La stratégie de délocalisation de Louis Garneau

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de la PME peut, encore une fois, se dégrader.

2) Toutes les PME québécoises devraient-elles se conformer à cette stratégie?

Non, pas pour toutes les PME. Le texte concernant Louis Garneau nous explique bien que ce n’est pas toutes les entreprises qui ont des visées à l’étranger et qui réussissent à percer les marchés internationaux. Il est nécessaire d’avoir un gestionnaire mondial ayant une pensée régiocentrique qui saura bien orienter la direction de l’entreprise vers ce but. De plus, il y a plusieurs risques reliés à l’environnement extérieur comme la conjoncture économique du pays concerné, le taux de change, les différences culturelles, les contraintes juridiques, pour ne nommer que ceux-là. Comme il est essentiel pour ces PME d’avoir de bonnes connaissances de ces éléments, elle devra mettre du temps et de l’énergie afin de bien se préparer, sinon la compagnie pourrait en souffrir. La délocalisation est donc un investissement à long terme qui peut-être très coûteux. L’aventure est bénéfique pour bien des PME qui se sont bien préparées et qui ont fait leurs devoirs afin de s’assurer de ne pas se jeter dans la gueule du loup !

3) Quels défis les PME québécoises devront-elles relever?

Plusieurs grands défis guettent les entreprises québécoises d’aujourd’hui. La main-d’œuvre qualifiée et expérimentée devient de plus en plus rare. En effet, le gouvernement du Québec affirme que « [l]e nombre de Québécois en âge de travailler est appelé à décroître dès 2013. », et ce, pour plusieurs raisons dont le vieillissement de la population et le départ à la retraite de plusieurs Baby-boomers. Ainsi, on voit déjà le taux de chômage qui est en baisse dans certaines régions et qui se situe par exemple à 4,9 % au Québec pour le 4e trimestre de 2012 . Aussi, avec l’arrivée de nouvelles cultures et de la génération Y, les entreprises devront s’adapter à cette nouvelle réalité. Les besoins de la société ont changé. On doit maintenant s’adapter au télétravail, aux horaires adaptés, etc. La concurrence mondiale et l’arrivé des géants du commence de détails qui font diminuer les prix pousse les entreprises à se démarquer et à modifier leur façon de produire, de vendre en s’adaptant rapidement aux nouvelles technologies. Finalement, il deviendra nécessaire pour certains de penser à la mondialisation pour gagner de nouveaux marchés, diversifier ses ventes et même pour recruter de nouvelles mains-d’œuvre.