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La production

Par   •  11 Septembre 2018  •  4 233 Mots (17 Pages)  •  303 Vues

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- La productivité du travail

La productivité du travail est un indicateur d’efficacité. Elle mesure la production obtenue par unité de travail. Accroître la productivité signifie donc qu’un même travailleur sera capable de produire davantage pendant une même période. Il en découle nécessairement un certain nombre de conséquences économiques.

- La mesure de la productivité

La productivité du travail est le rapport entre un volume de production et le facteur travail mis en œuvre.

La définition générale de la productivité est :

[pic 1]

Il existe toutefois différentes manières d’effectuer ce calcul. On distingue la productivité physique du travail, la productivité apparente du travail.

- La productivité physique du travail

[pic 2]

1. La quantité de facteur travail utilisée peut être évaluée soit en nombre d’heures de travail, soit en effectif.

Exemple : Si 1000 salariés produisent annuellement 15 000 véhicules, la productivité physique du travail est de :

15 000 / 1 000 = 15 véhicules par salarié.

- La productivité apparente du travail

C’est la productivité qui est calculée par l’INSEE. La production en valeur est évaluée par la valeur ajoutée. Le terme « apparente » est utilisé pour signifier que cette productivité n’a pas pour seule origine le facteur travail, elle provient aussi du capital.

Productivité horaire du travail = Valeur Ajoutée / Nbre d’H. travaillées

Productivité = Valeur Ajoutée / Effectifs employés

Productivité horaire du travail = V.A. / Effectifs x durée moyenne individuelle de travail

Productivité du travail est mesurée également par la quantité de richesse produite par chaque salarié en une année.

La productivité peut être calculée en volume ou en valeur, selon que l’on enregistre la quantité produite ou sa valeur monétaire…

La productivité du travail peut en outre mesurer la production par heure de travail, par salarié ou par actif occupé.

Enfin, il est parfois utile de calculer la productivité marginale du travail ou production réalisée par la dernière unité de travail utilisée (par une heure supplémentaire ou un salarié supplémentaire voir le cours de la microéconomie)

Complément de cours : Pourquoi les métiers se transforment-ils ?

Premier facteur de transformation des métiers : le changement technique. Il fait apparaître de nouveaux biens et services qu’il faut produire et assurer. Il modifie la façon dont les biens et les services existants sont produits. L’automatisation industrielle s’est traduite par une forte diminution du nombre d’emplois de fabrication dans l’ensemble de l’industrie…

Parallèlement, l’informatique et les télécommunications numériques ont accru de manière radicale la productivité des activités répétitives de traitement, de stockage ou de transmission d’informations. D’où une légère diminution du nombre d’emplois non qualifiés dans les grandes bureaucraties tertiaires, même si la moindre exposition de ces activités à la concurrence a permis jusqu’à présent de limiter les pertes d’emplois…

Les effets des technologies nouvelles toujours complexes : Internet devrait diminuer le volume de courrier tout en développant l’activité messagerie des services postaux, du fait de l’essor de la vente par correspondance engendré par le commerce électronique. L’amélioration du rapport qualité-prix des services de télécommunications, en facilitant la mondialisation, provoque une croissance du transport aérien. Le changement de technique peut aussi transformer radicalement la façon de satisfaire des besoins similaires : l’édition électronique commence à se substituer à l’édition papier, la diffusion de musique sur Internet avec la technologie MP3 menace les ventes de disques compacts. D’où l’apparition de nouveaux métiers dans tous les secteurs liés à l’information. Au total, c’est de la création de nouveaux modes de réponse à des besoins préexistants que naissent les nouveaux métiers.

Cela dit, le nombre d’emplois de spécialistes des technologies, bien qu’en croissance, va demeurer limité… Les emplois à forte compétence technique pèsent moins de 5% de l’emploi total et n’ont progressé que de 18% en quinze ans. « En revanche, souligne Jean-Marc Grando, chargé de mission au Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Cereq), nous sommes tous devenus des usagers de ces technologies : de l’ouvrier qui contrôle la bonne marche de sa machine sur son terminal opérateur à l’hôtelier qui gère ses réservations et sa facturation sur son micro-ordinateur, en passant par le graphiste ou l’architecte. »

Comme le progrès technique, la mondialisation supprime des emplois dans certains secteurs en crée dans d’autres. La concurrence des pays à bas salaires diminue les effectifs des métiers industriels les moins qualifiés (confection, assemblage électronique, etc.). elle accélère doublement la baisse de l’emploi manufacturier : d’une part, les importations en provenance des pays en développement concurrencent l’emploi en France, d’autre part, les entreprises françaises sont incitées à accroître leur productivité pour rester compétitives…

Les mutations sociales sont le troisième déterminant des transformations des métiers. Notre société est toujours plus individualiste…

Ces tendances nourrissent également un hédonisme croissant : il faut « profiter de la vie », « vivre intensément ». Ce qui rend, dans notre société marchande, une forme productiviste : les valeurs du travail se diffusent dans l’utilisation même du temps libre. D’où la montée des loisirs actifs – et marchands – et la croissance des emplois de l’action socioculturelle, sportive ou de l’hôtellerie-restauration. Un développement soutenu davantage par la progression du niveau de vie que par l’extension du temps libre.

La

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