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Contraintes thermique

Par   •  23 Décembre 2017  •  2 924 Mots (12 Pages)  •  447 Vues

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compte lorsque l’on est confronté à une possible contrainte thermique. Cela comprendra aussi les différents outils pouvant être utilisés à la prise de ces mesures. Plusieurs éléments viennent influencer les échanges de chaleur et la réponse des travailleurs à celle-ci, il en sera fait mention.

2.1 Charge thermique imposée au corps

La charge thermique totale étant imposé au corps dépend indubitablement de la combinaison de 3 facteurs soit, la chaleur métabolique, l’ambiance thermique et les vêtements.

Premièrement, la chaleur métabolique n’est en elle-même que la chaleur produite par notre propre organisme pour ses fonctions vitales ainsi que les activités musculaire que nous lui demandons (Perreault 2005). Dans le cas de M. Calor, il est possible, en consultant le tableau 2 de l’annexe V du RSST du Québec (2010), d’effectuer un calcul afin de déterminer la charge de travail. Pour ma part, je lui ai accordé 150 kcal/h pour la marche en montant (+/- 48 kcal/h par mètre de montée), 150 kcal/h pour le travail lourd impliquant les 2 bras et 60 kcal/h pour le métabolisme de base. Ceci pour un total de 360 kcal/h qui qualifie le travail de M. Calor de travail lourd. Donc, les efforts rigoureux pratiqués par M. ont certainement influencé à la hausse la production de chaleur métabolique de celui-ci contribuant à augmenter sa chaleur corporelle. Un régime d’alternance travail/repos aurait dû être pris en compte, nous en reparlerons plus loin.

Secondement, l’ambiance thermique constitue les différents éléments extérieurs qui composent l’ambiance dans lequel est notre corps tel, la température de l’air, le taux d’humidité, la présence de vent ou de mouvements de l’air ainsi que la chaleur radiante d’autres sources (Perreault 2005). Dans le cas de M. Calor, l’exposition au soleil était directe puisque celui-ci travaillait sur le toit du condo. Il faudrait considérer le taux d’humidité ainsi que les vents présents au cours de cette journée.

Finalement, les vêtements constituent un élément à ne pas négliger. En effet, ils réduisent les échanges de chaleur en constituant un isolant thermique. Il faut donc tenir compte du type de vêtement porté ne serait-ce que pour la perméabilité de celui-ci. Dans le cas de M. Calor, à son arrivée à l’hôpital il portait un pantalon de travail, une chemise et des sous-vêtements. Rien qui ne paraissait imperméable, mais qui contribue tout de même à préserver la chaleur.

2.2 Mécanismes d’échange de chaleur

La chaleur se déplace toujours des régions les plus chaudes aux régions les plus froides. Quatre différents mécanismes interviennent dans les échanges de chaleur et sont toujours présents autour de nous. Mais pouvons-nous les influencer? Tout d’abord, le rayonnement consiste en une perte de chaleur sous forme d’ondes infrarouges. De telle que les rayons du soleil nous réchauffent tout comme ils réchauffent un espace. La conduction, pour sa part, consiste en un échange de chaleur par contact direct avec une autre surface, la surface la plus chaude transmettant de la chaleur à la surface la plus froide. La conduction peut donc être diminuée par le port d’équipement de protection individuelle. Ensuite, il y a la convection qui constitue une perte de chaleur de la surface de notre corps en direction de l’air environnant, et ce, toujours par principe que le déplacement de la chaleur se fait du plus chaud au plus froid. Finalement, nous terminons avec l’évaporation. La sueur que nous libérons constitue en elle-même un système de refroidissement de la peau.

En ce qui a trait au cas de M. Calor, il ne fait aucun doute que ces mécanismes d’échange de la chaleur ont influencé la réponse de son organisme à la chaleur. La sudation du sujet est un élément à ne pas négliger et constitue un signe de risque de coup de chaleur et de déshydratation qui lance l’alerte qu’une augmentation de la quantité d’eau à boire est nécessaire et qu’il faut s’allouer des périodes de récupérations. De plus le rayonnement du soleil, sur les bardeaux du toit et sur le corps lui-même a certainement eu sa part d’influence sur l’augmentation de la température corporelle du sujet.

2.3 Évaluation de la contrainte thermique

Lorsqu’il y a une possibilité de contrainte thermique dans un milieu de travail, il est important d’en calculé le degré de sévérité afin de pouvoir orienter les mesures et précautions à prendre afin d’assurer la sécurité et le bien-être des travailleurs et ainsi de diminuer le risque d’incidents comme celui de M. Calor.

Le RSST du Québec (2010) indique des mesures obligatoires à suivre en ce qui a trait aux contraintes thermiques. Il y est inscrit à la section XIII les mesures obligatoires à suivre en ce qui a trait aux contraintes thermiques, mais ils font référence aux entreprises qui emploient 50 travailleurs ou plus. La petite entreprise familiale de 3 employés n’étant donc pas soumise à cette règlementation. Par contre, les mesures particulières apportées à l’article 124 devraient tout de même être prises au sérieux afin de voir à la sécurité de chacun.

Passons à la mesure en elle-même. L’évaluation des contraintes thermiques se calcul avec l’indice de température au thermomètre à globe à boule humide (WBGT). Cette méthode se calcul à l’aide des deux équations suivantes (RSST du Québec 2010) :

1. À l’extérieur, avec charge solaire

• WBGT = 0,7 WB + 0,2 GT + 0,1 DB

2. À l’intérieur ou à l’extérieur, sans charge solaire

• WBGT = 0,7 WB + 0,3 GT

Où la légende est la suivante :

WB = T˚ au thermomètre à boule humide naturelle

DB = T˚ au thermomètre à boule sèche

GT = T˚ au thermomètre à globe

M. Calor se trouvant dehors, sur un toit en plein soleil, son indice de WBGT serait calculé à l’aide de la première équation puisque la charge solaire est à considérer. C’est par l’évaluation des contraintes thermiques, par l’indice de WBGT, que le régime d’alternance travail/repos pourrait être établi en prenant référence au tableau 1 de l’annexe V du RSST du Québec 2010. La charge de travail ayant été calculé plus tôt serait aussi nécessaire dans l’établissement de cette valeur.

CHAPITRE 3 : INTERVENTIONS, MOYENS DE CONTRÔLE

M.

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