La crise de l'ancien régime cas
Par Junecooper • 7 Mars 2018 • 20 629 Mots (83 Pages) • 654 Vues
...
§ 1 : le remise en cause des fondements ideologiques de la monarchie à la fin du 17 et au 18me
Le 16ème a été marqué par les grandes découvertes, le 17ème lui marque un temps d'arrêt dans les expéditions autour du monde. Cette arrêt est temporaire mais se traduit dans les esprits par une certaine défiance à l'égard des nouveautés qui peuvent apporter ces voyages lointains. Certaines critiques le risque encouru par le fait de se confronter à des cultes nouveaux, a des mœurs nouvelles ou encore a des cérémonies nouvelles. A terme, ces voyages (pense les auteurs) peuvent conduire à remettre en cause la religion chrétienne qui est à cette époque en France dominante.
Au 18me siècle un renversement s'opère au sein des opinions éclairées, on commence a remettre en cause les certitudes de la vieille Europe par la confrontation avec d'autres peuples, Rousseau par exemple dénonce l'ethnocentrisme dont font preuve les philosophe, qu'il soit passé ou présent. On ne découvre, selon lui, l'homme, ces propriétés intrinsèques, qu'en le comparant avec ces semblables, cette comparaison pourrais être féconde doit se faire avec les peuple les plus éloignées parce que les plus déférents des habitudes occidentales.
A ces grands voyages sont aussi liés l'essor des sciences et l'idée de progrès. Il y a notamment un auteur qui va contribuer à cet essor, c'est Descartes. La pensée de Descartes contient en germe la remise en cause du dogme chrétien et par la même occasion la remise en cause de l'ordre sociale de l'ancien régime fondé sur une vision chrétienne du monde.
Il y a un auteur qui est un religieux, Bossuet, qui a particulièrement sentit les risque que fait encourir la pensée de Descartes, il écrit dans une lettre en 1689 (un siècle avant la Rev Fr) « Je vois un grand combat se préparer contre l'Eglise sous la nom de philosophie cartésienne » en réponse à Descartes.
Un nouvelle élan scientifique est donné au 18ème, cette esprit n'est plus uniquement fondé sur le résonnement abstrait et mathématique (Descartes), cette esprit cherche la vérité à partir de l'expérience (Newton).
Au-delà de la sphère scientifique au sens stricte, cet esprit doit s'appliquer à toutes les expériences humaines : politique, sociale. En se fondant sur cet esprit, il s'agira de rechercher la meilleure forme de gouvernement.
Dès lors les siècles passe sont décrits pas les philosophe (Diderot; Voltaire) comme des siècles ténébreux par rapport au 18ème. Ce triomphe de la raison ne peut pas s'accommoder avec les vérités de la foi, les auteurs font preuve à l'égard de la foi d'un relativisme scientifique et un combat idéologique s'engage contre la religion révélé (christianisme), les croyances et les superstitions populaires.
Pour engager ce combat contre la foi, la raison humaine s'applique à une analyse critique des textes sacrés. Des auteurs contestent la sincérité des Bibles qui ont étaient écrite durant des époques ou des siècles ou régnait l'obscurantisme (selon ces mêmes auteurs). Les auteurs de ces Bibles sont décrits comme des "ignorants" ou des "menteurs" qui ont modifié les paroles des saintes écritures.
Voltaire va encore plus loin et il compare Dieu a un "tyran" que nous devons haire pour avoir créé des hommes semblables à lui-même afin de mieux les avilir, afin de mieux les asservir, il signe ces texte de l'expression suivante écrasons l'infâme » soit l'Eglise.
Les philosophes ne sont pas unanime dans la dénonciation du catholicisme traditionnelle, ils divergent parfois dans leurs opinions religieuse, Voltaire est très critique à l'encontre de l'Eglise romaine mais il croit à l'utilité d'un Dieu parce que « la croyance des peine et des récompenses après la mort est un frein dont le peuple a besoin » autrement dit pour la paix sociale, il faut qu'un Dieu existe.
De la même manière Rousseau n'est lui non plus pas hostile à l'existence de Dieu mais est critique vis à vis des institutions issue d'époque obscure. D’autres auteurs sont beaucoup plus radicaux, dans le sens où ils sont athées et matérialistes.
Dans tous les domaines, la vérité n'est plus à rechercher dans la sagesse antique (philosophie) ou dans les écritures saintes mais dans l'œuvre et dans la penser des philosophe des 17 et 18me siècles. En d'autre terme la critique du passe de la France participe aussi du combat politique contre les institutions publique et religieuse. Les périodes antérieure au 18me siècles, appeler le "Moyen-Age", ces période sont décrites comme des périodes de tyrannie, de despotisme. Le moment est venu pour de nombreux penseur d'une renaissance de la liberté qui ne peut être apporté que par de nouvelle "lumières". Par conséquent, c'est surtout à la diffusion des lumières que se préoccupent les esprits au 18me siècles.
Paragraphe 2 : La philosophie libérale des lumières
La notion de "lumières" constitue un lieu commun de l'histoire des idées du 18me siècles, c'est un mouvement qui traverse toute l'Europe, l'Angleterre, l'Allemagne ou encore l'Italie. On peut s'en tenir à une définition simple donner en 1786 donner dans le dictionnaire de l'Académie : "Lumières signifie intelligence, connaissance, clarté d'esprit". Ceux qui pratiquent l'esprit des lumières sont qualifiés de philosophe. Dans les domaines des institutions politico-publiques, ils contestent l'ordre établi.
A/Les philosophe et la diffusion des idées philosophiques.
Appartenir aux lumières au 18 e siècle, c'est partager un certain nombre de notion, concept, parmi ces derniers il y a la raison, le progrès, le bonheur mais aussi et surtout la liberté. Le développement et l'apparition de ces concepts et notion est le résultat d'une opinion éclairée, mais celle-ci est encore au 18me siècle minoritaire car elle est le fait d'une opinion lettré, ce qui n'est pas courent à cette époque-là.
Cette opinion éclairée minoritaire va élargir son audience au saint du royaume de France et même au-delà des frontières françaises. Elle va le faire en créant des salons, des sociétés secrètes, des organes de presse ou encore le théâtre.
-
...