Etude de cas - Hydro Quebec
Par Andrea • 3 Mai 2018 • 1 825 Mots (8 Pages) • 561 Vues
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Du côté de la société d’État qui fait partie du gouvernement, elle doit utiliser une stratégie pour maîtriser les impacts sans nécessairement entamer des discussions directes : «Pour Gérard Lachance, la relation avec le gouvernement du Québec se limitait aux communications avec les différents intervenants du ministère […]». 3
2.4 L’Union des producteurs agricoles
L’UPA est légitime pour la société d’État par « la relations […] a toujours été de nature privilégiée en raison de l’impact important du réseau de transport électrique […] et de l’entente formelle existant entre Hydro-Québec et l’UPA»4. En effet, l’UPA est impliqué dans les processus d’implantation des nouvelles infrastructures. De plus, étant une association professionnelle syndicale, elle peut influencer par «la force de lobbying qu’elle possède»3 le pouvoir sur société d’État en élaborant des mesures légales pour freiner les menaces potentielles envers celle-ci. Cependant, suite à l’entente avec Hydro-Québec, l’association n’a pas vraiment d’intérêts à s’impliquer dans les revendications. Du côté de la société d’État, elle doit utiliser une stratégie de communication ouverte et l’impliquer dans les processus de nouveau projet, car l’UPA reste une saillante modérée dite dominante, car elle peut influencer Hydro-Québec.
2.5 Le BAPE
Dans cette situation, le BAPE n’a aucun pouvoir d’intervention envers la société d’État. En effet, le gouvernement du Québec a pu émettre des décrets sans nécessairement passer par l’organisme, car le degré d’urgence de celui-ci était élevé. De plus, ayant une collaboration avec le Gouvernement du Québec, l’organisme approuve le mouvement du nouveau projet. L’organisme ne représente donc pas une menace pour la société, car une saillance discrétionnaire fait en sorte qu’aucune action n’est nécessaire pour la société d’État. Le BAPE s’allie tout simplement à celle-ci.
2.6 Les clients d’Hydro-Québec
En en ce qui concerne les clients d’Hydro-Québec, n’ayant aucun pouvoir sur la société pour influencer l’enjeu en cours, ceux-ci ont toutefois une certaine admiration pour Hydro-Québec. En effet «97% de la population faisait totalement confiance à Hydro-Québec».5 Durant à la tempête du verglas, plusieurs ont démontrés leur inquiétude au niveau du froid ainsi que l’alerte d’évacuation qui avait été émise. Les conséquences de cet événement amènent la clientèle à un degré d’urgence élevé. Finalement, cette partie prenante a une saillance requérante, faisant confiance à Hydro-Québec, les abonnées ne revendiqueront pas les avancés du projet mis en place par la société d’État. Du côté de l’entreprise, n’ayant recours à aucune menace, car un renforcement « du sentiment d’appartenance»6 des abonnés à l’entreprise, Hydro-Québec peut soit négliger ou faire un suivi des changements ou améliorations apportés au projet pour mettre au courant ces membres.
De plus, l’évaluation de ses groupes selon la moralité de leurs revendications ainsi que les stratégies adoptés par la société d’État.
3.Identification de scénarios possibles et recommandations
3.1 Scénarios possibles
Le Statu quo
Le danger du statu quo, en ce qui concerne Hydro-Québec, c’est que si aucun changement n’est fait dans les façons de faire de l’entreprise, il y a plus de risques de revendications et de mécontentement de la part des parties prenantes. Aussi, dans l’avancement des projets en cours et même ceux à venir, la crédibilité et confiance envers la société d’État sera constamment remise en cause. On gardera en mémoire les faits et gestes de la compagnie face à la crise connue en 1998 et cela pourrait nuire à la poursuite et l’amélioration des processus établis.
Consulter les parties prenantes dans sa prise de décision
Il est, à notre avis, important de consulter les parties prenantes dans la prise de décision puisque cela permet à l’entreprise de s’ouvrir un peu plus, constamment évoluer et augmenter ses chances de satisfaire les attentes des parties prenantes impliquées. Il est également avantageux pour une compagnie de pouvoir compter sur l’appui favorable des parties prenantes dans le démarrage ou l’avancement de projet en cours ou en évaluation.
Mettre sur pied d’un conseil de gestion de projet conjointe
Hydro-Québec pourrait mettre sur pied une gestion de projet conjointe avec les représentants des parties prenantes prioritaires. De cette manière, elle les engage dans son processus de planification et permet une communication bidirectionnelle et un meilleur apprentissage pour toutes les parties.
3.2 Recommandation
Hydro-Québec devrait opter pour une stratégie d’intégration. Elle se doit de clarifier et négocier les attentes des parties prenantes. Pour ce faire, la communication doit être bidirectionnelle afin d’augmenter le degré de compréhension et d’acceptation de ce projet. Certaines parties prenantes telles que le BAPE, l’UPA et la MRC souhaiteraient participer activement aux solutions possibles. En incluant les parties prenantes dans sa prise de décision, elle retrouverait une certaine légitimité morale, car lorsque des parties prenantes estiment avoir été comprises, les conflits sont moins présents et la confiance envers l’entreprise augmente.
4.Plan d’implantation
4.1 Mise en œuvre du scénario recommandé
Hydro-Québec doit mettre au point un conseil de gestion participatif afin de partager la responsabilité de cette boucle montérégienne. Il devra avoir des interactions fréquentes avec les parties prenantes à l’aide de groupes de travail. De cette manière, Hydro-Québec comprendra mieux les points de vue et les préoccupations des parties prenantes.
4.2 Calendrier d’implantation
Hydro-Québec a intérêt à mettre
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