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Le budget de l'Etat, instrument de politique économique

Par   •  14 Mars 2018  •  1 918 Mots (8 Pages)  •  791 Vues

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alors une conjoncture rassemblant chômage et inflation.

L’ analyse keynésienne est donc inadapté à l’économie ouverte : le multiplicateur keynésien chute à mesure que la propension des biens importés augmentent. Il y a fuite de ce surplus budgétaire hors de l’économie nationale qu’elle visait à influencer à l’origine.

Mais en dehors de cette incapacité à gérer une économie ouverte, la théorie Keynesienne a d’autres faiblesses théoriques qu’ont d’ailleurs soulignés les néo-classiques.

Par exemple la demande d’investissement des entreprises est fonction décroissante du taux d’intérèts ( comparaison du rendement d’un projet avec leurs coûts d’emprunts )

Ors la hausse de la demande agrégée provoque généralement une hausse des taux d’intérèts par le biais de la banque centrale : l’investissement décline, réduisant ainsi l’impact de l’accroissement des dépense budgétaires sur la demande, le revenu et se faisant, l’offre et l’emploi.

Toutefois la théorie principale qui vient discréditer le principe Keynesien est celle rassemblant deux "externalités négatives" de la politique budgétaire :

l’effet d’éviction et d’équivalence.

L’effet d’équivalence décrit par Ricardo dévellope l’idée qu’une hausse du déficit budgétaire va faire anticiper un accroissement futurs des impôts par les différend agents économiques. Aussi vont ils se garder d’augmenter leurs consommations mais préférer épargné le surplus ainsi créé rendant le multiplicateur de dépense budgétaires faibles voir casi nul.

L’effet d’éviction, lui, décrit les conséquences négatives de l’emprunt sur l’effet espérer du déficit budgétaire. Si l’on finance l’augmentation des dépenses publics par l’emprunt la demande d’épargne de l’état va concurrencer celle des entreprises. C’est à dire que les taux d’intérèts vont augmenter et les entreprises privés vont être exclues du marchés de l’emprunt. L’investissement ne pourra pas augmenter et l’effet de relance en sera considérablement affaibli voir même nul.

Cette baisse de l’investissement privé apparaît d’ailleurs encore plus évidente quand on réfléchit à la hausse des impôts qu’entraine une croissance du déficit publique.

Les néo classiques prouvent ainsi que la politique budgétaire trop interventionniste théorisé par Keyns a ses limites et peut créer de nouveaux déséquilibres macroéconomiques sans atteindre aucun des objectifs visé par cette dernière, tout en ne s’adaptant pas au contexte globalisé actuel de l’économie et des marchés.

III / Les politiques budgétaires sous contrôle

Cependant on observe historiquement que l’utilisation de la politique budgétaire, bien que pleins de défauts théoriques, a continué et s’est accrue avec le temps.

Les Etats ont en effet continués d’usés de l’outil budgétaires pour tenter de réguler les déséquilibres économiques contemporains. Si les méthodes diffèrent l’outil lui ne change pas.

Cette hausse continues des déficit publics couplés à son innéficacité, ou en tout cas à ses faibesses théoriques, à fait augmenter la dette des états tout en ne parvenant pas à atteindre les objecifs fixés.

Les crises se sont également rapprochés et les périodes de croissance se réduisent, empêchant les états de rééquilibrer les marchés à temps.

C’est au vue de ce constat que les états et surtout les autorités Supra-national se sont mis à règlementer et à normaliser le déficit et la dette publique.

Par exemple il est interdit depuis longtemps de monétiser son déficit. Il s’agit d’une pratique ancienne, aujourd’hui bannie car forte génératrice d’inflation. Le principe consiste à emprunter de la monnaie directement à la banque centrale pour financer le déficit publique. La monnaie créée par la banque centrale génère de l’inflation qui va diminuer la valeur réelle de la dette au fil des années : le rythme d’émission monétaire est donc fixé par les besoins en capitaux de l’Etat.

Mais quand on parle de régulation on pense plus généralement à fixer la politique budgétaire annuelle en fonction d’une évolution annuelle des dépenses fixés au préalable ou encore de la mise en place de plafonds pour la dette ainsi que le déficit.

On peut prendre pour exemple l’union européenne où cette pratique est codifié : les membres doivent présentés des programmes de stabilité qui décrivent l’évolution des masses et flux budgétaires sur les 3 prochaines années.

Le déficit d’un état membre ne doit en théorie par dépassé les 3% du PIB et sa dette les 60% du PIB ; bien que ces chiffres décrits comme impératifs et obligatoires ne sont en réalités pas respectés par une majorité des états membres de l’union européenne.

L’augmentation du déficit budgétaire par le biais de la création monétaire est par ailleurs impossible car elle se fait par le biais d’un organisme suprannationale qui échappe à la direction de l’UE : la Banque centrale européenne ou BCE, régulant ainsi la politique budgétaire nationale des pays membres de la zone UE.

Certains Etats se donnent d’ailleurs des règles internes de gestion budgétaire, en dehors de toute pression internationale.

On peut citer les règles d’équilibres budgétaires dans certains états américains ou encore la règle d’or des finances publiques adoptés par l’Allemagne et le Royaume-Unie qui stipule que seuls les dépenses d’investissements peuvent donnner liés à une augmentation du déficit public par l’endettement.

Conclusion

Le débat concernant l’efficacité et la pertinence réel de l’outil budgétaire est donc complexe.

Cependant on a pus observer que malgrès les externalités négatives de la politique budgétaire, cette dernière à un réel impact sur l’économie réel et peut influencer de façon plus ou moins importantes selon la conjecture les différends agrégats économiques.

Les dépenss de l’Etat sont nombreuses et la marge de manoeuvre budgétaire est limité : par celles consacrées aux bon fonctionnement des organismes sociaux, à ses services régaliens ou encore au simple remboursement des intérèts de la dette.

C’est pour cela que les Etats tentent de réguler et contrôler leurs politiques budgétaires : dans un objectif d’assainissement et soucieux de maintenir

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