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Entreprendre et gérer cas

Par   •  14 Février 2018  •  2 058 Mots (9 Pages)  •  459 Vues

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a. La logique managériale.

- Toute entreprise qui se développe a besoin de se structurer, de mettre en place des procédures afin de répondre à ses finalités et notamment de se pérenniser dans ce nouveau cadre, par un meilleur contrôle de sa gestion.

- On caractérise donc principalement la logique managériale par :

- L’optimisation des ressources (logique de gestion : adéquation des ressources et des besoins) ;

- La mise en œuvre de procédures, de structuration des moyens et des hommes pour répondre aux projets et aux objectifs de l’entreprise ;

- Une organisation rationnelle (planification, système d’information adapté) et donc efficace dans ses activités ;

- La mise en œuvre d’une stratégie et des méthodes de planification permettant de mobiliser au mieux les hommes et les ressources disponibles ;

- La mise en place de processus de contrôle, de reporting (présentation périodique de rapports sur les activités et les résultats d’une entreprise, d’une organisation ou d’un manager, destinée au suivi ou au contrôle), d’évaluation permettant de déterminer les écarts entre les anticipations (prévisions, objectifs à atteindre) et les réalisations.

b. « Principe de réalité » et management.

- Dans la réalité, le management n’est pas une science exacte ou la simple application de méthodes et/ou principes théoriques :

- Il est très difficile de se projeter dans un univers de plus en plus incertain et instable, avec une activité devant se réaliser dans un temps de plus en plus court et contraint ;

- Il faut être capable de saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent (vision stratégique ou stratégie créatrice de l’artisan) ;

- Les systèmes d’information, de reporting, de gestion ne suffisent pas à la prise de décision. Celle-ci repose aussi en grande partie sur des informations prises au quotidien par les managers ;

- L’excès de procédures, une planification trop rigide, des objectifs trop stricts, des modèles ou outils trop théoriques (non adaptés à l’organisation particulière d’une entreprise) peuvent avoir des effets négatifs en termes managériaux ;

- Le management doit concilier un ensemble complexe intégrant à la fois des dimensions financières, comptables, commerciales, juridiques, techniques et bien sûr humaines.

- Il paraît de plus en plus évident qu’une telle logique ne peut suffire à elle-même face à un environnement en perpétuelle évolution. Si cette logique est plébiscitée pour les organisations inscrites dans une autre logique, il va de soi qu’elle est un complément plutôt qu’un substitut. C’est le cas des petites entreprises qui ont surtout une logique entrepreneuriale, mais c’est aussi le cas des administrations ou entreprises publiques à qui on demande de s’inscrire davantage dans ce type de logique afin de répondre aux objectifs de performance tout en conservant leurs missions de service public.

2) La complémentarité des logiques managériale et entrepreneuriale.

a. La comparaison des deux logiques.

- La logique managériale est souvent associée à celle des actionnaires ou propriétaires externes qui contrôlent l’entreprises et cherchent :

- A défendre leurs propres intérêts ;

- A vouloir garantir la rentabilité de leurs capitaux ;

- A mettre en place des outils de gestion au service de cet objectif et non des intérêts des autres acteurs (salariés).

C’est donc une logique de rentabilité à court terme qui est associée à une politique souvent exclusive de réduction des coûts.

- La logique de l’entrepreneur est plus en relation avec l’activité de l’entreprise, son développement dans le temps et les acteurs de celle-ci (reconnaissance des salariés comme producteur de valeur ajoutée).

Au-delà de la pérennité de l’entreprise, l’entrepreneur cherche :

- A développer, à faire croître l’entreprise et ses activités ;

- A mobiliser la valeur ajoutée au profit de tous les acteurs de l’entreprise ;

- A valoriser les ressources (reconnaissance), financières et technologiques (innovations) ;

- A anticiper (vision de moyen et long terme), à innover et préparer l’avenir.

b. Les enjeux de la complémentarité des deux logiques.

Les deux logiques ne doivent pas s’opposer, bien au contraire.

- On voit bien que la logique entrepreneuriale caractérisant plutôt les très petites entreprises ou les petites et moyennes entreprises, peut répondre aux limites de la logique managériale, caractérisant plutôt les grandes structures. Les excès de l’une ou de l’autre ne sont pas très favorable ni aux TPE/PME, ni aux grandes entreprises. Celle-ci ont développé un nouveau type de management, ce qu’elles appellent « l’intrapreneuriat » associant les deux logiques, pour :

- Faire face à des cycles de vie du produit de plus en plus courts du fait des nouvelles technologies ;

- Faire face à la concurrence des pays émergents qui souhaitent conquérir de nouveaux marchés ;

- Répondre aux impératifs de compétitivité : face au peu de marges de manœuvre en matières de coûts ;

- Innover et trouver de nouveaux modes organisationnels ;

- Passer à une stratégie de croissance en libérant les énergies créatrices.

L’intrapreneuriat s’applique particulièrement aux grandes entreprises ou grandes organisations existantes.

- Il s’agit donc de mettre en place des démarches et des méthodes de management visant l’instauration d’une gestion entrepreneuriale (esprit d’entreprise) au sein d’une grande structure afin de mieux saisir les opportunités, tout en responsabilisant les acteurs du processus d’innovation

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