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Cybercriminalite cas

Par   •  30 Avril 2018  •  14 307 Mots (58 Pages)  •  592 Vues

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Chapitre 3 : Le Maroc et le défi de la confiance numérique

1. Les piliers de la confiance numérique

1.1. La garantie de l’intégrité du réseau de la qualité du service

1.2. La protection de la vie privée et des données personnelles

1.3. La protection des mineurs

1.4. La prévention de la piraterie et du vol

2. Confiance numérique au Maroc et les difficultés enregistrées

2.1. La stratégie marocaine de confiance numérique

2.1.1. Renforcement de cadre législatif

2.1.2. Mise en place des structures organisationnelles appropriées

A. Le comité de la Sécurité du système d’information (SSI)

B. Mettre en place le Centre Marocain d’alerte et de Gestion des Incidents Informatique (ma-cert)

C. Mettre en place un Tiers de confiance

D. Mettre en place deux instances au sein de la direction de la défense nationale

2.1.3. Promotion d’une culture de sécurité

A. Mettre en œuvre un programme de sensibilisation et communication sur la SSI

B. Mettre en place des formations sur la SSI à destination des élèves ingénieurs

C. Mettre en place des formations à destination des professions juridiques

D. Définir une charte sites marchands

2.2. Ratification des conventions internationales sur la cybercriminalité

2.3. La confiance numérique au Maroc, un long travail à faire

2.3.1. Les Marocains encore peu confiant au commerce en ligne

2.3.2. Un arsenal juridique moins sévère

A. Manque De sévérité du texte marocain

B. Les insuffisances du texte marocain quant aux actes incriminent

Conclusion :

Bibliographie

Introduction

La révolution des technologies de l’information, en particulier l’Internet qui a transformé le monde en un village planétaire, a changé radicalement la société et continuera vraisemblablement de le faire dans un avenir prévisible. Cette révolution a simplifiée bien des tâches, alors qu’initialement seuls certains secteurs de la société avaient rationalisé leurs méthodes de travail en s’appuyant sur les technologies de l’information. Dans nos jours ces technologies se sont insinuées dans toutes les activités humaines. En d’autre terme tous les secteurs de la société utilisent cette technologie.[1]

Ces nouvelles technologies de l’information et de la communication, ont donné lieu à des changements économiques et sociaux très importants. Elles améliorent la productivité des entreprises, révolutionnent les méthodes de travail et rendent possible l’émergence de nouveaux modèles d’affaires permettant de communiquer, négocier, échanger et de commercialiser en temps réel[2]. Malheureusement toute invention humaine porteuse de progrès peut être aussi génératrice des comportements illicites. Parmi les menaces liées à cet outil, une se débarque par sa dangerosité et sa complexité. Il s’agit de la cybercriminalité. C’est l’une des nouvelle formes de criminalité ou de délinquance sur le réseau internet et dont les conséquences se relèvent être particulièrement graves pour la sécurité humaine[3]. Cette nouvelle forme de criminalité a connu une expansion remarquable soit sur le plan national ou international. Cette croissance n’est pas venue du hasard mais, plusieurs facteurs et causes s’y participent.

Dans leur ouvrage Criminalite : enquêtes sur mafias qui envahissent le web, Filiol et Richard disent :

« Les braquages des fourgons blindés existeront toujours mais on ne pas en faire plusieurs dans la journée ou dans la semaine! Dans le cas des attaques informatiques, c’est possible : on peut automatiser des opérations quotidiennes. Et en plus le coût (en terme de moyens nécessaires à l’attaque et de risques juridique et physiques) est moins élevé … »[4].

Pour ces spécialistes en cybercriminalité, l’avenir apparait donc comme une évidence : les hold-up virtuel vont augmenter. Autrement dit vu la facilite de la commission de l’acte, ça ne sera pas étonnant si on voie la création des millions de logiciels malveillants chaque jour et notamment toute autre forme de cybercriminalité.

L’attractivité du phénomène de cybercriminalité est due à sa facilité, sa rentabilité et à son faible risque. Tous ses facteurs motivent les milliers d’internautes à franchir leur premier pas dans ce monde de fraudes informatiques, d’escroqueries et de piratages…

En conséquence, ces activités cybercriminelles génèrent, à leurs auteurs, des milliards d’argent mais coutent chère soit aux organisations soit à l’économie étatique. Soit au niveau des dégâts qu’il cause ou bien les fonds payés aux professionnels recrutes pour garantir une certaine sécurité informatique.

Dans son ouvrage la cybercriminalité au Maroc, Ali El Azzouzi précise que l’escroquerie, le blanchissement de capitaux, la fraude à la carte bancaire, le cyberterrorisme et la pédophilie sur internet constituent les actes criminels les plus répandus dans le domaine de la cybercriminalité. Autrement dit l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication a facilité la commission d’autre actes criminels :

- Blanchiment de capitaux : « Le blanchiment d'argent est le processus consistant à dissimuler la source de l'argent ou des biens tirés d'activités criminelles. Une grande variété d'activités illégales est motivée par le profit, notamment le trafic de stupéfiants, la contrebande, la fraude... ».

- Fraude à la carte bancaire : « Le phénomène de fraude à la carte bancaire est en évolution constante. Certes l’avènement

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