Gestion stratégique et rôle professionnel des RH
Par Junecooper • 20 Novembre 2018 • 1 826 Mots (8 Pages) • 630 Vues
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sur les points forts afin de diminuer la présence de ceux qui le sont moins.
Question 3
En quoi le développement de tactiques d’affaires peut-il être un atout stratégique pour le professionnel des RH? Répondez à cette question en faisant un parallèle, s’il y a lieu, avec la perspective de la valeur ajoutée de la GRH.
Les tactiques d’affaires sont une forme d’outil stratégique qui permet à l’organisation d’évaluer ses besoins afin d’atteindre les objectifs désirés. En d’autres mots, c’est mettre en place des actions que l’organisation devrait prendre afin de voir un résultat à l’objectif désiré, à court ou long terme. Pour ce faire, l’organisation doit évaluer les ressources à sa disposition, par exemple le budget, l’équipement auquel elle a accès, les délais et bien entendu, le personnel.
L’objectif principal d’une entreprise est la satisfaction du client. Le client est celui qui maintient une entreprise en vie, et pour maintenir un client satisfait, l’entreprise doit avoir une équipe satisfaite. Le principe de la roue qui tourne. Plus les employés se sentent appréciés et irremplaçables, plus ils performent et plus l’entreprise évolue, tel qu’il l’est cité dans la 4e édition du guide Relever les défis de la gestion des ressources humaines afin de définir la perspective de la valeur ajoutée: «une GRH efficace satisfait les employés, qui, eux, rendent l’organisation capable de mieux satisfaire ses clients, ce qui favorise la santé de l’organisation.»
On revient par le fait même à la question précédente où l’on fait référence à l’angle microscopie et à l’adaptation d’une bonne stratégie de GRH à l’environnement interne d’une organisation.
En maintenant une bonne relation avec les employés, on favorise la bonne relation avec les clients. Toute personne a des besoins et/ou désirs qui varient. Certaines personnes seront dans le même poste durant toute leur carrière ayant chaque jour à effectuer les mêmes tâches et qui ne demande rien de plus, ces gens aiment et sont à l’aise dans leur routine. Tandis que d’autres auront besoin d’être stimulés, de vivre de nouveaux défis, ce sont ces gens qu’il faut surveiller de près et tenter de garder satisfaits de leur environnement de travail. Comment? En les impliquant dans de nouveaux projets, dans des comités, en leur donnant de la formation à l’interne ou à l’externe s’il y a lieu, etc.
Il s’agit seulement d’accorder une attention particulière aux besoins des employés, sans bien entendu contraindre à ceux de l’organisation. Plus l’organisation restera investies auprès de ses employés, plus ceux-ci auront la motivation et l’envie de chérir l’organisation pour laquelle il travaille.
Deuxième partie
Les rôles des professionnels des RH
Question 4
En vous appuyant sur l’entrevue vidéo Le rôle de partenaire RH crédible, un défi d’influence disponible sur le site Web du cours à la semaine 1 et selon l’explication que donne Mme Codsi, quels liens pouvez-vous établir entre un partenaire d’affaires RH qui est influent et les compétences recherchées chez le professionnels des RH de Ulrich et Johnson? Pour répondre à cette question, commencez par rappeler dans vos mots les propos pertinents de Mme Codsi, ensuite décrivez les compétences que vous considérez comme essentielles à maîtriser aujourd’hui pour être un partenaire d’affaires stratégique et établissez les liens voulus entre les éléments de l’entrevue et les compétences identifiées.
Le partenaire d’affaires se trouve à être une personne ressource pour les clients d’une entreprise, il se doit donc d’avoir de l’influence et un bon jugement. Tel que l’explique Mme Codsi lors de son entrevue, pour être un bon gestionnaire influent il faut réussir à bâtir sa crédibilité en gagnant la confiance des clients et avoir une approche de partenaire d’affaires, soit partager son savoir et ses connaissances.
J’ai trouvé très pertinent lorsque madame Codsi nous questionne à savoir s’il faut être un généraliste pour être un bon partenaire d’affaires. Je suis d’accord avec elle à l’idée qu’il n’est pas obligatoire d’être généraliste, qu’on peut être en effet être un spécialiste, mais que l’important est de savoir faire des liens avec d’autres fonctions afin de réaliser le plan d’affaires.
Comme l’illustre le tableau des compétences recherchées par Ulrich et Johnson, un bon gestionnaire doit avoir différentes compétences soit à l’égard de l’organisation, en matière de systèmes et processus ainsi qu’en matière de relations. La plus importante s’avère d’avoir une crédibilité auprès des clients, ce qui permet d’avoir une meilleure influence dans les décisions qui seront à prendre.
Un partenaire d’affaires a pour but de «coacher» ses clients. Pour ce faire, ce dernier doit avoir une crédibilité auprès de ceux-ci en établissant un lien de confiance ce qui lui permettra d’avoir une influence lors de prises de décision et de situations ambiguës. En effet, lorsqu’un client se réfère à son partenaire d’affaires pour des conseils vis-à-vis une décision qu’il doit prendre, en tant que partenaire d’affaires, ce dernier ne peut imposer à son client quoi faire, par contre il peut lui amener ses idées et ses conseils d’une telle façon qu’au final, le client conclue que c’est la meilleure idée et fini par avoir l’impression que c’est lui-même qui en est arrivée à cette conclusion. Être un bon communicateur permettra à un partenaire d’affaires d’atteindre cet objectif en inculquant bien la culture de l’entreprise à travers ses conseils.
Il est également important d’avoir un volet stratégique et d’avoir une vue sur l’ensemble de l’entreprise lorsqu’il donne des conseils ou prend des décisions puisque cela aura un impact sur l’entreprise.
En fait, ce dernier se trouve à être une personne modèle qui donne l’exemple et qui sait mettre en perspective les valeurs et les politiques de l’organisation.
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