L'impact de la formation sur l'attractivité territoriale
Par Junecooper • 31 Octobre 2018 • 29 023 Mots (117 Pages) • 659 Vues
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A mes petites sœurs, les mots ne suffisent guère pour exprimer l’attachement, l’amour et l’affection que je porte pour vous.
A mes meilleures amies, votre existence dans ma vie, et votre soutien inestimable sont précieux pour moi.
A tous les membres de ma grande famille.
Je vous dédie ce mémoire en témoignage de mon profond amour, ma gratitude et ma reconnaissance.
Hind Abdessadak
Remerciements
En préambule de ce mémoire, je tiens à exprimer mes vifs remerciements à toutes les personnes qui m’ont aidé, soutenu et accompagné tout au long de mes recherches pour ce Mémoire de fin d’études.
Je commence par remercier Mr. Aziz EL KHAZZAR, qui m’a fait l’honneur d’être mon encadrant. Je lui adresse mes sincères remerciements pour sa disponibilité, sa preuve de compréhension et ses judicieux conseils, qui ont alimenté ma réflexion.
Je tiens à remercier également, Mr. Said MOUCHARI, Mme Bouchra YASSINE et Mme Ferdaous AJOUAMI qui, par leur écoute, leur intérêt porté au sujet et leurs remarques pertinentes, ont contribué à l’accomplissement de ce travail.
Un grand merci pour les responsables des entreprises qui m’ont consacré le temps pour m’aider à réaliser mon étude.
Mes sincères remerciements vont aux membres du jury, pour l’honneur qu’ils m’ont fait en acceptant d’être présents à ma soutenance, pour examiner et juger mon modeste travail.
Finalement, j’adresse un hommage à notre responsable du Master Management des Organisations Mr. Abid IHADYAN, à tous mes professeurs, enseignants de la faculté des sciences économiques, juridiques et sociales de Tanger. Veuillez trouver ici le témoignage de mon respect le plus profond.
J’espère que vous prendrez autant de plaisir à lire ce Mémoire que j’en ai pris à le réaliser.
Introduction Générale
Dans le cadre d’une économie ouverte et mondialisée, d’une construction fondée sur la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux, le développement et la répartition des activités économiques sur les territoires sont aujourd’hui au cœur des considérations des politiques de chaque pays.
L’activité économique ne se distribue pas au hasard dans l’espace. Les territoires se livrent à une concurrence ardue pour attirer les capitaux. Dans ce contexte, l’attractivité des territoires est devenue un enjeu majeur et une question cruciale dont chaque territoire doit désormais déployer des efforts, pour développer sa capacité à rayonner et attirer les investissements, ainsi pour faire valoir son image vis-à-vis ses concurrents.
La notion d’attractivité est généralement considérée comme un caractère positif, un facteur de vitalité pour un territoire, et reflète la perception de l’avantage concurrentiel recherché par les acteurs économiques. Quant au territoire, sa conception s’est évoluée d’un simple espace géographique, à une organisation, une somme de composantes interactives liées les unes des autres, capables de prendre des décisions au sein d’un même espace.
La réflexion sur l’attractivité territoriale résulte d’une série de questions posées par les acteurs territoriaux sur la localisation des activités économiques, concernant les raisons d’implantation sur un territoire plutôt que sur un autre, et sur ce qui distingue un territoire des autres et le rend plus attractif.
Certes, un ensemble de facteurs sont pris en considération, comme il est déjà connu partout et pour tout. La localisation consiste en l'analyse d'un ensemble de variables interactives, géographiques, économiques, sociologiques et culturelles visant l'évaluation d'une localisation existante ou la sélection du meilleur emplacement possible pour atteindre les objectifs visés.
Pour le Maroc, qui est considéré comme le pays le plus prospère du Maghreb, classé 2ème sur le plan Africain, et 4ème pays arabe[1], a su attirer au cours de ces dernières années un flux relativement conséquent de capitaux, en s’appuyant essentiellement sur le programme national de privatisations ; la conversion de la dette extérieure en investissement et les opérations de concession des services publics.
En général, le Maroc séduit les investisseurs par ses infrastructures et à travers les avantages qu’il offre. Nous Citons : la compétitivité des coûts qui se traduit par des charges salariales et fiscales réduites, des coûts à l’export compétitifs ; une économie fiable et stable prouvée par sa résilience à la crise économique et financière, et sa maîtrise de l’inflation et sa croissance tirée par la demande intérieure et l’investissement public. A ajouter, il offre aux investisseurs un accès en libre échange à un marché de 55 pays représentant un milliard de consommateurs, et des infrastructures aux standards internationaux.
Et en vue de promouvoir l’acte d’investir, un intérêt particulier s’est accordé à l’amélioration du climat des affaires et l’assurance d’une croissance économique forte par l’élaboration d’une série des plans sectoriels inscrits dans une double logique de modernisation de secteurs traditionnels à l’instar de l’agriculture, de la pêche et des mines, et de développement de secteurs innovants tels que les énergies renouvelables, la logistique, l’industrie automobile, l’aéronautique et les services à forte valeur ajoutée.
Pour accompagner ces ambitions, et s’adapter aux mutations, l’économie nationale a besoin de compétences et de qualifications de différents niveaux et de différentes spécialités. C’est dans cette logique que le Maroc valorise de plus en plus le facteur potentiel non transfériste, le pivot de tout système, c’est les ressources humaines et précisément leur formation.
En effet, les ressources humaines constituent un atout majeur au service de l’investissement et de la création de valeur ajoutée, par leur ouverture culturelle, maîtrise des langues et des nouvelles technologies, attachement à l’esprit d’entreprise, capacité d’adaptation aux changements, et niveau de formation offert.
Parlons de la formation offerte sur un territoire donné, elle constitue à tous les niveaux une base importante pour le développement
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