Gestion des RH

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Tout d’abord, les conventions collectives sont aussi très utiles au sein des organisations syndiquées. Elles fixent des règles auxquelles les entreprises ne peuvent transgresser. Ainsi, pour attirer et retenir son personnel les conventions collectives jouent un grand rôle en priorisant les employés déjà en poste plutôt que de recruter à l’externe pour un nouveau poste disponible. En plus, les organisations publiques ou syndiquées offrent de nombreux avantages pour attirer de bons candidats : équilibre travail-famille, avantages sociaux, possibilité de changement de poste, qualité de vie, etc. Sans conventions collectives les avantages aux employés seraient moins intéressants.

Lors de la gestion des performances dans les milieux syndiqués, on remarque que les jugements arbitraires tendent d’être évités grâce aux rapports. Les employés sont plus ouverts aux évaluations des performances, car ils savent que le tout est bien encadré. Par exemple, les critères de performances sont objectifs, standardisés et s’appuient sur des données historiques, le climat de travail est bon, les résultats des évaluations de performances n’influent pas sur le salaire, etc. Dans les milieux non syndiqués, plusieurs facteurs viennent divergés et n’avantage pas autant les employés. L’évaluation est plus vague et moins dirigée.

Pour revenir à l’organisation, c’est ici que c’est le plus intéressant, car les rapports vont permettre plusieurs avantages importants. Premièrement, cela va permettre d’éviter de gros coûts provenant des conflits de travail. Si nous donnons l’exemple des grèves, certaines peuvent réussir à mettre en faillite une entreprise. Les coûts d’une grève si elle persiste et que tous les syndiqués y participent peuvent vraiment nuire à une organisation. Si au contraire il n’y a pas de grève, des coûts sont tout de même engendrés puisque d’une manière ou d’une autre les mécontentements se feront sentir dans l’attitude des employés qui vont peut-être être moins productifs ou qui refuseront de collaborer.

Deuxièmement, les rapports collectifs du travail établissent un climat propice à de bonnes relations de travail. La communication est un des éléments qui permet d’avoir de seins rapports en milieu de travail et elle est priorisé au maximum dans les entreprises syndiquées. Les rapports sont donc importants pour satisfaire les employés et ainsi influencer leurs attitudes et leurs comportements positivement.

Troisièmement, on arrive à maintenir une capacité concurrentielle avec les rapports collectifs de travail. Les entreprises n’ont pas le choix de rester concurrentielles, car sinon les employés vont exercer des pressions sur l’employeur pour qu’il demeure dans la normale. Ces pressions sont autorisées grâce aux rapports. La forte présence syndicale dans les organisations démontre de belles réussites alors les employés font bien de revendiquer leur droit.

Ces trois avantages sont bien intéressants pour les entreprises syndiquées, mais ils comportent bien des défis pour les gestionnaires des ressources humaines.

L’un des principaux défis est d’appliquer et de gérer soigneusement la convention collective pour maintenir un climat propice à de bonnes relations du travail. Les gestionnaires en RH sont restreints sur leur fonctionnement et ils ont un cadre défini à suivre pour une bonne gestion des relations. Les rapports collectifs infligent donc une logique et un contexte concernant la gestion des relations de travail. Les gestionnaires doivent gérer cette convention collective et l’appliquer du mieux qu’ils peuvent tout en assurant que cela est profitable pour tous les parties de l’organisation. Cependant, s’ils participent à la préparation de la négociation collective cela pourrait fortement les aider.

Je dirais que le deuxième défi est justement de participer à cette convention collective. Comme les responsables des RH sont censés avoir les capacités pour déterminer les clauses des conventions, ils doivent être impliqués dans sa mise en place. Ils pourront améliorer les conditions de travail et trouver des solutions aux problèmes qu’ils ont perçus dans l’entreprise. Toutefois, même s’ils ont les compétences nécessaires pour y participer ce n’est pas pour autant une chose simple. Les gestionnaires doivent être impliqués dans la préparation de la convention en plus du travail qu’ils ont déjà à faire. C’est un travail qu’ils doivent faire tout au long de leur année. Ils doivent déceler les problèmes de fonctionnement, analyser l’environnement et revoir les secteurs d’activité de l’entreprise.

Le troisième défi à ne pas négliger est que les gestionnaires en RH doivent travailler de pair avec la partie syndicale. En entreprise, on ressent souvent une division entre la partie patronale et la partie syndicale. Les personnes responsables des ressources humaines doivent essayer de trouver un juste milieu à leur relation entre les deux parties. Le plus dur est vraiment de s’affilier avec les syndiqués qui peuvent nous percevoir comme une menace et comme étant un parti pris pour la partie patronale. La difficulté est donc d’enlever cette image négative que peuvent avoir les syndiqués face aux RH et de bien travailler en partenariat avec eux.

Les défis mentionnés des gestionnaires en ressources humaines dans un contexte syndiqué devraient être vus comme des éléments positifs à leur carrière. Ils devraient le voir comme une possibilité de se surpasser et de bien appliquer leurs fonctions de gestionnaire de ressources humaines. Pour ce faire, personnellement j’essayerais de prendre des mesures de GRH pour favoriser un climat de travail harmonieux permettant de satisfaire les besoins des travailleurs syndiqués. Ceci dit, ce n’est pas une tâche simple. Il pourrait y avoir énormément de pratique à implanter pour maintenir un équilibre harmonieux, mais il importe de se concentrer sur les plus efficaces.

Premièrement, je crois que je miserais énormément sur la communication. Comme je l’ai constaté au cours de mes lectures, la communication est un élément primordial en entreprise pour entretenir de seines relations au travail. Que ce soit dans un milieu syndiqué ou pas la communication joue un rôle clé dans les organisations. Il faut communiquer le plus souvent possible la mission, les valeurs et les orientations stratégiques de l’entreprise. Il faut aussi parler avec la partie syndicale de ce dont ils ont besoin pour atteindre leur objectif et ce dont ils ont besoin pour qu’ils se sentent utiles au travail. Il faut apprendre à connaître parfaitement leurs problèmes et leurs demandes afin