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Démarche de soins.

Par   •  31 Août 2018  •  2 134 Mots (9 Pages)  •  372 Vues

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• la propagation de rumeurs

• le piratage de comptes et l’usurpation d’identité digitale

• la création d’un sujet de discussion, d’un groupe ou d’une page sur un réseau social à l’encontre d’un camarade de classe

• la publication d’une photo ou d’une vidéo de la victime en mauvaise posture

• le sexting (c’est la contraction de « sex » et « texting ».

On peut le définir comme « Des images produites par les jeunes (17 ans et moins) qui représentant d’autres jeunes et qui pourraient être utilisées dans le cadre de la pornographie infantile. Le cyber-harcèlement est avant tout du harcèlement. Les conséquences pour la victime et l’impact sur le climat scolaire sont aussi importants que dans une situation de harcèlement « classique ». Le cyber-harcèlement se distingue du harcèlement physique à plusieurs niveaux :

• La diffusion massive et instantanée des messages peut toucher un très large public, il est très difficile d’en reprendre le contrôle.

• Avec le cyber-harcèlement, le harcèlement subi à l’école se prolonge au domicile, sans répit pour l’enfant. Plus aucun espace de sa vie n’est protégé.

• Le harceleur peut rester anonyme en agissant via un pseudo, et ne jamais se dévoiler, ce qui peut augmenter l’angoisse de la victime.

Les contenus diffusés peuvent demeurer en ligne, même si le harcèlement cesse.

Les conséquences du cyber violence et le cyber-harcèlement ont des conséquences graves sur le bien-être et la santé mentale des victimes mais aussi des agresseurs et des témoins. Il existe un consensus général selon lequel ces conséquences seraient plus importantes que celles du harcèlement traditionnel en raison des caractéristiques particulières de ce type de violence (anonymat, pouvoir de dissémination et public élargi etc.). Il existe des différences selon le type de cyber violence et les jeunes sont plus affectés par des abus au moyen du téléphone portable ou par la diffusion indésirée de photographies, vidéo clips de la victime que par des courriels désagréables ou des agressions dans des réseaux sociaux. Contrairement à la violence ordinaire, face à l’écran, les victimes sont très souvent seules et ne peuvent pas être aidées par leurs camarades. Les élèves victimes de cyber-harcèlement sont souvent également victimes de harcèlement au sein de l’École. Pour les agresseurs, internet offre une cour de récréation virtuelle dans laquelle ils peuvent poursuivre leurs actions. Avec le cyber-harcèlement, le harcèlement subi à l’école se prolonge donc au domicile, et sans répit. Aucun espace de vie n’est protégé. Exposée 24 h/24 et 7 j/7, la victime connaît un état d’insécurité permanent, et se sent encore plus isolée et fragilisée Chez la victime : Anxiété, crainte, faible estime de soi, commentaires négatifs, plaintes récurrentes, baisse d’intérêt pour les activités, troubles du sommeil, fatigue, retards / oubli de matériel, baisse des résultats scolaires, absences, menaces (se faire du mal ou faire mal aux autres), isolement du groupe /repli sur soi. Le cyber harcèlement entraîne donc une souffrance morale chez la victime, qui peut développer un comportement violent et parfois, dans le pire des cas, conduire au suicide. Le petit Larousse défini concept de souffrance comme une douleur morale ou physique. En 1982 Éric J.Cassel Co auteur d’un ouvrage intitulé « souffrance et médecine » définit la souffrance ainsi : « elle comprend au minimum trois aspects : la douleur physique, la détresse psychologique et le questionnement spirituel. Elle est un état spécifique de détresse qui apparait quand l’intégrité de la personne est mise à mal. »

L’objectif de l’entretien est de recueillir la parole de chaque adolescent afin de comprendre pour agir au mieux. Il est recommandé de consigner par écrit les éléments relatif en reprenant les questions qui ? Quand ? Quoi ? Ou ? Garder une trace écrite permet d’assurer le suivi approprié des personnes impliquées et de conserver la mémoire des différentes actions mises en place. L’élève victime a besoin de soutien. Il est nécessaire d’évaluer sa capacité à réagir devant la situation. De s’informer de la fréquence des violences qu’il a subies. De lui demander comment il se sent.de la rassurer en lui proposant sa sécurité si nécessaire, le rassurer. Lui demander ce dont il a besoin, s’il a des souhaits concernant sa prise en charge de sa situation. L’informer que sa situation sera désormais régulièrement suivie.

Bien que le cyber-harcèlement ne soit pas une infraction réprimée en tant que telle par la loi française, l’auteur d’actes accomplis à cette fin est susceptible de voir sa responsabilité engagée sur le fondement du Droit civil, du Droit de la presse ou du Code pénal.

Le harcèlement constitue en effet un délit, quel que soit le cadre dans lequel il s’exerce (art. 222-33-2-2 du code pénal). A ce titre, les établissements se doivent d’agir, en prenant en charge les situations mais également en mettant en place un plan de prévention.

Les chefs d’établissement doivent être informés de toutes les situations de harcèlement, y compris les situations de cyber harcèlement lorsqu’elles impliquent des élèves de l’établissement. Ils sont responsables de leur traitement et notamment du signalement de l‘incident au Rectorat, à la police ou la gendarmerie et, le cas échéant, au procureur de la République. Loi du 4 août 2014 où le harcèlement moral est explicitement reconnu comme un délit ; le mineur est responsable de ses actes dès 13 ans. Le cyber harcèlement est puni par la loi, au même titre que le harcèlement classique. L’article 22-33-2 du code pénal de la législation française stipule que « le fait de harceler autrui par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euro d’amende. »

Les jeunes peuvent être alternativement auteur et victime de harcèlement : 60% des jeunes harceleurs disent être également victimes du harcèlement et sur le même mode (classique et ou en ligne). Le harceleur est dans un processus. Il a vécu

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