La mondialisation peut-elle être un frein pour un pays ?
Par Ninoka • 19 Novembre 2018 • 1 089 Mots (5 Pages) • 579 Vues
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des emplois sur leur territoire car ces emplois sont généralement mieux rémunérés que les autres emplois exigeant des compétences similaires.
II- Le revers de la médaille de la mondialisation
a) des inconvénients économiques et sociaux
Sur le plan économique, l’économie du marché qui a transformé le monde en un grand centre commercial ouvert est la cause de beaucoup de crises financières qui menacent aujourd’hui plusieurs pays de faillite. La crise financière qui se déclenche dans un pays (USA ou Grèce par exemple) ne touche plus ces pays uniquement, mais elle affecte l’économie mondiale tout entière. Les délocalisations vers des pays où la main d’œuvre est moins chère profitent certes à ces derniers mais cela se fait au détriment des pays d’origine comme exemple de l’entreprise Caterpillar. Comme l’explique le journal Libération « La société américaine, spécialiste des engins de chantier, a décidé de fermer sa petite unité de montage de boîtes de vitesses, dans la banlieue de la ville du Pas-de-Calais, à Monchy-le-Preux. Elle délocalise en Irlande du Nord au premier trimestre 2018. Philippe Rapeneau, le président (LR) de la communauté urbaine d’Arras, soupire : «Ce que je vois, ce sont les conséquences. Je perds 65 emplois industriels sur mon territoire.» Et aussi 185 000 euros par an d’impôts ».La mondialisation a tendance à engendrer des exclusions et des inégalités à toutes les échelles. Effectivement, les délocalisations créent du chômage dans les pays développés et causeraient la sur exploitation des travailleurs dans les pays ont est délocalisée la production.
La mondialisation engendre une augmentation des richesses dans les pays riches. A l’opposé, les pays pauvres subissent une surexploitation intensive de leurs richesses (généralement les matières premières). Par conséquent, la mondialisation est synonyme de pillage pour les pays pauvres qui s’appauvrissent au profit des pays riches.
b) Le retour du protectionnisme ?
Par opposition au libre-échange, le protectionnisme désigne l’intervention de l’État, dans le but de protéger son économie interne de la concurrence d’autres États. Cette politique économique a pour principal but d’équilibrer la balance commerciale d’un pays lorsque ses importations sont trop importantes et risquent de nuire à la production locale. Il peut s’agir d’une mesure ponctuelle qui sert à protéger une industrie en voie de développement et qui pourrait être dépassée par la concurrence internationale sans intervention de l’État. Avec la mondialisation, les entreprises se font de plus en plus concurrence qui se soit sur leur territoire ou non. Il faut donc savoir les protéger et c’est ce qu’essaye de faire monsieur Trump, il tient ses promesses de campagne, parfaitement résumées par son slogan “America First” (l’Amérique d’abord). Il souhaite renégocier tous les accords de libre-échange en cours de discussion ou déjà signés (Alena et autre) pour qu’il y est une transparence et une égalité entre tous. Mais malheureusement c’est à double tranchant car “si le premier marché du monde se barricade, cela ne peut qu’être désastreux pour lui-même, pour la croissance mondiale et pour les emplois, résume Le Temps. On ne crée pas de richesse avec le protectionnisme, l’histoire économique est particulièrement claire sur ce point.” « Trump peut tuer les accords commerciaux mais il ne peut pas tuer la mondialisation », conclut Remy Davison.
Se refermer sur soi-même pour se focaliser sur sa propre économie est totalement possible et productif (cas du Japon) mais ce qu’il faut comprendre c’est qu’il ne faut pas arrêter les échanges car cela peut être dévastateur pour un pays.
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