c’est-à-dire à attendre que d’autres prennent l’initiative de la production du bien, pour pouvoir ensuite en bénéficier, sans supporter aucun coût. Dans ces conditions il existe une forte probabilité que le bien ne soit pas produit, ou le soit en quantité inadéquate.

Un des problèmes majeurs posés par les biens publics est, l’incapacité des marchés privés à en assurer en général une fourniture optimale, et qu’il est sont obligés de faire appel a l’État. Le marché seul n’est pas apte à financer les biens publics, ils requièrent l’intervention de l’État.

Conclusion :

En conclusion cette lacune pourrait être surmontée si tous les acteurs privés se coordonnaient et produisaient le bien public en mutualisant les coûts. Mais cette coordination des agents privés n’est pas facile à obtenir, en raison des coûts des négociations, et des difficultés qu’il peut y avoir à contrôler, et sanctionner si nécessaire, l’application des règles commune. C’est pourquoi la solution optimale réside, à l’intérieur des frontières nationales, en la production de ces biens par la puissance publique. Comme il est impossible de faire payer l’utilisation du bien, sa production est financée par l’impôt.

Sources :

Philippe Frémeaux Alternatives Economiques Hors-série n° 098 -

www.wikipédia.org

science-économie.blogspot.com/2010/../la-théorie-des-biens-public

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