L'euro et le commerce extérieur de la France
Par Junecooper • 12 Novembre 2017 • 859 Mots (4 Pages) • 547 Vues
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- Conséquence du solde de la balance des transactions courantes
De manière globale, La France est déficitaire selon le solde de la balance des transactions courantes (-46,7 milliards en 2012) et cela, depuis plusieurs années. En regardant de plus près, en prenant l’année 2012, nous apercevons que les biens et transferts courants affichent un solde négatif (-70,2 et -37,2 milliards respectivement). A contrario, les services et revenus présentent un solde positif (30,3 et 30,4 respectivement).
- Taux d’ouverture de la France
Selon les statistiques, la France a un positionnement satisfaisant en terme de degré d’ouverture. En raison de son niveau de spécialisation dans plusieurs secteurs et compte tenu de sa richesse, elle peut se permettre de moins dépendre du commerce international. Par conséquence, elle atteint un taux d’ouverture d’environ 0,45 en comparaison avec l’Irlande qui atteint 1,4 et les Etats-Unis qui atteignent environ 0,18. Nous pouvons donc annoter que la France n’est pas des moindres concernant le degré d’ouverture.
- L’influence du taux de change sur les échanges avec l’extérieur
- Conséquence d’une variation des taux de change pour les entreprises
La variation des taux de change à son importance au sein du processus de décision des entreprises et plus particulièrement sur les arbitrages concernant la compétitivité-prix. Ainsi, une dépréciation de la monnaie apporte des gains de productivité aux producteurs nationaux. L’exportation est moins coûteuse pour le reste du monde, c’est donc un apport qui se résume par une maximisation du profit. En revanche, l’importation est moins rentable et cela se traduit donc par des importations plus coûteuses. A l’inverse, une appréciation de la monnaie intervertira la tendance. Pour terminer, un taux de change stable sera bénéfique pour une économie, contrairement à une volatilité qui ralentira les investissements.
- Conséquences d’une variation des taux de change sur le comportement des agents
L’élasticité-prix correspond à la variation de la demande suite aux changements du prix d’un bien. Le pétrole par exemple, ne subit pas trop ou peu la variation de la demande quand son prix augmente, on dit qu’il est inélastique ou encore qu’il présente une élasticité nulle. Toutefois, cela est vérifiable à court terme. En effet, si le prix est révisé à la hausse à plusieurs reprises, les consommateurs changeront leurs habitudes de consommation et choisiront des sources d’énergies de substitution. De manière générale, L’élasticité d’un bien fluctuera selon les besoins qu’éprouvent les consommateurs, à l’égard du bien en question. De même, si le bien est substituable.
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