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Le droit de l'urbanisme.

Par   •  24 Mai 2018  •  6 128 Mots (25 Pages)  •  446 Vues

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La chute de l’Empire romain, avec la féodalité marque une régression de l’état et donc des villes ; en effet c’est la place au château qui est le symbole de l’état et les bâtiments religieux deviennent le point fort de l’espace. On voit donc des populations se rassemblée autour du château ou lieux religieux (activités). La protection de la ville en raison d’une société incertaine et souligne une certaine insécurité construisent des remparts. Le retour d’un pouvoir d’état structuré 17ème avec un urbanisme de composition ; de la cité état après à la ville médiévale des années précédentes. On retrouve ici la nécessité d’un plan à la Renaissance. On retrouve le pouvoir dans la ville désormais, en effet, le château est urbain et constitue l’hôtel de la ville. La planification urbaine n’est pas prise en compte elle reste juste décorative et symbolique ; le modèle se diffuse partout en Europe. Au 18ème, le « mail planté » apparaît ; c’est-à-dire l’instauration de la nature dans la ville ; l’allée large et décorée de plantes que l’on emprunte pour aller au château symbolise la puissance.

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Le modèle osmanien – préfet de la seine 1853-1870 :

Premières expériences d’urbanisme planifié 18ème siècle. Capacité de construire la ville et explosion de la population en zone urbaine pour le travail. De plus, dans la construction de la ville, l’hygiène est l’exigence majeure (égouts, fontaine, marché couvert…). De plus, la ville va se spécialiser, en effet on passe de quartiers polyfonctionnels et des quartiers monofonctionnels. Projets de voiries, eau … Embellir la capitale de la France et concourir au prestige de l’empire, et traduit la montée en puissance de la bourgeoisie au plan social. Le défi concerne maintenant l’habitat ouvrier, qui est souvent construit par l’industrie ou attribué par la force de travail.

Problématique du logement social 1850-1990 : on invente un nouveau modèle de logement et deux solutions sont possibles pour cela :

- EBENEZE HOWARD, invente une conception de la cité jardin c’est une synthèse de la maison individuelle et du jardin privatif en lot. Ce village nouveau va se construire autour de l’église – service communs ; il y a toute une économie qui va fonctionner. Cependant, ce système est très cher car il est consommateur d’espace et on ne réussira pas économiquement à offrir ce dispositif à tous.

- L’immeuble collectif, en France GODIN, va autour de son industrie construire des grands immeubles et prolongé le logement avec les loisirs et l’éducation, école, café … c’est l’émergence de ce logement collectif « social » ; les appartements sont attribués selon la taille de la famille. Cela relève du paternalisme industriel « famillenistère ». Après la première guerre mondiale, les offices HBM (loi loucheur) et HLM vont commencer à se développer mais par les communes qui ont la compétence du social.

A cette époque (phénomène exode rural), malgré une belle dynamique, la construction de logement se veut progressive et lente : exemple

- Entre 1870-1914 : 150 000 logements par an

- Entre 1914-1945 : 80 000 logements par an

- Entre 1945-1965 : 200 000 logements par an

- Entre 1965-1975 : 500 000 logements par an

- Année 1973 : 557 000 logements

Des architectes vont donc se pencher sur le sujet de construction ; premièrement nous avons connu la « révolution du fer » pour les ponts, la tour Effel en 1889 par exemple qui représente un manifeste ou plutôt une œuvre architecturale qui ne sert pas pour le logement. Cependant, ce sont les Américains qui grâce à notre révolution du fer, vont construire des buildings, des grands immeubles en fer. De plus, l’invention du « béton armé », rue Franklin à Paris 16e en 1995, fut le premier immeuble en béton armé en France (immeuble plus haut). Les frères Perret, ils vont construire les grands bâtiments en béton armé. De plus, il faut savoir qu’il n’y a plus besoin de murs porteurs, existence de mur rideaux : cela devient moins coûteux et plus simple ; gain en espace « surface plus grande» : plan libre permettant d’agencer.

Quelques personnes importantes :

- Charles Edouard Jeanneret dît le Corbusier, devient le penseur officiel d’urbanisme

- Mouvement « Bahaus » école d’art Allemande, Walter Gropius en 1929

- Mies Van der Rohe

- Franck Lloyd Wright

Objectif de la chartre d’Athènes : le village devient verticale, accroître les moyens de circulation (éloigné les piétons de la route), et les surface plantée pour les loisirs, le sport et la promenade.

Ce que constatait le Corbusier, c’est que les premières lois d’urbanisme ont été un échec. En effet, peu de villes ont été construites de manière empirique sans plan directeur. Il faut donc une autorisation de construction encadrée (permis de construire), et surtout ne pas laisser l’urbanisme aux mains des communes, mais seulement faire confiance à l’état « quartier de la défense, d’affaires ». En 1943 : le « nouveau » permis de construire est délivré par les services de l’état. Autre texte important, qu’est la loi de 1958 : sur les zones à urbaniser en priorités (ZUP) ; c’est l’état qui va construire de nouveaux quartiers pour répondre aux besoins. Enfin, la loi de 1967 : d’orientation foncière porté par Edgard Pisani, elle créer un cadre rationnel de documents d’urbanisme en France (programmation) il faut penser et non construire au petit bonheur la chance. De plus, elle pose le Plan d’Occupation des Sols (POS constitue un plan ou est délimitée une « commune », devenu le PLU aujourd’hui) qui devient obligatoire. On créer également le Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU), qui connaît un léger succès ; c’est un plan d’aménagement au niveau plus large « territoire ». Aujourd’hui, devenu en 2000 le Schéma de Cohérence Territorial (SCoT). En 1983, la décentralisation entraîne un transfert des compétences d’urbanisme par l’état aux communes, à la condition d’un POS. Enfin, la loi Solidarité et Renouvellement Urbain, (SRU) ; il faut insérer de nouvelles préoccupations, c’est-à-dire l’environnement (ne plus s’étaler

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